Parmi les principales mesures votées, figure le plafonnement à 10.000 euros des paiements en espèce au sein de l’Union Européenne, ainsi que des règles de diligence qui seront appliquées aux clubs professionnels et aux agents de football à partir de 2029.
Au coeur du dossier, la commercialisation de fonds d’investissement alternatifs étrangers dans la méconnaissance des procédures en vigueur et des manquements dans la gouvernance produit.
La France veut desserrer les contraintes prudentielles sur la titrisation et lancer un «label» de produits d’épargne européens. Deux points qui font consensus en Europe. La supervision directe des infrastructures de marché par une autorité européenne suscite toujours des réticences.
La Commission de surveillance du Secteur financier a sanctionné des carences de matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Epinglée à plusieurs reprises par la répression des fraudes pour des pratiques commerciales jugées trompeuses, Sfam ne pouvait plus distribuer de polices d’assurance depuis la suspension de ses activités décidée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en avril 2023.
Le rapport annuel 2023 du Fonds de garantie des dépôts et de résolution augure d’une protection suffisante des clients en cas de défaillance d’établissements bancaires.
La FCA entame une consultation proposant d’appliquer sa réglementation Sustainability Disclosure Requirements aux fournisseurs de services de gestion de portefeuille.
Au total, plus de 7.000 investisseurs ont déjà rejoint l'action en justice menée par le cabinet RGL Management à l'encontre de la plateforme d'investissement et de courtage britannique Hargreaves Lansdown.
Avocat associé au sein du cabinet FTMS Avocats et spécialiste en droit financier, Silvestre Tandeau de Marsac redoute que les différentes interprétations de la Value For Money ne soient néfastes à l’intérêt des souscripteurs de contrats d'assurance vie.
La fintech, rachetée par la banque, est sanctionnée pour des manquements très sérieux dans la lutte contre le blanchiment. Elle a depuis redressé la barre.
Plusieurs régulateurs se penchent sur les activités de gestion de fortune de Morgan Stanley et la manière qu’a la banque américaine de sélectionner ses riches clients, écrit Les Echos. C’est le cas de la Réserve fédérale mais aussi de la SEC, de l’OCC et du département du Trésor. Ils demandent notamment à Morgan Stanley pourquoi un même client peut être accepté par la banque alors qu’il est, dans le même temps, signalé à risque par sa filiale de courtage E-Trade. Il s’agit d’un baptême du feu pour Ted Pick qui a pris les rênes opérationnelles de la banque au début de l’année.
La procédure, qui visait à récupérer 35 millions d'euros de préjudices estimés pour les investisseurs de fonds à formule litigieux de l'ex-Natixis Asset Management, avait été initiée en mars 2018.
Si le texte a peu évolué en première lecture à l’Assemblée nationale, les réserves de l’AMF détaillées en séance par des députés montrent la nécessité de le retravailler.
En France, un quart des chefs d’entreprise a plus de 60 ans et l’on estime qu’il y aura jusqu’à 700.000 entreprises à céder dans les dix prochaines années. La reprise de ces dernières est un enjeu majeur.
Cette tendance est en adéquation avec le risque très élevé identifiée par l’Analyse nationale des risques du Conseil d'orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Un rapport de l'organe anti-corruption du Conseil de l'Europe reconnait les progrès effectués sur les hautes fonctions de l'exécutif, mais souhaite des mesures plus fortes de l'Etat français.
L’Assemblée nationale débute ce mercredi l’examen d’un texte de la majorité qui prévoit de faire entrer deux élus au Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Il risque de mettre à mal l’indépendance de l’autorité macro-prudentielle, pointent les détracteurs de la démarche.
Plus de 50% des contrôles effectués dans le secteur de l’immobilier, du luxe et des domiciliataires présentaient au moins une anomalie concernant leurs obligations de vigilance dans le cadre de la prévention de ce type de fraude économique.
Ne suivant pas l’avocat général, la cour suprême estime l’analyse de la cour d’appel de Paris comme faisant partie «des interprétations possibles et raisonnablement prévisibles».
La société familiale du milliardaire américain Frank McCourt a obtenu une décision de justice ordonnant la détention de Lars Windhorst, l’homme d’affaires allemand impliqué dans le scandale H2O Asset Management, pour manquement aux obligations de divulgation d’actifs dans le cadre d’un litige portant sur une entreprise de saut d’obstacles, rapporte le Financial Times. Cette décision signifie que si Lars Windhorst se rend aux Pays-Bas, il pourrait être arrêté. La décision de justice n’est assortie d’aucun mandat d’arrêt international.
La plateforme, qui n’est pas enregistrée en tant que prestataire de service sur actifs numériques, est placée, depuis novembre 2023, sur la liste noire du régulateur.