Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Les émissions ont repris assez vite après le week-end de Pâques sur tous les types de dettes, aussi bien seniors que subordonnées. La demande est forte, entrainant un resserrement des spreads et éloignant les concessions de la part des émetteurs.
Le mot d’ordre «sell-America» est dans toutes les bouches, mais les investisseurs n'ont opéré jusqu’à présent que des réajustements plus ou moins mineurs liés à leur surpondération de longue date sur les actifs américains. Des changements plus structurels seraient plus lents, ne serait-ce que pour des questions de liquidité.
Les spécialistes de Bloomberg Economics ont développé, à partir de deux modèles préexistants, un nouvel indice permettant de mesurer ce degré d’indépendance. Et ces approches valorisent particulièrement les institutions du Vieux Continent.
Le président Donald Trump a annoncé coup sur coup qu’il ne renverrait pas le président de la Fed, après avoir laissé entendre le contraire, et qu’il voulait une désescalade sur les droits de douane avec la Chine. Pas suffisant toutefois pour rétablir une pleine confiance internationale vis-à-vis des Etats-Unis et des actifs américains.
Outre-Rhin, l'attente pour un accord de gouvernement aura finalement été de courte durée. Les partis signataires, conservateurs CDU-CSU et sociaux-démocrates du SPD, ont souligné «les défis historiques» auxquels le pays est confronté. Relancer l’économie par une politique budgétaire inhabituellement expansionniste, et ainsi espérer repousser la montée de l’extrême droite.
L’indice DXY est repassé sous les 100 points et a perdu plus de 10% depuis l’investiture de Donald Trump, dont 2% sur la semaine écoulée ! Outre les craintes accrues sur la croissance américaine, le sentiment de défiance s’accélère à l’égard des actifs américains, et donc du billet vert.
La forte remontée des taux américains depuis le début de la semaine, soutenue mardi par l'éventualité de négociations sur les droits de douane, laissait penser à des prises de profit plutôt qu’à des besoins de liquidité. Mais le mouvement de vente des Treasuries se poursuit.
Les annonces de mercredi soir ne permettent toujours pas d’avoir une vision très claire des tarifs douaniers qui seront réellement appliqués à partir du 9 avril. Les négociations risquent d’être compliquées.
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre.
Les cours du cuivre ont atteint des records mercredi sur les marchés américains. Ils ont baissé à Londres dans le même temps, accentuant la dislocation du marché au niveau mondial.
Pour mieux comprendre les mouvements sur l’inflation et la croissance, les économistes s’apprêtent à regarder d’autres signaux que les indicateurs habituels. La cause ? Le chamboule-tout amorcé par l’administration Trump.
Le prince héritier Mohammed Ben Salman met en place son plan de transformation du pays à la fois sociale, sociétale et économique. Un projet qui passe aussi par le «soft power» et la diplomatie.
L’économiste responsable des pays émergents et de la géopolitique à la direction des études économiques de Crédit Agricole SA nous donne ses clés pour essayer de comprendre la situation géopolitique mondiale.
Le Parlement a rejeté une motion de confiance présentée par le premier ministre Luis Montenegro soupçonné de conflit d’intérêts. De nouvelles élections, les troisièmes en trois ans, pourraient être convoquées en mai.
La remise en cause de la politique commerciale et militaire des Etats-Unis est inextricablement liée à celle du dollar comme monnaie de réserve. Un risque majeur pour les marchés financiers. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les partis du futur gouvernement veulent investir plusieurs centaines de milliards d’euros dans la défense, les infrastructures et l’économie. Le rendement de l’obligation allemande à 10 ans s’envole de près de 26 points de base, à un plus haut depuis juin 2024. Les marchés actions sont à la fête.
Confrontée à la menace renforcée d’un désengagement américain, l’Europe est contrainte d’accélérer les discussions sur les moyens d’assurer sa défense face à la Russie.
Cette feuille de route budgétaire, adoptée mardi à la Chambre des représentants malgré des dissensions entre élus républicains, reprend l’accord de principe qui devrait permettre les mesures phares souhaitées par le président Donald Trump. Mais elle a assez peu de chances d’aboutir.
Arrivé en tête des élections législatives dimanche 23 février avec près de 29% des voix, le parti démocrate-chrétien de Friedrich Merz devra former, avec les sociaux-démocrates, une «grande coalition» majoritaire grâce au report des sièges des petits partis. De quoi assouplir mais pas révolutionner la politique budgétaire.