La Chambre des représentants a voté jeudi matin la loi budgétaire pluriannuelle nommée par Donald Trump «One Big Beautiful Bill Act» (OBBBA). Les marchés anticipent qu’elle passera bientôt au Sénat, avec le risque inquiétant d’augmenter le déficit de 3.800 milliards de dollars sur dix ans.
Le rendement des emprunts d'Etat japonais à 30 ans flambe depuis un mois et n'a jamais été aussi élevé au cours de ce siècle. Un point de vigilance pour les marchés mondiaux. En raison de la taille des positions spéculatives financées grâce au yen, toute secousse au Japon pourrait en effet avoir de lourdes conséquences pour la valorisation des marchés mondiaux.
De premières transactions ont eu lieu sur la base de prix normalisés par rapport à la correction d’avril. La dynamique de prix étant plus lente que pour l’obligataire high yield, la reprise est plus progressive. Mais l’activité accélère.
Le gestionnaire d’actifs français Qantara Asset Management et la Liquidity and Sustainability Facility (LSF) ont annoncé un partenariat stratégique, lundi 19 mai, dans le but de développer une analyse approfondie sur le segment des obligations souveraines africaines émises en euros (Eurobonds souverains africains).
Les nouvelles émissions d’entreprises à haut rendement ont nettement rebondi ces dernières semaines, profitant de l’accalmie sur le marché, avec parfois des opérations plus risquées et des prix serrés.
La foncière allemande a émis 1,3 milliard d’euros d’obligations convertibles en deux tranches à 5 ans et 7 ans, la transaction la plus importante depuis 2020.
L’assureur-vie s’est aligné sur la politique existante du groupe BNP Paribas, et rejoint ainsi Société Générale Assurances et CNP Assurances qui ont déjà pris cette mesure portant sur les émissions primaires, remarque Reclaim Finance.
L’Inde et le Pakistan doivent désormais négocier les prochaines étapes après cette trêve. Les actions, les obligations souveraines et les devises intègrent cette accalmie dans le conflit le plus dur entre les deux pays depuis 25 ans.
L’accalmie sur le front de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine a permis aux entreprises de venir en masse sur le marché primaire euro pour une journée record cette année.
Printemps pourri pour les actifs risqués. Ils ont tous ont décroché, notamment le crédit avec un net écartement des spreads high yield. Le pétrole et les matières premières ont également souffert des craintes sur la croissance mondiale.
Les obligations sécurisées ont conservé un peu d’avance dans le contexte d’incertitude des dernières semaines. Une normalisation de l’environnement économique pourrait cependant confirmer le retour en grâce des obligations subordonnées Additional Tier 1 (AT1).
Le géant technologique a émis ses premières obligations pour 6,75 milliards d’euros sur un marché primaire euro qui a repris des couleurs. Cette nouvelle transaction d’un émetteur américain prolonge une tendance marquée depuis le début de l’année.
Le net écartement des spreads, après le choc des tarifs réciproques, a quelque peu reconstitué des valorisations devenues très tendues sur la classe d’actifs. Mais les gérants de crédit interrogés par L'Agefi restent prudent.
Les panélistes de L’Agefi n’ont presque pas touché à leurs prévisions de taux pour les Etats-Unis, faisant fi des tarifs douaniers annoncés en avril, comme si les revirements de l’administration Trump devaient permettre de revenir à la situation initiale.
Les tarifs douaniers réciproques plus importants qu’anticipé puis les revirements de Donald Trump, face à la crainte d’un chaos sur les marchés de taux américains, ont ponctué un mois extrêmement volatil, dont l’or est sorti grand gagnant.