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Accueil Asset Management Analyses
bourse
Fonds d'investissement

La collecte hebdomadaire des fonds monétaires ralentit mais reste élevée

Les investisseurs y ont placé plus de 500 milliards de dollars depuis le début de l’année.

Gestion d'actifs
Le retour des garanties en capital est-il une menace pour la gestion d’actifs ?
Rémunération
Rémunération et ESG, le duo gagnant
Pays émergents
La tech privée en Chine a-t-elle encore un avenir ?
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31/03/2023
Numérique

Les difficultés de Meta peuvent-elles inquiéter pour l’avenir du métavers ?

par Pauline Llandric, gérante du fonds Axa WF Metaverse chez Axa Investment Managers
P6-Thomas-Giudici,-Responsable-de-la-gestion-obligataire-.jpg
31/03/2023
Restructurations

Le sauvetage de Credit Suisse est-il un bail-out ?

par Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire chez Auris Gestion
Réjane Reibaud
31/03/2023
Gestion d'actifs

Aubaine ?

L'édito de Réjane Reibaud, rédactrice en chef de L'Agefi alpha.
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31/03/2023
Gouvernance

L’AFG se félicite du renforcement du dialogue actionnarial

Le sociétés de gestion votent de plus en plus aux assemblées générales, notamment hors Europe. L’AFG confirme son attachement à la tenue d’AG physiques.
impact investing
31/03/2023
Marchés obligataires

Une obligation à impact sur cinq ne répond pas aux exigences minimales de durabilité, selon une étude

Près de 20% des 804 obligations à impact analysées par Insight Investment ne respectaient pas les critères minimaux de durabilité.
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30/03/2023
Nominations

Mirova veut se renforcer aux Etats-Unis

L'affiliée de Natixis IM a nommé sa directrice des opérations et du développement comme directrice générale de Mirova US.
30/03/2023
Nominations

Delubac AM recrute un second gérant de Meeschaert AM

Guillaume Chaloin a pris la direction des gestions actions.
ESG
24/03/2023
Grand angle

La productivité, un casse-tête pour la gestion extra-financière

La notion de productivité pointe directement le volet «social» de l’approche ESG. Les gérants imaginent de nouvelles grilles d’analyse.
UBS
20/03/2023
Banque

UBS prend une place hors norme en absorbant Credit Suisse

Le rachat de son rival conforte UBS au premier rang mondial de la gestion de fortune. Une revanche pour ce rescapé de la crise de 2008.
Numérique - vague données data
15/03/2023
Gestion d'actifs

Gérants et analystes vont utiliser encore davantage de données alternatives

Selon une étude de la fintech Exabel, gérants de portefeuilles et analystes d'investissement s'intéressent aux données tirées des dépenses de consommateurs dont ils estiment qu'elles peuvent donner un avantage informationnel supplémentaire.
Parlement européen
13/03/2023
Réglementation

L’Eltif fait peau neuve

Le Parlement européen a voté mi-février la révision du règlement Eltif, donnant à ce fonds de long terme une attractivité nouvelle.
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28/02/2023

Amundi veut croire à un avenir prometteur pour les cryptomonnaies

Malgré les nombreuses faillites et scandales de ces derniers mois, Amundi infléchit sa position sur les cryptomonnaies et se montre optimiste concernant la capacité du secteur à aller au-delà des simples promesses.
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22/02/2023

Les fonds d’infrastructure sont plus que jamais portés par la transition énergétique

Face à des besoins colossaux et une offre abondante, les investisseurs doivent cependant être en mesure de pouvoir répondre à la demande.
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17/02/2023

Plus de 30.000 hedge funds opèrent dans le monde, selon une étude

SigTech, fournisseur de technologies et de services pour hedge funds, s’est penché sur l’état de l’industrie des hedge funds. Dans une étude publiée ce mercredi et basée à la fois sur les données de Preqin et de gérants de hedge funds, SigTech a dénombré 30.077 hedge funds opérant dans le monde à fin 2022. Sur ce total, 938 ont été lancés en 2022, soit le niveau le plus faible depuis 2010 (870 lancements) d’après l’étude.
Reporting ESG - Les entreprises saisies de vertige
09/02/2023
ESG

Reporting ESG : les entreprises saisies de vertige

La directive CSRD impose à partir de 2025 un cadre élargi de reporting sur leur durabilité.
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08/02/2023
ETF

