Le géant des télécoms américain a émis 2,25 milliards d'euros et réalisé la plus importante transaction depuis sept ans sur ce segment, qui bénéficie aussi de la forte liquidité sur le marché obligataire.
L’agence de notation américaine a abaissé la note de la France au niveau A+. Les marchés anticipaient largement cette décision. Le taux des emprunts d’État français ne devrait pas réagir.
Ce contrat «future» sur la dette UE a coté pour la première fois mercredi 10 septembre, neuf mois après celui lancé par ICE. Il ambitionne de devenir la référence. Pour l’UE, il s’agit d’une étape supplémentaire dans la constitution d’un marché de la dette.
La banque française a levé fin août 750 millions d’euros qui seront fléchés vers des actifs dans la défense et la sécurité, au nom d’un nouveau label « European Defence Bond » développé avec Euronext.
Les rendements des OAT se sont stabilisés et la Bourse de Paris a légèrement progressé. Le spread avec l’Italie s’est brièvement inversé, mais en raison d’un effet technique. La décision de Fitch concernant la note de la France, attendue vendredi 12 septembre, est déjà intégrée dans les prix.
A court terme, si le risque politique est un handicap, la forte demande pour la classe d’actifs pourrait resserrer davantage les spreads, selon les stratégistes. Mais ces derniers anticipent un écartement d’ici la fin de l’année. Le marché ne prenant pas suffisamment en compte les risques présents.
Le gouvernement de François Bayrou devrait tomber lundi après le vote de confiance à l’Assemblée nationale. La nouvelle incertitude politique et budgétaire qui en résultera inquiète un peu plus les marchés, mais pas au point d'imaginer des risques extrêmes.
Les prévisionnistes sondés par L’Agefi ont davantage touché à leurs prévisions de taux début septembre que début juillet. Ils repoussent la dernière baisse de la Banque centrale européenne à la fin de l’année plutôt qu’en septembre, et voient la Fed relancer prochainement son assouplissement, en parallèle d’une repentification de la courbe.
Le Panel Crédit de L’Agefi n’est plus aussi enthousiaste qu’à la veille de la période estivale. Si les fondamentaux et les flux de capitaux demeurent des soutiens solides, les valorisations inquiètent.
Les obligations souveraines à long terme ont subi une nouvelle correction violente début septembre. Les facteurs fondamentaux comme les facteurs techniques ne permettent pas d’envisager un changement de la tendance.
Les investisseurs ont continué à soutenir les obligations françaises avant le vote de confiance attendu lundi : pour la première adjudication depuis l’annonce de François Bayrou, l’Agence France Trésor a pu emprunter 11 milliards d’euros dans d’assez bonnes conditions malgré un taux de sursoucription bien au-dessous de la moyenne des derniers mois.
Les émissions de dette ont atteint un nouveau record quotidien sur le marché primaire de la zone euro, avec notamment deux transactions réalisées par l’Italie et le Royaume-Uni malgré les tensions sur les marchés de taux.
Des analystes se sont alarmés de spreads trop serrés sur les dettes Additional Tier 1, à des niveaux historiquement bas, estimant que les investisseurs en quête de rendement via ces obligations Cocos sous-estimaient les risques en cas de crise. Des alertes à nuancer selon certains professionnels.
Le rendement des Gilts à 30 ans se tend à 5,7%, un plus haut depuis 1998, dans un contexte mondial de craintes sur les dettes publiques. Les investisseurs s'interrogent sur la capacité de la ministre des Finances britannique à tenir ses engagements budgétaires.
Le marché primaire obligataire corporate euro a démarré en trombe, dominé par les entreprises tricolores. Les bonnes conditions de financement et la perspective d’une nouvelle impasse politique en France les incitent à accélérer leurs transactions.
La perspective d’une Fed plus accommodante a soutenu les places boursières, notamment Wall Street. Mais les interrogations sur l’indépendance de la Fed et l’imbroglio politique en France ont pesé sur les marchés de taux.