Détenant 17% de Carmat, Pierre Bastid lui octroie de quoi survivre jusqu'au 30 septembre, date à laquelle le tribunal se prononcera sur son offre de reprise. Celle-ci entraînerait quoi qu'il en soit la liquidation de la société actuelle et la radiation d'Euronext.
Le plan de sauvegarde de la maison mère de SFR a été approuvé par le tribunal des activités économiques de Paris. La nette réduction de la dette, ramenée à 15,5 milliards d’euros, permet d’ouvrir un nouveau chapitre et une nouvelle géographie du capital. De quoi relancer la question de la consolidation du marché des télécoms en France.
Les dirigeants du groupe informatique ont confirmé leurs perspectives pour l'ensemble de l'année et visent toujours une marge opérationnelle d'environ 4%.
La filiale d'Altice France et Bouygues Telecom sont entrés en négociations exclusives pour vendre Infraos, leur coentreprise spécialisée dans les tours télécoms en zones rurales.
L'entreprise landaise, dans le portefeuille de PAI Partners, a décroché l'accord de ses créanciers pour reporter à juillet 2029 l'échéance de ses 520 millions d'euros de prêts et lignes de crédit. De quoi lui laisser le temps de poursuivre son redressement.
Le groupe d'origine irlandaise, bâti à coups de levier et de croissance externe, va passer sous le contrôle intégral de ses créanciers juniors. Sa dette sera ramenée de 9 milliards à 5,1 milliards de dollars, un niveau qui reste coûteux.
La justice a validé le plan de sauvegarde accélérée du prestataire de services aux plateformes pétrolières offshore. La dette du groupe, qui frôlait le milliard d'euros, devrait être ramenée aux alentours de 300 millions.
Comme Entoria avant lui, le courtier grossiste peine à adapter son modèle et ne parvient pas à générer la trésorerie nécessaire pour honorer ses dettes, notamment vis-à-vis des assureurs dont il distribue les produits.
La réglementation CMDI sur laquelle le Conseil et le Parlement européens se sont entendus fin juin apporte deux principales nouveautés : un mécanisme permettant aux plus petites banques d’utiliser les fonds nationaux de garantie des dépôts en amont de certaines résolutions, et une hiérarchisation accrue des priorités de remboursement entre dépôts et dettes «seniors préférées».
Le Liability Management Exercise (LME), mécanisme de restructuration de la dette assez courant aux Etats-Unis, a de plus en plus le vent en poupe dans l'Hexagone. Noam Ankri, associé en restructuring au sein du cabinet Ashurst, en décrypte les ressorts.
Le groupe de loisirs lance une revue de ses options stratégiques et anticipe des évolutions actionnariales. Gilbert Dupont envisage différents scénarios d’OPA, favorables aux minoritaires.
L’ex-AccorInvest a émis pour 1,25 milliard d’euros de dettes obligataires en plusieurs tranches sécurisées et conclu pour 950 millions de facilités bancaires, dernière étape d’une remise en ordre de ses financements à court et à long terme. De quoi aussi lui permettre de se recentrer sur l’Europe et conclure de nouveaux arbitrages d’actifs.
Après une période de sursis post-Covid, financée en partie par les prêts garantis par l’Etat (PGE), de nombreuses entreprises sont aujourd’hui confrontées à des vents contraires dans un contexte national et international incertain. Certains secteurs ont été touchés en premier, notamment la construction, la distribution, l’industrie…, maintenant la finance, avec des leveraged buy-out (LBO) fragilisés.
Le président du tribunal des activités économiques de Paris détaille pour L'Agefi les transformations de la justice consulaire, où il s'efforce d'accroître les règlements à l'amiable des dossiers de restructurations d'entreprises et de litiges commerciaux.
Le fonds de private equity propose aux créanciers du gestionnaire de maisons de retraite de convertir 36% de la dette en leur donnant accès à 33% du capital.
Le serpent de mer d'un désengagement de SFR refait surface. Altice France envisagerait de se séparer de son principal actif dans les télécoms. Plusieurs repreneurs potentiels étudieraient le dossier qui pourrait être valorisé 30 milliards d’euros.
Le chiffre d'affaires du groupe pourrait atteindre 10 milliards d'euros dans trois ans grâce à des acquisitions. Les discussions avec l'Etat portant sur la cession de l'activité Advanced Computing se poursuivent.