La gestion indicielle a poursuivi sa croissance en 2022

Hors effet marché, la croissance organique des ETF a atteint 8% dans le monde l'an dernier
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07/02/2023

Les banques privées prennent le tournant de la technologie à marche forcée

Les investissements technologiques des banques privées sur l’ingénierie patrimoniale ou le conseil n’est pas encore massif, constate l’étude European private banking 2023 de McKinsey.
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06/02/2023

Les fonds européens réticents à mettre l’IA en avant, selon l'Esma

L’industrie de la gestion d’actifs n’a pas attendu l’intelligence artificielle (IA) développée par Open AI, Chat GPT, pour tenter de tirer profit des opportunités de l’IA. Des fonds, notamment dans la gestion quantitative, se sont construits sur l’usage de l’IA, d’autres sur la thématique sans reposer sur des outils qui en sont issus pour autant.
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30/01/2023

Fonds actions françaises : le long déclin

Entre 2000 et 2023, le nombre de fonds investis exclusivement en actions françaises a été divisé par six. Zone euro, baisse d’intérêt, rationalisation de gammes, les explications sont nombreuses.
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23/01/2023

Le non-coté en quête de levier

Les fonds doivent composer avec une dette moins accessible et plus coûteuse. Certains s’en passent en attendant des jours meilleurs
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18/01/2023

Les grandes agences de notation ESG ont la main légère, selon une étude

Les entreprises seraient davantage notées sur leurs promesses que leurs résultats ESG, ce qui induirait les investisseurs responsables en erreur.
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17/01/2023

