Les credit default swaps ont refait parler d’eux dans la chute de Credit Suisse et lors du bref mouvement de panique autour de Deutsche Bank. Ce produit dérivé à effet de levier, traité sur un marché de gré à gré par nature peu transparent, fait l’objet de critiques acerbes à chaque crise. Méritées ou pas ?
Après le rallye sur les craintes de crise bancaire, les rendements sur les marchés de taux ont fait la moitié du chemin en sens inverse. Mais sans réduction de la volatilité.
Le risque de non-remboursement anticipé est devenu extrême. Ce qui pourrait apporter des bonnes surprises aux investisseurs, au vu des rendements actuels.
Après une correction dans la foulée des craintes sur les bancaires, les dettes subordonnées émises par les entreprises non financières se sont reprises, montrant leur différence.
Dans un entretien exclusif à L'Agefi, Dominique Laboureix, président du Conseil de résolution unique européen depuis fin novembre, juge que la gestion des crises SVB et Credit Suisse ne remet pas en cause le modèle européen.
Le constructeur est désormais noté «investment grade». Il y a toujours plus d’étoiles montantes que d’anges déchus dans les notations. Mais il est trop tôt pour évaluer l’impact de la crise des banques.
Le secteur automobile est en pointe avec désormais un programme d’obligations durables pour Renault et la première émission de green bonds de Stellantis. Mais la transformation est très lente.
La décision du régulateur suisse de privilégier les actionnaires aux porteurs de dette subordonnée lors du sauvetage de Credit Suisse a mis le feu aux poudres sur le marché de la dette.
Les investisseurs anticipent désormais une pause de la Fed et une baisse des taux jusqu’à 4% en fin d’année. Une situation inconfortable dans le contexte d’inflation.