Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a confirmé mercredi que les Etats-Unis émettront plus de bons du Trésor à court terme dans les prochains mois. De façon «marginale», a-t-il précisé pour ne pas effrayer davantage les investisseurs.
La Réserve fédérale a laissé ses taux inchangés mercredi, pour la cinquième réunion consécutive, mais deux membres dissidents ont voté en faveur d'une baisse.
Chef économiste chez Carmignac, Raphaël Gallardo livre un diagnostic sans concession des politiques menées depuis six mois par l’administration Trump. Elles pourraient être la source de la prochaine crise financière.
Le «deal» noué entre les Etats-Unis et l'Union européenne sur des droits de douane à 15% donne de la visibilité aux entreprises mais risque de pénaliser leurs performances.
Ces achats européens ne pourront pas être faits. Cela tombe bien, les Etats-Unis étant incapables de produire les quantités voulues dans le délai imparti.
Inflation, croissance, Bourse, recettes douanières, dollar faible : le président américain a été bien aidé par la conjoncture des derniers mois. Il a pu d'autant plus facilement tordre le bras à ses partenaires.
La plupart des produits européens seront taxés à 15% par les Etats-Unis mais certains sont totalement exemptés quand d’autres écopent de taux plus élevés. L’accord n’en reste pas moins applaudi par les marchés financiers.
Un responsable politique canadien met dans la balance les actifs investis par ces grands investisseurs institutionnels durant ses négociations des droits de douanes avec le voisin américain.
En nouant une trêve commerciale sur la base de droits de douane à 15%, Tokyo pourrait avoir fixé le standard minimum pour les grands partenaires économiques des Etats-Unis.
Le responsable de la recherche au sein du fournisseur d'indices MSCI revient sur les grandes tendances mondiales pour l’investissement. Il suggère que la baisse simultanée des actions, des bons du Trésor et du dollar américains en avril, pour la première fois depuis 2002, peut être le signe d’un changement structurel.
Le taux imposé aux importations japonaise aux Etats-Unis est fixé à 15%, contre une menace initiale de 25%, y compris pour le secteur automobile qui s'envole à la Bourse de Tokyo.
Scott Bessent veut réduire les exigences en capital des banques pour favoriser les prêts et la croissance sans toutefois mettre en danger la stabilité financière.
La réforme fiscale de Donald Trump induirait une progression des revenus pour les plus aisés qui concentrent près de la moitié de la consommation nationale
Les marchés pourraient mal réagir à l’idée d’un président dépendant de l’exécutif, d’autant plus s’il est nommé cet automne et s’exprime «à la place» de Jerome Powell avant même l’entrée en vigueur de son mandat. Mais encore plus à une éviction anticipée, encore évoquée mercredi.
Hélène Baudchon, cheffe économiste adjointe chez BNP Paribas, propose dans cette tribune une grille de lecture de l'économie américaine et de son évolution possible.
La banque américaine dépasse les attentes des analystes et revoit certains de ses objectifs annuels à la hausse. Son cours de Bourse n'en a cependant pas profité.
Les chiffres annuels cachent un certain redémarrage de l’inflation hors logement et automobile en rythme mensuel. Cela pourrait illustrer un début de l’effet de la hausse des droits de douane, encore compensé par la désinflation sur certaines composantes.
Stimulus au profit des classes aisées et au coût exorbitant d'un côté, relance de l'investissement pour moderniser l'économie de l'autre : tout oppose les stratégies budgétaires des Etats-Unis et de l'Allemagne, estime Didier Borowski, de l'Amundi Institute.
Alors que Donald Trump a annoncé des droits de douane de 30% sur l'Europe, la croissance attendue des bénéfices est à l’avantage des actions américaines par rapport aux européennes, que ce soit pour 2025 ou pour 2026.