L’Europe lance la bataille des rétrocommissions dans la finance

L’Union européenne va-t-elle interdire les rétrocessions dans la vente de produits d’investissement? L’idée bénéficie du soutien de poids de la commissaire européenne aux Services financiers. Mairead McGuinness l’a fait savoir dans une lettre adressée le 21 décembre à l’eurodéputé conservateur allemand Markus Ferber, et rendue publique par Reuters. La mesure pourrait faire partie du paquet législatif de l’exécutif communautaire destiné à encourager la participation des investisseurs particuliers aux marchés de capitaux, attendu pour le deuxième trimestre. Le sujet n’est toutefois pas encore tranché au sein de la Commission, précise la commissaire irlandaise. Le chemin reste long avant une mise en œuvre. Si elle venait à être proposée par Bruxelles, la mesure aurait, dans les mois suivants, à être validée par Parlement européen, et par le Conseil des 27 Etats membres. A Bruxelles, lobbyistes du secteur financier, associations d’épargnants, eurodéputés et gouvernements affûtent leurs arguments pour défendre - ou dénoncer - cette pratique qui permet aux distributeurs d'être rémunérés par le gérant dont ils vendent les produits. Pour Mairead McGuinness, l’interdiction de ces «inducements» - soit tout avantage retiré ou rémunération perçue par un prestataire en provenance d’un tiers producteur dans la vente de produits financiers dans l’Union européenne - permettrait tout d’abord de réduire drastiquement les coûts auxquels sont confrontés les investisseurs particuliers. «Les produits sur lesquels des ‘inducements’ sont payés sont - en moyenne - environ 35% plus chers (..)» et sont souvent «inadaptés», explique-t-elle, étude de la Commission à l’appui. «A l’inverse, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, où une interdiction a été décidée, les coûts des produits financiers ont baissé, et les clients dans ces deux pays bénéficient désormais d’un meilleur rapport qualité-prix lors de l’achat de produits d’investissement», peut-on encore lire dans sa missive. «À une époque où les citoyens sont de plus en plus contraints d’avoir recours à des solutions privées pour préparer leur retraite, il devient crucial que des produits financiers adaptés et rentables leur soient proposés, abonde Sebastian Mack, chercheur du Centre Jacques Delors, un think tank basé à Berlin. L’UE devrait suivre les expériences positives des Pays-Bas et du Royaume-Uni». Bataille de chiffres «Expériences positives»? Le constat n’est pas évident, alors que les deux camps se livrent une bataille de chiffres au sujet de l’impact réel qu’a eu la mesure prise en 2013 pour les investisseurs particuliers britanniques et néerlandais. En février dernier, un rapport élaboré par un consortium d’associations du secteur financier européen et le consultant KPMG assurait qu’aux Pays-Bas et au Royaume-Uni - où les investisseurs doivent directement rémunérer le conseil - aucun conseil n’est fourni aux particuliers possédant moins de 100.000 euros. Les contempteurs de la mesure dans l’UE agitent ainsi la menace d’un déficit d’accès au conseil (advice gap) pour les épargnants moins fortunés, en cas d’interdiction totale des rétrocessions. Les résultats de l’étude ont par la suite été réfutés dans une contre-recherche dégainée par la Fédération européenne des investisseurs particuliers, Better Finance. Aux côtés du Bureau européen des unions de consommateurs ou encore de Finance Watch, l’association mène la charge en faveur de l’interdiction. Les tenants de cette ligne dénoncent les risques de conflits d’intérêts inhérents, selon eux, à la pratique des rétrocessions. Un argument conforté par plusieurs études publiées par la Commission européenne ces dernières années. L’une d’entre elles, effectuée par Deloitte Luxembourg en 2018, observait par exemple que certains produits à bas coûts ne rapportant pas, ou peu, de commissions, étaient très rarement proposés par les conseillers financiers en Europe. La dernière étude de Bruxelles en date sur le sujet, en juillet 2022, pointe, elle, les limites des mesures de transparence existantes, qui forcent les conseillers financiers à communiquer sur les commissions qu’ils reçoivent. La grogne de Christian Lindner Les opposants à l’interdiction, au premier rang desquels figure la Fédération bancaire européenne, s’inquiètent quant à eux de la perte de revenus majeure qu’impliquerait la mesure pour les banques et les assureurs qui distribuent les fonds. «Une interdiction des ‘inducements’ forcerait certes les banques à changer leur modèle économique, mais ne les empêcherait pas de vendre leurs produits et de faire du profit », leur rétorque Mairead McGuinness. Si l’opinion de l’Irlandaise finissait par triompher parmi les commissaires, rien n’indique à ce stade que le projet recevrait ensuite le feu vert du Conseil de l’UE. Au contraire: dans une lettre, adressée le 28 décembre par le ministre allemand des Finances à la commissaire irlandaise, et dévoilée lundi par Reuters, Christian Lindner s’est dit «très inquiet quant au risque qu’une interdiction générale inhibe la fourniture de conseil en investissements là où ils sont le plus nécessaires». «Les ventes fondées sur des commissions sont prédominantes dans le marché allemand de l’assurance», a-t-il encore noté. Le sujet des rétrocessions est tout aussi sensible en France. Et si, comme le veut l’adage, rien n’est possible en Europe sans Paris et Berlin, la position française s’annonce déterminante. Interrogé par L’Agefi, Bercy, qui se montre généralement soucieux de défendre à Bruxelles les intérêts du secteur financier français, s’abstient pour l’heure de prendre position. Mais l’on voit mal les pouvoirs publics contredire l’Autorité des marchés financiers qui s’est, elle, opposée publiquement début janvier à une interdiction.
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11/01/2023

2022, deuxième pire année pour les hedge funds depuis 10 ans

Les hedge funds ont enregistré en 2022 leur deuxième pire performance sur les dix dernières années, la pire depuis 2018, selon les statistiques du fournisseur de données et d’indices sur les hedge funds HFR. Une baisse de performance de 4,25% sur l’année 2022 a été observée pour l’indice phare HFRI Fund Weighted Composite Index. Celui-ci couvre les performances des 500 plus gros hedge funds fournissant leurs données à HFR, ouverts aux investissements et offrant une liquidité trimestrielle ou mensuelle.
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16/12/2022

L’heure de la tokenisation des fonds a sonné

Les gérants traditionnels préparent une nouvelle classe d’actifs, aidés par les innovations des dépositaires.
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13/12/2022

Les géants du cloud font main basse sur la donnée financière

Microsoft va acquérir 4% du London Stock Exchange dans le cadre d'un contrat de 10 ans dans le cloud. AWS et Google ont ouvert la voie avec le Nasdaq et le CME.
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06/12/2022

Définition de la durabilité : à la poursuite du diamant "vert"

