Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L'institution nippone a annoncé ralentir le rythme de réduction de ses achats obligataires à partir d’avril 2026, afin de garantir la stabilité du marché.
La banque centrale compte lever le pied sur les rachats d'obligations à partir d'avril 2026 en passant d'un rythme de diminution de 400 milliards de yens par trimestre à 200 milliards.
La Banque centrale nipponne pourrait faire des annonces sur son programme d’achat de JGB, tandis que le ministère des Finances réfléchirait à modifier son programme d’émissions.
La demande pour les obligations d'Etat à 40 ans a été particulièrement faible lors des enchères du 28 mai, quelques jours seulement après un pic de vente sur le marché secondaire.
Le rendement des emprunts d'Etat japonais à 30 ans flambe depuis un mois et n'a jamais été aussi élevé au cours de ce siècle. Un point de vigilance pour les marchés mondiaux. En raison de la taille des positions spéculatives financées grâce au yen, toute secousse au Japon pourrait en effet avoir de lourdes conséquences pour la valorisation des marchés mondiaux.
Le PIB réel a chuté plus vite que prévu à cause de la consommation et des exportations. Les données et les perspectives liées aux droits de douane américains augmentent les défis pour les décideurs politiques, sur le plan budgétaire et monétaire.
L’accord américain avec le Royaume-Uni jeudi, le premier depuis le Liberation Day du 2 avril, a ravivé l’espoir des marchés autour des droits de douane imposés par les Etats-Unis. A Genève, Washington rencontrait Pékin ce week-end. La Maison-Blanche annonce un «accord», mais n'en donne pas les détails.
A défaut d'une hausse de taux, les investisseurs attendent des éclaircissements sur la position de la banque centrale japonaise vis-à-vis de l’environnement macroéconomique.
Le Topix a perdu quasiment 10% en une semaine. Les investisseurs se réfugient dans le souverain local, dont le rendement a reculé de 30 points de base sur la même période.
Le gouverneur Kazuo Ueda a expliqué, lors de la dernière réunion de politique monétaire, que son institution rencontrait des difficultés pour estimer l’effet de la guerre commerciale sur l’économie japonaise.
Les prévisionnistes de L’Agefi ajoutent une baisse de taux à trois mois en zone euro, et une à six mois au Royaume-Uni, tout en diminuant leur prévisions de taux longs sur les Etats-Unis.
La vigueur des dernières statistiques - l’inflation, la croissance, les PMI, ou encore les prix à la sortie d’usine - pourrait forcer la Banque du Japon à relever ses taux plus vite, voire plus haut.
En 2024, les investisseurs ont reconnu un changement de régime dans l'économie japonaise, comme en témoigne le Nikkei 225 qui a atteint son niveau le plus élevé en mars, après 35 ans. Contrairement au consensus initial du marché, une légère inflation s’est poursuivie, l’inflation des prix à la consommation restant supérieure à l’objectif d’inflation de 2 % de la Banque du Japon, ce qui a conduit à la décision de mettre fin, en mars, à une politique de taux d’intérêt nuls qui durait depuis huit ans. Cette décision a été suivie d’une hausse des taux en juillet et d’une en janvier 2025.