Les lignes directrices de l’Esma sur la dénomination des fonds ESG, applicables à tous les produits depuis le 21 mai, ont clarifié le statut des obligations vertes au profit de ce marché. Une petite partie des titres émis nécessiterait une analyse plus approfondie.
Les émissions de «cat bonds» ont déjà battu leur record sur cinq mois avec plus de 15 milliards de dollars. Compte tenu des 5,9 milliards de mai, le niveau de 2024, pourtant exercice record à 18 milliards, est déjà à portée de main. En dépit d’une performance moins bonne pour 2025, les «cat bonds» offrent une forme de couverture par rapport aux autres actifs.
Le marché euro a enregistré un record mensuel d’émissions avec près de 64 milliards émis par des émetteurs IG et plus de 18 milliards par des émetteurs HY.
Après l’adoption du «grand beau projet de loi» républicain à la Chambre des représentants le 22 mai, le vote au Sénat pourrait faire évoluer le texte sur le niveau de certaines aides fiscales. Pas de quoi atténuer les craintes liées au déficit budgétaire des Etats-Unis.
Les actifs risqués ont poursuivi leur reprise, soutenus par l’accalmie relative sur les tarifs douaniers et des données économiques favorables, mais l'incertitude criante sur la situation budgétaire aux Etats-Unis a provoqué des remous sur les taux.
Cinq panélistes sur les 31 interrogés par L'Agefi sont redevenus positif sur la classe d’actifs, profitant de la correction qui n’a pas été totalement effacée. Mais certains s’interrogent sur la rapidité du rebond face à des risques toujours présents.
Les panélistes de L’Agefi mesurent leur enthousiasme sur les taux court terme face à l’incertitude provoquée par les droits de douane de Donald Trump, mais ajustent la partie longue après les soubresauts de mai.
Professeur au Centre de mathématiques appliquées de l’Ecole Polytechnique, membre du Conseil scientifique de l’Institut Bachelier, Charles-Albert Lehalle nous aide à comprendre à quels niveaux de l’investissement peut intervenir l’intelligence artificielle (IA).
La demande reçue pour une émission d’obligations a tout juste couvert l’offre de papier proposée par Ville de Paris, l’entité émettrice de la capitale française.
Les marchés émergents ont rebondi avec l’accalmie sur le front des tarifs douaniers et continuent de battre le marché américain. Mais les évolutions restent disparates. Le Mexique, le Brésil et la Chine font la course en tête.
La demande pour les obligations d'Etat à 40 ans a été particulièrement faible lors des enchères du 28 mai, quelques jours seulement après un pic de vente sur le marché secondaire.
Le marché primaire sur ces instruments a également repris, que ce soit les additional tier 1 (AT1) bancaires ou les hybrides corporate, après quasiment deux mois d’arrêt, avec des conditions de prix serrées.
Le ministère des Finances japonais envisage de réduire la part des emprunts au-delà de 20 ans dans son programme d’émission cette année. Un soulagement pour les marchés.
Le marché primaire obligataire corporate euro a enregistré un quart des volumes émis depuis le début de l’année en quinze jours. L’ensemble du marché obligataire européen a dépassé les 1.000 milliards d’euros d’émissions.
Le président américain souhaite mettre en place des droits de douane de 50% sur les produits importés de l’Union européenne dès le 1er juin prochain. Les actions et les taux réagissent violemment.
Le marché des obligations bleues, ces instruments de dette calqués sur les obligations vertes qui financent l’économie bleue, est une niche de quelques milliards de dollars qui peine à se développer.