Des milliards d’encours sous gestion concernés, des centaines de fonds déclassés et des sociétés de gestion qui s’inquiètent de plus de plus de leur réputation et de leur crédibilité vis-à-vis de leurs clients. Les contours flous du concept d’investissement durable, tirés du règlement SFDR («Sustainable Finance Disclosure Regulation ») qui touche à la publication d’informations durables, ont engendré un chaos dans l’industrie de la gestion d’actifs. Au cœur de cette confusion, une question étymologique : comment définir la durabilité. Ce terme reste sujet à des débats âpres entre régulateurs, sociétés de gestion et investisseurs professionnels. Les débuts de l’encadrement réglementaire de la finance durable avaient pourtant l’air parfait. Grâce à la réglementation européenne SFDR, l’industrie a lancé ou reclassé des centaines de fonds «article 9»,c’est-à-dire que les gérants déclarent que l’investissement durable est l’objectif de leurs stratégies. Mais depuis la rentrée, un fort doute s’est installé sur la pertinence de ces produits au regard de la réglementation et des attentes des clients. Les sociétés de gestion se retirent les unes après les autres de ce segment, sous le poids des critiques et des risques juridiques. Elles ne seraient pas certaines de ce que le régulateur européen entend par «investissement durable». Pourtant, SFDR possède en son sein une définition : au paragraphe 17 de l’article 2, on peut lire que l’investissement durable est, en substance, un investissement dans une activité économique contribuant à un objectif environnemental ou social, tout en assurant des bonnes pratiques de gouvernance et ne causant pas de dommages significatifs («Do no significant harm» en anglais). Cette approche laissait une ouverture pour que les sociétés de gestion puissent plancher en privé sur une partie de la définition, celle de l’impact social. Celle de l’aspect environnemental, indexé juridiquement à la taxonomie européenne, était moins sujet au doute. «La taxonomie européenne ne couvre que l’aspect environnemental et cela uniquement pour certaines activités économiques. Il reste encore 4 objectifs environnementaux sur 6 à compléter. La définition d’un investissement durable selon la taxonomie européenne est applicable aux activités et critères couverts par cette taxonomie, qui contient des spécificités et des indicateurs détaillés», explique Frédéric Vonner, partner, Regulatory Advisory Services, PwC Luxembourg. Cette différenciation entre ce qui relève de l’environnement et ce qui touche au social est l’une des grandes raisons des accrocs du moment. Pour Frédéric Vonner, la dichotomie dans l’application de cette définition rend en effet plus difficile la comparaison des fonds, ce qui pourrait conduire à la baisse certaines ambitions extra-financières. L’AMF veut éviter la dispersion des définitions de la durabilité La situation embarrasse en premier lieu les régulateurs nationaux. L’Autorité des Marchés Financiers (l’AMF) a bien demandé, il y a un an, davantage de précisions au régulateur européen. En vain. « Le règlement SFDR impose de communiquer sur la proportion des investissements durables, une notion qui n’est pas bien définie. L’absence d’une définition suffisamment précise de ce qu’est un fonds article 9 nous semble également problématique en termes de communication de la part des gérants », souligne Philippe Sourlas, secrétaire général adjoint chargé de la direction de la gestion d’actifs à l’AMF. La réponse pourrait prendre du temps, puisque même l’Esma, tout comme l’EBA et l’Eiopa, ont dû se tourner vers la Commission pour clarifier la définition de la durabilité. En attendant, l’AMF se limite en grande partie à son rôle de gendarme de la commercialisation et de la communication. « En ce qui concerne la classification des fonds, il est clair que le côté imprécis de certaines définitions complique notre capacité à superviser ces choix de classification même s’il existe quelques exigences sur la constitution des fonds classés en Article 9 », indique Philippe Sourlas. Et le régulateur français espère bien que la notion d’investissement durable soit une bonne fois pour toute clarifiée au niveau européen, afin d’éviter une fragmentation. « Si chaque régulateur utilise sa propre définition de l’investissement durable, cela posera un certain nombre de difficultés notamment pour des fonds distribués dans plusieurs pays européens en même temps. Nous préférerions avoir une définition européenne plus précise pour permettre d’avoir une communication et une activité de conseil plus homogènes entre les acteurs », a déclaré Philippe Sourlas. Le flou impacte les relations commerciales des sociétés de gestion Pour le moment, le régulateur français veut surtout s’assurer que ce manque de définition ne se traduit pas par l’apparition de cas de greenwashing dans l’Hexagone. « Nous essayons de pousser les sociétés de gestion à avoir une approche de durabilité suffisamment documentée et justifiée. Nous souhaitons éviter que l’imprécision existante dans la définition européenne ne serve de prétexte à avoir une approche superficielle du sujet. Nous attendons que les sociétés de gestion fassent des efforts pour être précises et avoir une définition interne de cette notion qui soit bien construite », explique Philippe Sourlas. Le risque de greenwashing n’est pas que juridique pour les sociétés de gestion. La réputation est aussi en jeu. «Il y a un risque de greenwashing lié à la définition elle-même ainsi qu’un risque de communication lié à l’adéquation entre les attentes de chaque client quant à la notion d’investissement durable et la réalité de la méthodologie», indique Pierre Moulin, responsable mondial des produits et du marketing stratégique de BNP Paribas AM. Pour contourner ces risques, il estime que les sociétés de gestion doivent développer une méthodologie systématique fondée sur des critères objectifs, clairs et quantitatifs, et faire preuve d’une transparence poussée sur cette méthodologie. Ce flou n’est pas sans conséquence dans les relations commerciales pour les sociétés de gestion. D’une part, l’absence de définition précise va influencer la prise en compte des préférences de durabilité des clients par les conseillers en gestion du patrimoine (CGP) dans le cadre de MiF2. Dorénavant, ces conseillers doivent recueillir les préférences extra-financières de leurs clients, et notamment sur le critère de pourcentage d’investissement durable du fonds. « Ici, on bute sur la même difficulté de définition parce que celles contenues dans MiF 2 sont très principielles », fait remarquer Philippe Sourlas. La qualité de la définition de l’investissement durable par une société de gestion est aussi questionnée par les clients institutionnels dans leurs due diligence et parfois dans leurs appels d’offres. Et ils sont de plus en plus nombreux à vouloir voir des critères de gestion extra-financière clairs dans la gestion des fonds. « Même s’il n’y a pas de définition précise de l’investissement durable, il y a certains critères à suivre pour un fonds article 9, tels que les principales incidences négatives (14 indicateurs E et S) ainsi que la contribution positive à un objectif social ou environnementale, sans causer de préjudice important à aucun de ces deux objectifs. Pour certains fonds, ces contraintes se rajoutent à celles qui découlent par exemple de leur labellisation, comme la nécessité de justifier que la notation de chacun des titres dans le portefeuille ne soit pas dans le dernier quintile et que chacun des critères E, S et G ait une note relativement bonne », témoigne Adrien Dumas, directeur de la gestion et gérant actions chez Mandarine Gestion. Le travail de définition semble finalement être un travail collectif à grande échelle.
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03/12/2022

