En reproduisant les mêmes erreurs que par le passé, en cherchant à corseter à l’excès l’innovation, la France court le risque de manquer la nouvelle révolution des cryptoactifs, avertit Hervé Sitruk, président fondateur de France Payments Forum.
Les émissions de «cat bonds» ont déjà battu leur record sur cinq mois avec plus de 15 milliards de dollars. Compte tenu des 5,9 milliards de mai, le niveau de 2024, pourtant exercice record à 18 milliards, est déjà à portée de main. En dépit d’une performance moins bonne pour 2025, les «cat bonds» offrent une forme de couverture par rapport aux autres actifs.
L’investissement a nettement reculé depuis la crise financière et la pandémie de Covid par rapport aux tendances avant ces événements, indique l'OCDE, avec un impact marqué sur la productivité, sauf pour les Etats-Unis.
L’organisation prévoit désormais une progression de 2,9% du PIB pour l’économie mondiale en 2025 après 3,3% l’an dernier. L’économie américaine est la plus affectée par les droits de douane et l’incertitude qu’ils provoquent.
L’indice principal a ralenti en mai à 1,9% en rythme annuel, et l’indice sous-jacent à 2,3%. Ces chiffres sont bien inférieurs aux attentes et à des plus bas depuis de nombreux mois.
Le marché euro a enregistré un record mensuel d’émissions avec près de 64 milliards émis par des émetteurs IG et plus de 18 milliards par des émetteurs HY.
Le concept d’un «unified ledger» ou «shared ledger» réunissant sur une seule plateforme d’échange tous les acteurs de la finance européenne s’est imposé comme la solution à la fragmentation des marchés.
La diminution du taux de dépôt de 2,25% à 2% semble probable pour la réunion du jeudi 5 juin. Les discussions entre gouverneurs sur la suite pourraient cependant devenir rapidement assez tendues. Elles dépendront notamment des scénarios qui seront présentés par les économistes de l’institution.
Après l’adoption du «grand beau projet de loi» républicain à la Chambre des représentants le 22 mai, le vote au Sénat pourrait faire évoluer le texte sur le niveau de certaines aides fiscales. Pas de quoi atténuer les craintes liées au déficit budgétaire des Etats-Unis.
Le point de départ d’un institutionnel qui se lance dans le Private Equity est la taille cible de son programme d’investissement. Plus les montants qu’il va investir seront élevés, plus il pourra amortir le coût d’une équipe professionnelle de Private Equity, et donc plus son programme d’investissement en Private Equity pourra être sophistiqué.
Les actifs risqués ont poursuivi leur reprise, soutenus par l’accalmie relative sur les tarifs douaniers et des données économiques favorables, mais l'incertitude criante sur la situation budgétaire aux Etats-Unis a provoqué des remous sur les taux.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole augmentera encore sa production de 411.000 barils par jour en juillet mais les investisseurs craignaient une hausse encore plus prononcée.
Le candidat d'opposition Karol Nawrocki a remporté l'élection contre Rafal Trzaskowski, le maire libéral de Varsovie et allié du gouvernement dirigé par Donald Tusk. L'indice boursier polonais recule.
Le maintien provisoire de la note «AA-» attribuée à la dette française donnera au gouvernement le temps nécessaire pour mettre au point son budget 2026.
En moyenne, les gérants actions interrogés dans le cadre de l’enquête mensuelle menée par L’Agefi s’attendent à des niveaux d’indices boursiers à horizon 6 et 12 mois supérieurs à ce qu’ils anticipaient avant le «Liberation Day» de Donald Trump.
Cinq panélistes sur les 31 interrogés par L'Agefi sont redevenus positif sur la classe d’actifs, profitant de la correction qui n’a pas été totalement effacée. Mais certains s’interrogent sur la rapidité du rebond face à des risques toujours présents.
Professeur au Centre de mathématiques appliquées de l’Ecole Polytechnique, membre du Conseil scientifique de l’Institut Bachelier, Charles-Albert Lehalle nous aide à comprendre à quels niveaux de l’investissement peut intervenir l’intelligence artificielle (IA).
Les panélistes de L’Agefi mesurent leur enthousiasme sur les taux court terme face à l’incertitude provoquée par les droits de douane de Donald Trump, mais ajustent la partie longue après les soubresauts de mai.
La demande reçue pour une émission d’obligations a tout juste couvert l’offre de papier proposée par Ville de Paris, l’entité émettrice de la capitale française.
Plus de la moitié des gestionnaires interrogés par L’Agefi ont augmenté la part de leur portefeuille consacrée aux actions, la plupart du temps au détriment de la poche cash.
La deuxième économie d’Amérique latine a émis sa première obligation en dollars depuis sept ans avec un coupon de près de 30%, ce qui témoigne encore d'une certaine prudence des investisseurs.
Alors que la BCE rendra sa décision de politique monétaire le 5 juin, les anticipations d'inflation constituent une boussole importante pour l'institution francfortoise, rappelle Michala Marcussen, chef économiste du groupe Société Générale. Du côté des consommateurs, une augmentation des perspectives médianes sur douze mois est constatée.
Les marchés émergents ont rebondi avec l’accalmie sur le front des tarifs douaniers et continuent de battre le marché américain. Mais les évolutions restent disparates. Le Mexique, le Brésil et la Chine font la course en tête.
Le tribunal de commerce de Manhattan a jugé que les décisions d’augmenter les tarifs douaniers prises le 2 avril n’étaient pas conformes à la Constitution. En urgence, une cour d'appel a suspendu la décision de première instance, rétablissant temporairement les droits de douane.
Le projet de loi fiscal de Donald Trump comprend une section qui prévoit d’augmenter progressivement la fiscalité des entités de plusieurs pays réalisant des revenus aux Etats-Unis. L’impact pour les investisseurs et pour les entreprises pourrait être massif.
La demande pour les obligations d'Etat à 40 ans a été particulièrement faible lors des enchères du 28 mai, quelques jours seulement après un pic de vente sur le marché secondaire.