
Patrimoine Online, l’émission des CGP à Lyon – Mars 2024
La rédaction était à Lyon ce mois-ci pour décrypter l’actualité de la gestion de patrimoine. Et cette fois, ce n’est pas un mais deux conseillers en gestion de patrimoine (CGP) qui nous ont ouvert leurs portes : Aymeric Legros et Rémi Dubois, associés fondateurs du cabinet DLCP.
Les trois actualités d’Aymeric Legros & Rémi Dubois
Pour les deux conseillers en gestion de patrimoine, les trois actualités qu’il ne fallait pas louper sont :
- Les valorisations records des bourses mondiales
Début mars, le CAC 40 franchissait les 8.000 points pour la première fois de son histoire continuant à monter, au moins jusqu’à ce tournage. L’indice Nikkei a temporairement franchit le plafond des 40.000 points avant de redescendre. On constate des hausses similaires pour le S&P 500, le Nasdaq ou bien encore le Dax 40.
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- SCPI, SCI : nouvelle vague de dévalorisations à venir ?
Les inquiétudes s’accroissent sur les fonds immobiliers. En mars, deux sociétés de gestion ont annoncé des baisses de prix de parts sur quatre SCPI…qui avaient déjà corrigé l’année dernière. Amundi Immobilier a été la première à dégainer, annonçant corriger le prix de souscription et de retrait d’Edissimo, Rivoli Avenir Patrimoien et Génépierre. Les mêmes qui avaient ouvert la voix, l’été dernier, à une vague de dévalorisations de prix de parts. Quelques jours plus tard, BNP Paribas REIM lui a emboité le pas, avec un ajustement plus symbolique (-1,17%) sur Accimmo Pierre.
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- SCPI en démembrement : l’AMF rappelle les PSI à l’ordre
Début mars, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a présenté les conclusions de contrôles SPOT (supervision des pratiques opérationnelle et thématique) menés auprès de quatre prestataires de services en investissement (PSI) entre avril et août 2023. L’Autorité dit avoir observé une prise en compte «très limitée» de ce type d’investissement qui diffère pourtant beaucoup des SCPI de pleine propriété et dont le mode de souscription, plus complexe, devrait augmenter la vigilance des distributeurs.
En studio : Xavier Hovasse (Carmignac) pour Carmignac Emergents
Xavier Hovasse est gérant actions émergentes chez Carmginac. «L’investissement dans les pays émergents est dans l’ADN d’Edouard Carmignac et donc de Carmignac Gestion», a-t-il souligné. Il gère Carmignac Emergents, «un des fonds phares de la maison, lancé en 1997».En déplacement : Michèle Pappalardo, présidente du comité du label ISR
Ce mois-ci, c’est Mathilde Castagna qui était en déplacement. Elle a rencontré Michèle Pappalardo, la présidente du comité du label ISR pour faire le point sur la nouvelle version entrée en vigueur le 1er mars dernier. La présidente a souhaité revenir sur l’ensemble des modifications, bien plus nombreuses que l’exclusion des énergies fossiles qui a tant fait parler.
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Médicaments non utilisés : jusqu'à 1,7 milliard d'euros gaspillés chaque année selon la Cour des comptes
Paris - Les médicaments prescrits en ville mais non consommés représentent chaque année en France entre 561 millions et 1,7 milliard d’euros, selon une évaluation de la Cour des comptes publiée jeudi qui appelle à identifier les produits les plus jetés et les raisons de ce gaspillage. A ce jour, «les modalités de collecte et de traitement des médicaments non utilisés ne permettent pas de connaître de manière précise les montants et la nature des dépenses de médicaments qui auraient pu être évités», souligne la Cour des comptes. Son évaluation des coûts a été réalisée à partir des quantités de médicaments non utilisés collectées par l’organisme Cyclamed chargé de leur récupération. La facture atteint jusqu’à 1,7 milliard d’euros si le calcul prend en compte tous les médicaments mais elle tombe autour de 561 à 788 millions d’euros si les plus coûteux en sont exclus, détaille la Cour des comptes. Le volume de médicaments jetés et collectés par Cyclamed représentait 8.503 tonnes en 2023. Le potentiel de réduction de ces déchets peut être évalué entre 224 millions à 867 millions d’euros, selon l’enquête conduite par la Cour des comptes. Il est «indispensable que les pouvoirs publics améliorent leur connaissance de l’usage des produits de santé, prescrits, dispensés et remboursés, et comprennent pourquoi certains d’entre eux ne sont pas utilisés», écrit l’instance de surveillance des finances publiques. Elle préconise de s’appuyer sur l’expertise de Cyclamed pour quantifier les médicaments non utilisés, évaluer la proportion des médicaments périmés, identifier les produits les plus gaspillés et en déterminer les raisons afin de «susciter des mesures de prévention». La redistribution des médicaments non utilisés pourrait être, selon elle, «une mesure prometteuse», en particulier pour les médicaments coûteux ou très prescrits. De même, certains dispositifs médicaux (béquilles, fauteuils roulants, déambulateurs etc..) pourraient être réutilisés, remis en état ou recyclés pour récupérer au moins leurs composants, préconise le rapport. Parmi ses autres recommandations pour un meilleur usage des produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux), la Cour des comptes propose d’inciter les industriels à adapter les conditionnements et les délais de péremption. Les produits de santé ont représenté un coût de 36,05 milliards d’euros pour l’assurance maladie en 2023, dont 25,26 milliards au titre des médicaments et 10,79 milliards au titre des dispositifs médicaux. Le gouvernement vise une réduction des dépenses de santé de l’ordre de cinq milliards d’euros l’an prochain. © Agence France-Presse -
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