Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Une cour d’appel fédérale a invalidé une grande partie des droits de douane instaurés par le président américain. Ils seront maintenus jusqu’au 14 octobre en vue d’une saisine de la Cour suprême.
Les publications de vendredi ont confirmé une hausse du modérée du PIB au deuxième trimestre, mais aussi un ralentissement de la consommation en juillet et de l’inflation en août.
La décision sans précédent du président Donald Trump de vouloir destituer la gouverneure Lisa Cook accroît les craintes de voir la banque centrale baisser ses taux courts pour des raisons politiques au détriment de l’inflation future. Mais les analystes conseillent aussi de parier contre le billet vert, et même contre les taux longs.
Le président américain avait décidé début août de doubler les taxes douanières sur les produits indiens afin de sanctionner le pays pour ses achats de pétrole russe. New Delhi n’a pas fléchi face à cette menace, et tend même à renforcer ses relations avec Moscou et Pékin.
Les actions et les obligations françaises ont baissé mardi devant le risque d’un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre. La volatilité revient sur les marchés.
La lettre envoyée à Lisa Cook en vue de sa destitution pour falsification de documents a relancé le débat sur l’indépendance de la banque centrale. Le président des Etats-Unis y verrait une occasion d’obtenir quatre membres sur sept favorables à ses idées plus accommodantes au sein du Board de la Fed.
Les actions et les obligations françaises ont chuté mardi face à un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.
Chef économiste chez Carmignac, Raphaël Gallardo livre un diagnostic sans concession des politiques menées depuis six mois par l’administration Trump. Elles pourraient être la source de la prochaine crise financière.
Inflation, croissance, Bourse, recettes douanières, dollar faible : le président américain a été bien aidé par la conjoncture des derniers mois. Il a pu d'autant plus facilement tordre le bras à ses partenaires.
Le premier ministre japonais Shigeru Ishiba a subi une défaite relative aux élections sénatoriales de dimanche. Mais rares sont ceux qui envisagent une démission du gouvernement en pleines négociations commerciales sur les droits de douane avec les Etats-Unis.
Selon Bercy, supprimer deux jours fériés pourrait rapporter 4,2 milliards d’euros par an. Un total qui pourrait refléter, d’après des économistes, le gain de production à long terme, mais pas à court terme. Les recettes correspondantes dépendront surtout des contreparties demandées aux entreprises.
Les marchés pourraient mal réagir à l’idée d’un président dépendant de l’exécutif, d’autant plus s’il est nommé cet automne et s’exprime «à la place» de Jerome Powell avant même l’entrée en vigueur de son mandat. Mais encore plus à une éviction anticipée, encore évoquée mercredi.
Pour le responsable mondial de la recherche au sein de Natixis CIB, la place du billet vert sur les marchés de changes et dans les réserves mondiales est vouée à s’affaiblir, pour des raisons conjoncturelles et structurelles.
Cette nouvelle mesure correspond à une nette hausse par rapport aux 25% imposés jusqu'à présent et elle devrait s'appliquer dès le 1er août prochain. Plusieurs produits devraient toutefois en être exemptés.
La promulgation si rapide du «One Big Beautiful Bill» de Donald Trump marque une rupture avec le contrôle budgétaire habituel des républicains. Ce texte accentuerait les déficits de plus de 5.000 milliards de dollars sur dix ans dans le pire des cas.
Les économistes réunis au Forum de Sintra se sont interrogés sur la politique monétaire et notamment le ciblage de l’inflation, mais aussi sur les problèmes non monétaires de la zone euro qui peuvent freiner ou atténuer les actions de la banque centrale.
Cet important projet de loi, qui prévoit des baisses d'impôts, des réductions de dépenses et une hausse de la dette publique, doit encore être voté par la Chambre des représentants.
Entre hausse de production, chute du dollar et rééquilibrage des flux commerciaux, il n’est pas sûr que les produits agricoles souffrent énormément des tarifs douaniers réciproques imposés par les Etats-Unis et la Chine.
La désescalade entre l’Etat hébreu et la République islamique profite aux marchés alors que le cours de l’or noir abandonne l’essentiel de ses gains des derniers jours.