Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
A la faveur de sa stratégie d’assouplissement monétaire non conventionnelle menée dans les années 2010, la banque centrale est devenue une baleine sur le marché des fonds indiciels cotés d'actions japonaises.
Les principaux indices ont grimpé dans la séance, sur fond de baisse du yen et de perspectives de relance fiscale. Les anticipations de hausse des taux sont repoussées de plusieurs mois.
Les investisseurs n’ont cependant pas modifié leurs anticipations de politique monétaire pour l’automne. Ils restent davantage préoccupés par un possible renversement de Shigeru Ishiba au sein du Parti libéral-démocrate.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a tenu un discours assez restrictif, qui a pu surprendre ou contenter les investisseurs selon qu’ils croient ou non en un retour de l’inflation au Japon. Les pénuries de main-d'œuvre pourraient être un facteur de stabilisation des hausses de salaires et de prix.
Les taux longs japonais continuent d’être sous pression après l’inflation de juillet et l’échec du parti au pouvoir aux élections estivales à la Chambre haute. La baisse de la demande internationale pèse aussi sur ces obligations.
Le taux imposé aux importations japonaise aux Etats-Unis est fixé à 15%, contre une menace initiale de 25%, y compris pour le secteur automobile qui s'envole à la Bourse de Tokyo.
Le premier ministre japonais Shigeru Ishiba a subi une défaite relative aux élections sénatoriales de dimanche. Mais rares sont ceux qui envisagent une démission du gouvernement en pleines négociations commerciales sur les droits de douane avec les Etats-Unis.
Si aucun accord n’était trouvé, les «tariffs» annoncés lors du «Liberation Day» pourraient ne s’appliquer qu'à partir du 1er août, et non plus le 9 juillet. Mais l’incertitude prolongée finira par coûter aux Etats-Unis et au commerce mondial.
Les sociétés de gestion et les banques interrogées par L’Agefi ont fortement remonté leurs anticipations sur l’euro-dollar. Elles ont en revanche peu touché à leurs prévisions de taux au cours du mois de juin.
Invité au Forum des banquiers centraux de Sintra, le président de la Fed Jerome Powell a appelé à attendre de voir les effets des droits de douane avant de prendre des décisions, repoussant potentiellement un peu plus loin la première baisse de taux américains. Ses homologues des grandes banques centrales ont également mis en exergue la gestion des risques inhérente à leur fonction.