Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Les taux n’ont pas généré sur l’année 2024 la performance que les investisseurs pouvaient espérer avec le début de l’assouplissement monétaire. Ils pourront encore jouer avec les sauts de volatilité l’an prochain.
Les places asiatiques hors Japon ont terminé en hausse. La Reserve Bank of Australia (RBA) n’a toujours pas baissé son taux directeur, et les prix de l’énergie ont évolué en hausse, grâce aux bonnes nouvelles venues des Etats-Unis pour le pétrole, à cause du froid et du risque d’approvisionnement pour le gaz naturel européen.
Le gouvernement japonais montre à nouveau les muscles, tandis que les spéculateurs évaluent à une chance sur deux la probabilité d'une hausse de taux dès décembre.
Le PIB a progressé de seulement 0,9% entre juillet et septembre, contre 2,2% le trimestre précédent. En cause, des événements naturels, et un déclin des dépenses de capex.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont eux aussi retiré une baisse de taux pour la Fed d’ici à six mois. La perspective de déficits budgétaires plus importants les amènent à relever les taux longs, également aux Etats-Unis et au Royaume-Uni désormais.
Coincée entre le désordre politique sur la scène nationale et l’issue incertaine de l’élection américaine, la banque centrale japonaise n’avait aucune marge de manœuvre.
Le carry trade avait semblé marquer le pas après les rachats massifs de positions vendeuses sur le yen cet été. Mais il a depuis repris sa marche en avant.
Au lendemain des résultats législatifs qui ont vu le Premier ministre perdre sa majorité absolue, le Nikkei 225 a lui progressé de 1,8% et les anticipations de hausse des taux directeurs n’ont pas bougé.
Le Parti libéral-démocrate et le Komeito, son partenaire de coalition, n’atteindront pas les 233 sièges nécessaires pour garder leur majorité absolue à la Chambre des représentants.
La cotation inaugurale de Tokyo Metro sera la plus importante depuis 2018 sur le marché nippon, tandis que celle de Hyundai India battra un record historique à Mumbai.