Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le taux de change de la monnaie nippone s'est installé au-dessus de 160 pour un dollar. Certains analystes s'attendent à une possible intervention du ministère des Finances à court terme, et à un soutien monétaire de la Banque du Japon fin juillet.
Dans le cadre de la réforme de son marché, le gouvernement soutient les gérants "émergents" et adhérant aux Principes pour l'investissement responsable.
Alors que cela pourrait contrarier la banque centrale, les marchés continuent à vendre les taux japonais. Celui à 10 ans ayant dépassé 1% pour la première fois depuis onze ans.
Avec un PIB qui cale, la tâche de la Banque du Japon se complique. La contraction des dépenses des ménages et des entreprises remet en cause l’hypothèse de plusieurs hausses de taux cette année.
Le dollar-yen a fait le yoyo sur deux jours, de 156,41 à 153,68 puis 154,70. Et cette mauvaise publication liée au ralentissement de la consommation va retarder tout resserrement monétaire supplémentaire de la Banque du Japon (BoJ).
Le Trésor américain a apporté son soutien tacite au Japon et à la Corée du Sud en vue d'une éventuelle intervention sur le marché des changes. La faiblesse du yen inquiète aussi Pékin.
Très en vue ces derniers mois, le marché boursier nippon suscite également des doutes. Le flux de capitaux étrangers est peut-être arrivé trop vite et trop fort, réduisant déjà le potentiel de revalorisation des cours. La bataille contre la désinflation reste aussi entière.
La nouvelle politique monétaire de la Banque du Japon commence à être transmise sur les marchés interbancaires et obligataires. Mais le yen reste volatil.
Leur prédominance dans les CLO américains a cessé à partir de 2019, ce qui aurait sinon représenté un danger avec le relèvement des taux par la Banque du Japon.
L'institution fait passer son taux directeur en positif, mais reste accommodante. Elle devra, à l’avenir, se poser la question de la réduction de son bilan, après 14 années d’achats d’actifs.
La banque centrale du pays a relevé ses taux pour la première fois depuis 2007 tout en les laissant proches de zéro alors que l'inflation est repassée au-dessus de 2%.
Si la probabilité d’un assouplissement dès le 12 juin a diminué avec l’inflation CPI du 12 mars, le principe n’est pas remis en doute. Les marchés scruteront particulièrement les «dots» des gouverneurs sur le nombre de baisses de taux en 2024.
La probabilité de marché d'une hausse de taux au 19 mars, un jour avant l'annonce, est de 50%. Une évolution sur d’autres instruments de politique monétaire est aussi attendue.