La Commission veut créer un fonds de 400 milliards d'euros dans le cadre de son budget. Mais pour le chancelier allemand, les emprunts fédéraux réalisés lors du Covid-19 ne doivent pas devenir la norme dans un monde instable.
Les entreprises ont émis un montant de 310 milliards d’euros d'obligations au premier semestre, un record si l'on exclut le millésime 2020 de la période Covid. La volonté des émetteurs d’anticiper les refinancements avec des taux stables et la soif de rendement des investisseurs ont été plus fortes que la volatilité.
Selon Bercy, supprimer deux jours fériés pourrait rapporter 4,2 milliards d’euros par an. Un total qui pourrait refléter, d’après des économistes, le gain de production à long terme, mais pas à court terme. Les recettes correspondantes dépendront surtout des contreparties demandées aux entreprises.
La réforme fiscale de Donald Trump induirait une progression des revenus pour les plus aisés qui concentrent près de la moitié de la consommation nationale
La croissance annuelle des salaires a ralenti à 5% en moyenne sur les trois mois à fin mai outre-Manche. Les pertes d’emplois sont moins alarmantes que prévu malgré une remontée du chômage de 4,6% à 4,7%. Une bonne nouvelle pour la Banque d'Angleterre.
Au surlendemain de la présentation d’un budget 2026 promettant 44 milliards d’euros d’économies et de hausses d'impôt, mais aussi une potentielle censure à l’automne, les investisseurs n’ont pas surréagi dans un sens ni dans l’autre.
Le président américain a évoqué un possible accord commercial avec l’Union européenne et des publications d’entreprises réjouissent les investisseurs après les déceptions de la veille.
Les marchés pourraient mal réagir à l’idée d’un président dépendant de l’exécutif, d’autant plus s’il est nommé cet automne et s’exprime «à la place» de Jerome Powell avant même l’entrée en vigueur de son mandat. Mais encore plus à une éviction anticipée, encore évoquée mercredi.
Si l’amélioration a été légère et pour l’instant ponctuelle en juin sur le marché locatif, la dynamique positive est notable sur l’investissement, qui a doublé entre le premier semestre 2024 et le premier semestre 2025.
Alors que Renault et ASML ont déjà refroidi l'ambiance avec des avertissements, les résultats du deuxième trimestre des entreprises seront placés sous le signe de la guerre commerciale, mais aussi de la vigueur de la monnaie unique face au dollar.
Depuis l’Accord de Paris, les investisseurs exigent des primes de rendement légèrement plus élevées pour les pays dont les émissions de CO₂ progressent, constate la Banque des règlements internationaux.
Hélène Baudchon, cheffe économiste adjointe chez BNP Paribas, propose dans cette tribune une grille de lecture de l'économie américaine et de son évolution possible.
La réglementation CMDI sur laquelle le Conseil et le Parlement européens se sont entendus fin juin apporte deux principales nouveautés : un mécanisme permettant aux plus petites banques d’utiliser les fonds nationaux de garantie des dépôts en amont de certaines résolutions, et une hiérarchisation accrue des priorités de remboursement entre dépôts et dettes «seniors préférées».
Statut écorné, investisseurs plus vigilants, moindre demande : l'annonce d'un train de 44 milliards d'euros de mesures de redressement intervient à un moment charnière pour la France sur les marchés obligataires.
Année blanche, suppression de deux jours fériés, effort demandé aux retraités figurent parmi les principaux remèdes présentés pour atteindre un objectif de 4,6% de déficit en 2026.
Les chiffres annuels cachent un certain redémarrage de l’inflation hors logement et automobile en rythme mensuel. Cela pourrait illustrer un début de l’effet de la hausse des droits de douane, encore compensé par la désinflation sur certaines composantes.
Stimulus au profit des classes aisées et au coût exorbitant d'un côté, relance de l'investissement pour moderniser l'économie de l'autre : tout oppose les stratégies budgétaires des Etats-Unis et de l'Allemagne, estime Didier Borowski, de l'Amundi Institute.
Le PIB a grimpé de 5,2% en Chine entre avril et juin. Cette évolution marque un ralentissement par rapport à une progression de 5,4% enregistrée le trimestre précédent mais dépasse les anticipations des économistes.
Alors que Donald Trump a annoncé des droits de douane de 30% sur l'Europe, la croissance attendue des bénéfices est à l’avantage des actions américaines par rapport aux européennes, que ce soit pour 2025 ou pour 2026.
Dans une lettre publiée sur son réseau social, Donald Trump a marqué une forme d’échec des discussions avec l’Union Européenne sur les tarifs douaniers.
Pour le responsable mondial de la recherche au sein de Natixis CIB, la place du billet vert sur les marchés de changes et dans les réserves mondiales est vouée à s’affaiblir, pour des raisons conjoncturelles et structurelles.
Alors que le rendement des obligations Microsoft est passé sous celui des bons du Trésor américains, et que de nombreux autres émetteurs traitent non loin des dettes souveraines, certains se demandent si les obligations des entreprises les mieux notées n’ont pas aujourd’hui la caractéristique d'actifs refuges.
En temps de stress sur les marchés, la Fed inonde le monde de dollars. Ses contreparties s'inquiètent aujourd'hui du maintien de ce filet de sécurité essentiel à la stabilité financière si Donald Trump décidait d'empiéter sur l'indépendance de la banque centrale.