Les inquiétudes sur le secteur bancaire aux Etats-Unis, conséquence des hausses de taux de la Fed, vont dans le sens de la banque centrale en limitant l'accès aux prêts accordés aux entreprises. Tout l'enjeu est désormais d'anticiper l'ampleur de ce durcissement.
Tandis que JPMorgan s'efforce de sauver First Republic Bank, le Trésor se dit prêt à d'autres mesures de soutien au secteur pour éviter une contagion de la crise.
En réaction au choc SVB, son dispositif pour sauver les banques américaines s’apparente aux facilités déployées pendant le Covid, et à une forme de quantitative easing (QE).
Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), les investisseurs ont intégré ces dernières semaines le discours plus ferme des grands argentiers.
La réponse européenne à l’Inflation Reduction Act américain et la gouvernance budgétaire mettent en lumière de nombreuses lignes de fracture entre pays de l'Union.
Les prix à la production pour la demande finale (PPI) ont augmenté de 0,7% d’un mois sur l’autre en janvier aux Etats-Unis, un plus haut de sept mois, et bien plus que les prévisions de 0,4%. Les marchés n’ont que modérément réagi à cette nouvelle jeudi après-midi, le S&P 500 et le Nasdaq reculant de 0,6%. Les anticipations de hausse de taux de la Fed sur les marchés de swaps restent stables, aux environs de 5,25%.
Les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès juillet si aucun accord n’est trouvé d’ici là entre la Maison-Blanche et l’opposition républicaine majoritaire à la Chambre des représentants pour relever le plafond de la dette, a alerté mercredi le service du budget du Congrès (CBO).