Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Berkshire Hathaway a investi en 2020 dans cinq maisons de négoce. Signe de son enthousiasme pour les actions nippones, le milliardaire relève sa participation.
La banque centrale nippone doit concilier une sortie de sa politique monétaire avec la stabilité des marchés financiers, une inflation dont la dynamique est tout sauf assurée, et un volume écrasant de dette d’Etat.
Les prévisions convergent, au fur et à mesure que les banques centrales se rapprochent de leur taux terminal, avec des différences sur les conséquences.
Auditionné pendant près de trois heures devant le Parlement japonais qui doit approuver sa nomination, Kazuo Ueda, le candidat au poste de gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a mis en garde contre toute solution magique pour produire une inflation stable et normaliser la politique tout en se tenant au scénario actuellement avancé par l’institution.
Le déficit commercial du Japon s’est creusé pour atteindre un niveau record de 3.497 milliards de yens en janvier (24,4 milliards d’euros), après 2.199 milliards de yens le même mois un an plus tôt (+59%), alors que le consensus craignait un écart de 3.871 milliards.
La croissance japonaise a rebondi au dernier trimestre 2022, comme prévu, mais moins fortement qu’attendu. D’un trimestre sur l’autre, la croissance a progressé de 0,2 %, le consensus tablant sur 0,5 %. Les facteurs domestiques ont peu joué : la consommation (+0,5 %) a certes tiré la croissance, mais l’investissement résidentiel (-0,1 %) et non résidentiel (-0,5 %) ont baissé. Les exportations, en hausse de 1,4 %, ont contribué de 0,3 % à la croissance, un chiffre en hausse grâce au renforcement du yen et à la baisse des prix des intrants.
Le choix du prochain gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) éclaire la difficulté de la tâche qui attend le successeur de Haruhiko Kuroda, encore en poste jusqu’au 8 avril. Deux des trois favoris (Hiroshi Nakaso et Masayoshi Amamiya) ont décliné l’offre du gouvernement japonais, qui doit proposer un candidat à l’approbation des deux chambres du Parlement dans les prochains jours. Le choix s’est finalement porté sur Kazuo Ueda, un chercheur qui a siégé au conseil de la Banque du Japon de 1995 à 2005. Il ne faisait pas partie des favoris. «Les informations sont rares sur la position de Kazuo Ueda sur le contrôle de la courbe des taux», écrivent les stratégistes de Société Générale, qui rappellent que «dans un article paru dans les médias japonais l’année dernière, Kazuo Ueda avait mis en garde contre une augmentation prématurée des taux après l'échec des précédentes hausses de taux par le passé».