Ludovic Phalippou, professeur d'économie financière à la Saïd Business School, Université d'Oxford, livre une analyse toujours critique des rachats à effet de levier.
Ces sociétés profitent de la fenêtre de marché favorable pour allonger leurs maturités. Cela peut passer par des opérations d’extension de maturité sur des prêts, comme Idemia, détenue par Advent.
L'ex-GFI Informatique, racheté par Bain Capital en 2022 dans des conditions difficiles, a trouvé 155 millions d'euros sur le marché du loan pour diminuer d'autant l'exposition de ses banques.
Grisaille pour les gros montages de LBO. De nombreuses opérations – telles que Premium, TDF ou Idemia – sont aujourd’hui à l’arrêt. Le plus souvent en cause : l’ajustement des valorisations et l’absence de financement attractif.
Bien que le financement d'entreprises durables soit de plus en plus courant, il est encore rare que les fonds de capital-transmission, ou LBO, intègrent des objectifs de durabilité de l’article 9 du règlement européen SFDR dans leur stratégie d'investissement.
L'autrichien Wienerberger rachète le gros des actifs du fabricant français de tuiles, passé sous le contrôle de Park Square Capital, Goldman Sachs AM et Barings en 2013.
C’est le montant, en dollars, des dettes de LBO (leveraged buy-out) dans les banques en Europe et aux Etats-Unis, selon Bloomberg. Elles veulent profiter de l’éclaircie du marché high yield depuis octobre dernier pour en refinancer une partie. Signe des enjeux pour le bilan des banques, le refinancement d’une partie de la dette d’acquisition de la branche thé d’Unilever, Ekaterra, opération lancée par CVC l’été dernier, serait proposé avec une décote de 15 % à 20 %. En Europe, où il est question d’augmenter la charge prudentielle de la dette LBO, les banques sont particulièrement attentives aux possibilités d’alléger leur bilan.
Non, le private equity n'est pas une pyramide de Ponzi. Mais certaines valorisations stratosphériques doivent s'ajuster aux nouvelles conditions de marché.
Carlyle cherche à lever 8,5 milliards de dollars pour ce qui serait son plus grand fonds de LBO (leveraged buyout) en Asie, ont indiqué à Bloomberg de sources proches du dossier. La société de capital-investissement a rencontré des investisseurs pour ce sixième fonds ciblé sur la région qu’il souhaite 30% plus gros que le précédent (6,55 milliards de dollars) bouclé en 2018. La société veut mettre l’accent sur les secteurs de la consommation et des soins de santé, après avoir annoncé jeudi l’achat du chinois HCP Packaging (emballages pour le secteur de la beauté) pour environ 1 milliard de dollars. Elle accélère aussi ses investissements en Inde pour lesquels elle a embauché. Les fonds de capital-investissement sur l’Asie-Pacifique ont levé 144 milliards de dollars l’an dernier, 7% de plus qu’en 2020, selon une étude du cabinet Bain & Co. Carlyle cherche par ailleurs à lever un fonds mondial de 22 milliards de dollars qui serait alors le plus important jamais créé.
Le fonds suédois EQT étudie une possible acquisition de l'éditeur de logiciels pour le secteur bancaire Temenos, indique Bloomberg. Les réflexions sont à un stade préliminaire, ajoute l’agence de presse qui indique que ni EQT ni Temenos n’ont souhaité commenter. Si elle se confirme, l’opération constituerait l’un des plus importants rachats avec effet de levier (LBO) de l’année. Coté à la Bourse de Zurich, Temenos capitalise environ 10 milliards de francs suisses (9,4 milliards d’euros). Temenos est l’un des premiers éditeurs mondiaux de logiciels pour le secteur bancaire. Il a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires de 887 millions de dollars (765 millions d’euros) avec une marge d’exploitation (Ebit) de 26%.
Le fonds suédois EQT étudie une possible acquisition de l'éditeur de logiciels pour le secteur bancaire Temenos, indique Bloomberg. Les réflexions sont à un stade préliminaire, ajoute l’agence de presse qui indique que ni EQT ni Temenos n’ont souhaité commenter.
Le groupe américain de capital-investissement Apollo Global Management est entré à son tour dans la bataille pour le rachat de la chaîne britannique de supermarchés Morrisons en déclarant réfléchir à une offre. Le fonds a précisé n’avoir pas encore pris contact avec le conseil d’administration du distributeur. Morrisons a indiqué samedi que son conseil d’administration avait recommandé une offre de Fortress Investment Group d’un montant de 6,3 milliards de livres (7,34 milliards d’euros). L’offre de Fortress, soutenue par l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et Koch Real Estate Investments, est supérieure à celle de 5,52 milliards de livres du groupe Clayton, Dubilier & Rice (CD&R), que Morrisons a rejetée le 19 juin.
Le groupe américain de capital-investissement Apollo Global Management est entré à son tour dans la bataille pour le rachat de la chaîne britannique de supermarchés Morrisons en déclarant réfléchir à une offre. Apollo, qui n’est pas parvenu l’an dernier à racheter Asda, numéro trois du secteur au Royaume-Uni, a dit être à un stade préliminaire de sa réflexion en vue d’une éventuelle offre sur Morrisons. Le fonds a précisé n’avoir pas encore pris contact avec le conseil d’administration du distributeur.
C’est le signe que les investisseurs obligataires ne sont pas encore prêts à acheter tous les titres à n’importe quel prix. La chaîne de surgelés Picard a renoncé vendredi à son projet de refinancement obligataire. Le groupe, contrôlé par le fonds Lion Capital, majoritaire, et la famille Zouari (46,7%), se proposait d'émettre 1,7 milliard d’euros d’obligations à taux fixe et variable, sur des durées de 7 ans et 8 ans.