L’assurtech tricolore, qui compte déjà près de 1.000 polices en portefeuille, s’associe à l’assureur Axeria pour augmenter ses capacités de souscription.
Les renouvellements 2023 ont été marqués par des majorations tarifaires en baisse par rapport aux dernières années et un regain d’appétit des assureurs.
Le secteur financier, plutôt bien équipé, se concentre sur la sécurisation de ses partenaires et fournisseurs et commence à considérer ce savoir-faire comme un service à vendre.
Risques. Les cyberattaques, suivies de la problématique du dérèglement climatique, demeurent les deux principales menaces perçues par les assureurs à horizon de cinq ans, selon la dernière cartographie des risques publiée par l’association professionnelle France Assureurs. Selon cette sixième édition, pour laquelle près de 600 professionnels du secteur ont été interrogés, l’environnement économique dégradé arrive en troisième position (rang sur lequel se situait un an auparavant le risque de catastrophes naturelles exceptionnelles). Le risque de pénurie de matières premières et d’énergie, ainsi que le risque politique mondial se classent au quatrième et cinquième rangs (occupés respectivement il y a un an par les menaces du poids réglementaire et de la dégradation du contexte économique).
La montée des risques liés aux prestataires, notamment via les chaînes d'approvisionnement, reste une source d’inquiétude, selon le baromètre annuel du Cesin en France.
La société américaine de capital-investissement a annoncé vendredi un accord en vue d’acquérir le groupe canadien de logiciels Magnet Forensics pour environ 1,8 milliard de dollars (1,65 milliard d’euros), afin de renforcer son portefeuille d’actifs dans la cybersécurité. Le prix proposé, qui s’élève à 44,25 dollars canadiens par action, fait ressortir une prime de 15,4% par rapport au cours de clôture de l’action Magnet jeudi soir. Thoma Bravo, qui gère plus de 120 milliards de dollars d’actifs, a l’intention de fusionner Magnet avec Grayshift, une entreprise acquise l’an dernier qui propose aux forces publiques des outils de lutte contre la criminalité numérique.