Le groupe allemand de laboratoires d’analyses a reporté une opération sur des loans, dans un marché encombré et avec des valorisations tendues. Les investisseurs sont plus sélectifs.
Les sociétés de gestion et les banques interrogées par L’Agefi ont fortement remonté leurs anticipations sur l’euro-dollar. Elles ont en revanche peu touché à leurs prévisions de taux au cours du mois de juin.
La correction d’avril est effacée. Le Panel Crédit de L’Agefi est toujours plus optimiste malgré des valorisations tendues et un environnement incertain, mais les rendements sont attrayants et la demande reste soutenue.
L’Autorité européenne des marchés financiers a sélectionné une fintech comme premier fournisseur de données sur cette classe d’actifs au sein de l’Union européenne.
Keir Starmer a finalement soutenu publiquement sa ministre des finances Rachel Reeves, ce qui réduit la pression sur les taux britanniques et permet à la livre sterling et aux actions de se reprendre. Mais la situation budgétaire reste difficile.
L’écart de rendement de la dette italienne avec la référence allemande a basculé sous 100 points de base sur le thème de la convergence des fondamentaux et des ratings. La prime de risque avec la France pourrait encore se resserrer dans les prochains mois.
Les rendements des emprunts d'Etat britanniques ont bondi mercredi, rappelant l’épisode du krach d’octobre 2022. L’absence de soutien du premier ministre Keir Starmer à sa ministre des finances Rachel Reeves a provoqué une correction, les marchés craignant une politique budgétaire moins orthodoxe.
Les volumes émis de dettes bancaires européennes sont en avance sur les tableaux de bord malgré le recul des obligations sécurisées. Les autres segments, notamment la dette subordonnée, se portent très bien.
Les émetteurs high yield continuent de se ruer sur le marché de la dette, profitant des conditions très favorables avant la période estivale. La première émission notée CCC de l'année a même eu lieu cette semaine.
Les actions ont retrouvé leurs plus hauts historiques alors que le risque de récession s’est éloigné. L’Europe a surperformé le marché américain. Mais l’environnement reste incertain. La nouvelle vision du monde, imposée par Donald Trump, se reflète dans les taux et les devises.
Alors qu'une autre enquête judiciaire est ouverte en Belgique, les investisseurs obligataires ne masquent plus leur grogne. Trois semaines après l’émission de 550 millions d’euros d’obligations, celles-ci ont déjà perdu 13%. Soit près de trois années de rémunération.
Le conseil d’administration de la banque centrale américaine a voté mercredi, à cinq voix contre deux, sa proposition pour réduire l’exigence de levier «renforcée» (eSLR) spécifique aux banques systémiques. Elle serait ramenée de 5% à une fourchette de 3,5%-4,5%. L’idée ? Que cette exigence continue à servir de «filet de sécurité» en complément de l’exigence de fonds propres fondée sur les risques, sans être bloquante pour l’intermédiation du marché des bons du Trésor.
Ce fonds, disponible sous forme de Sicav, investira au moins 70% de ses actifs nets dans des ABS, y compris des titres adossés à des créances hypothécaires (MBS).
Le marché primaire européen s’anime depuis le début de l’année avec de nouveaux émetteurs investment grade cherchant à réduire leurs coûts de financement. Une diversification bienvenue pour la classe d’actifs.
Dans son rapport de juin sur la stabilité, l’Autorité européenne fait le point sur les multiples risques pesant sur les acteurs des assurances et des pensions.