La décision sans précédent du président Donald Trump de vouloir destituer la gouverneure Lisa Cook accroît les craintes de voir la banque centrale baisser ses taux courts pour des raisons politiques au détriment de l’inflation future. Mais les analystes conseillent aussi de parier contre le billet vert, et même contre les taux longs.
Théoriquement orienté sur le thème du marché du travail, le Symposium 2025 organisé par la Fed à Kansas City a finalement surtout abordé les sujets de dominance fiscale et d’indépendance de banque centrale.
Les actions et les obligations françaises ont baissé mardi devant le risque d’un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre. La volatilité revient sur les marchés.
La lettre envoyée à Lisa Cook en vue de sa destitution pour falsification de documents a relancé le débat sur l’indépendance de la banque centrale. Le président des Etats-Unis y verrait une occasion d’obtenir quatre membres sur sept favorables à ses idées plus accommodantes au sein du Board de la Fed.
Les actions et les obligations françaises ont chuté mardi face à un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.
La PBOC a injecté 600 milliards de yuans nets, l’équivalent de 84 milliards de dollars, en août via sa facilité de prêt à moyen terme à un an et des prises en pension inversées. Le montant le plus élevé depuis janvier, notamment afin de garantir le bon déroulement des émissions de dette souveraine.
Le président de la Fed a indiqué dans son dernier discours à Jackson Hole, consacré à l’emploi et à l’inflation, qu’une baisse en septembre était désormais possible. Une déclaration très attendue et vivement saluée par le marché.
La Banque centrale européenne (BCE) a actualisé le 30 juin dernier sa stratégie monétaire redéfinie en 2021, en souhaitant la rendre plus «énergétique» et «agile» pour réagir face aux chocs d’inflation. Probablement pas plus «accommodante». Critiques et interprétations.
Les taux longs japonais continuent d’être sous pression après l’inflation de juillet et l’échec du parti au pouvoir aux élections estivales à la Chambre haute. La baisse de la demande internationale pèse aussi sur ces obligations.
Le gouvernement a moins emprunté que prévu en juillet pour financer le déficit public. Cette bouffée d’air sera de courte durée pour la ministre des finances britannique Rachel Reeves qui doit trouver plus de 20 milliards de livres d’économies d’ici à octobre.
Le rendement de l’emprunt d’Etat allemand à 30 ans a dépassé 3,30%, à un plus haut de 14 ans, entre reconstitution de la prime de terme, relâchement budgétaire et moindre demande des fonds de pension néerlandais.
Les spreads sur le segment le plus risqué du marché crédit européen ont continué de se resserrer. La forte demande soutient ce marché qui offre moins de potentiel au-delà de son rendement.
L'écart entre les emprunts d’Etat français et italiens est passé sous 10 points de base lundi pour la première fois en 20 ans, reflétant les craintes sur la politique et les finances tricolores. A l'heure où Matignon et Bercy vont devoir mettre en musique les efforts budgétaires, cette convergence des taux est aussi le reflet d'une nouvelle hiérarchie des risques.
Le marché des obligations d’entreprises investment grade comme high yield, dollar comme euro, a atteint des niveaux de valorisation extrêmement serrés. La demande est en soutien mais beaucoup s’interrogent sur l’exubérance de la situation.
Les craintes sur l’emploi américain passées, les actions sont reparties à la hausse, soutenues par la perspective d’une prochaine baisse de taux de la Fed.
PGIM vient de lancer deux ETF obligataires gérés activement aux États-Unis : PGIM AAA CLO ETF et PGIM Short Duration Multi-Sector Bond ETF. Le premier, PGIM AAA CLO ETF, investira principalement dans le marché américain des CLO (Collateralized Loan Obligations), notés AAA ou équivalent. Il privilégiera les tranches seniors de CLO bénéficiant des meilleures notations, présentant le niveau de risque le plus faible et des rendements relatifs plus modestes. Cet ETF affiche un coût total (net expense ratio) de 0,19 %. Edwin Wilches, Gabriel Rivera et Connor Byrnes en assureront la gestion.
Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a confirmé mercredi que les Etats-Unis émettront plus de bons du Trésor à court terme dans les prochains mois. De façon «marginale», a-t-il précisé pour ne pas effrayer davantage les investisseurs.
Déjà présent sur les indices en dollars, le fournisseur de données élargit sa gamme avec le lancement de deux nouveaux indices sur l’Europe et le monde, intégrant la possibilité de comparer facilement les performances avec tous les autres indices de crédit.