Il manque à la monnaie unique un stock d'actifs suffisamment bien notés et liquides pour servir de refuge aux investisseurs mondiaux en période de stress des marchés. L'idée d'une mutualisation partielle des dettes souveraines refait surface.
Cette nouvelle mesure correspond à une nette hausse par rapport aux 25% imposés jusqu'à présent et elle devrait s'appliquer dès le 1er août prochain. Plusieurs produits devraient toutefois en être exemptés.
La promulgation si rapide du «One Big Beautiful Bill» de Donald Trump marque une rupture avec le contrôle budgétaire habituel des républicains. Ce texte accentuerait les déficits de plus de 5.000 milliards de dollars sur dix ans dans le pire des cas.
A partir du 1er août, les produits brésiliens seront taxés à hauteur de 50%. Une sanction plus politique qu’économique, alors que la première économie d’Amérique latine affiche un déficit commercial avec les Etats-Unis, mais les deux pays s’affrontent sur le terrain agricole. Le real en a durement pâti.
En tant que premier créancier mondial, l'Asie est particulièrement bien placée pour mener la prochaine vague de diversification de capitaux dans un contexte de perte de confiance dans «l'exceptionnalisme américain», c’est-à-dire la domination mondiale du dollar américain et la sécurité des actifs libellés dans cette devise.
L’annonce de droits de douane de 50% sur le cuivre a fait flamber le métal à New York. Les arbitrages de marché liés aux anticipations de hausse des prix, qui avaient disloqué les cours de part et d'autre de l'Atlantique, ne sont plus possibles.
Le premier semestre a été positif pour les actions des entreprises sous-évaluées et pour celles profitant d'un euro fort. Au deuxième semestre, le momentum pourrait être plus diversifié.
La métropole japonaise espère placer le premier papier ayant obtenu le futur certificat de la Climate Bond Initiative en matière d’adaptation et de résilience climatique.
Les risques n’ont pas disparu, notamment sur les marchés de dettes souveraines, malgré l’apaisement relatif des tensions sur les tarifs douaniers américains.
Le cours du métal rouge s'envole sur le marché américain alors qu'il recule à Londres dans la perspective de la mise en place de taxes commerciales nettement plus élevées qu'anticipé.
Elles ont reculé de 1,4% en mai, ce qui est plus que prévu par les économistes, avec une chute des exportations vers les Etats-Unis pour le deuxième mois consécutif.
La Reserve Bank of Australia a laissé son principal taux directeur inchangé, contre toute attente. Le marché anticipe une prochaine baisse en août et a réduit ses prévisions pour la fin de l’année.
La devise a bénéficié sur la première partie de l’année de l’avance prise par le pays en matière de défense avant que le thème des tarifs douaniers ne prenne le relais et que la banque centrale suédoise se montre plus accommodante.
Les négociations entre Européens et Américains seraient proches d'aboutir. Plusieurs pays dont le Japon ou la Corée du Sud pourraient se voir imposer des droits supplémentaires à compter du 1er août.
Si aucun accord n’était trouvé, les «tariffs» annoncés lors du «Liberation Day» pourraient ne s’appliquer qu'à partir du 1er août, et non plus le 9 juillet. Mais l’incertitude prolongée finira par coûter aux Etats-Unis et au commerce mondial.
Le groupe allemand de laboratoires d’analyses a reporté une opération sur des loans, dans un marché encombré et avec des valorisations tendues. Les investisseurs sont plus sélectifs.
Les experts de Natixis IM explorent pourquoi les actifs privés continueront dans la durée à jouer un rôle prépondérant dans la construction de portefeuilles.
Jusqu’à présent, le marché américain a surmonté tous les chocs. Mais entre l’effet des droits de douane et la hausse de la dette, il a perdu de son attractivité.
Le cartel a annoncé ce week-end une augmentation de sa production plus importante que prévu à partir d’août, sans pour autant entraîner de repli marqué du cours de l’or noir.
Les sociétés de gestion et les banques interrogées par L’Agefi ont fortement remonté leurs anticipations sur l’euro-dollar. Elles ont en revanche peu touché à leurs prévisions de taux au cours du mois de juin.
La correction d’avril est effacée. Le Panel Crédit de L’Agefi est toujours plus optimiste malgré des valorisations tendues et un environnement incertain, mais les rendements sont attrayants et la demande reste soutenue.
Les actions pèsent désormais 51% des portefeuilles, comme en début d’année. Néanmoins, les allocataires interrogés par L'Agefi restent neutres sur cette classe d’actifs par rapport à leurs propres benchmarks. La poche de cash est au plus bas.
Le Panel des gérants actions interrogés par L'Agefi table sur une progression de 3% du CAC 40 et de l’Euro Stoxx 50, tandis que le S&P 500 et le Nikkei devraient céder respectivement 2% et 1%.
Dans un contexte très incertain marqué par les tensions commerciales et géopolitiques, le marché locatif peine à redémarrer alors que l’investissement commence à montrer des signes de reprise.
Le texte porté par le député Romain Daubié facilite les transformations d’immeubles tertiaires en logements. Si de nouvelles dispositions sont saluées par le secteur immobilier, les acteurs pointent une boîte à outils imparfaite.
Certains immeubles laissés vacants donnent l’occasion à leurs propriétaires d’accueillir pour un temps limité des événements culturels, manifestations associatives, mais aussi des artistes, travailleurs indépendants, artisans… Derrière cette mise à disposition, il s’agit aussi d’étudier les usages du bureau de demain.
La Cour des comptes dresse, dans un rapport publié le 3 juin 2025, un constat sévère sur la mise en œuvre du DPE réformé en 2021. Son rapport sonne comme un avertissement, estiment Anne Petitjean avocate associée, et Timothée Carpentier, avocat, tous deux chez Herbert Smith Freehills Kramer.