Pourquoi Blackstone en est venu à bloquer les retraits sur ses fonds immobiliers grand public

Des clients asiatiques, devant faire face à des appels de marge sur d’autres produits, ont voulu sortir de ces fonds pourtant «semi-liquides».
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18/11/2022

Les investisseurs vont allouer davantage à la dette privée, selon un sondage

Le consultant Ernst & Young a publié, cette semaine, son sondage annuel sur l’industrie mondiale des fonds alternatifs. Parmi les 226 institutions financières sondées pour l’étude figurent 114 hedge funds, 112 sociétés de private equity et 61 investisseurs institutionnels. D’un point de vue macro-économique, la majorité des participants - 70% des investisseurs et 64% des gérants - anticipe une récession mondiale en 2023. Le pessimisme est tout autant de mise quant à l’avenir proche de l’industrie de la gestion alternative. Environ 60% des gérants et des investisseurs sondés s’attendent à moins de lancements de fonds sur les deux prochaines années et la majorité estime également que le nombre de liquidations de fonds alternatifs va augmenter d’ici 2024. Satisfaction mitigée des investisseurs La satisfaction des investisseurs vis-à-vis des performances des classes d’actifs alternatives, elle, reste très variable d’un segment à l’autre. Par exemple, en 2021, les hedge funds n’ont pas répondu aux attentes de 44% des investisseurs sondés par EY. A l’inverse, le private equity et l’immobilier ont surpassé les attentes de, respectivement, 69% et 55% des investisseurs. «La performance de 2021 a, rétrospectivement, bénéficié de la solidité des valorisations sur la plupart des marchés et des classes d’actifs. Les hedge funds sont plus neutres par rapport au marché, et sont vus moins favorablement lorsque l’on compare leurs rendements nets aux gains absolus du marché. Cependant, lors du repli du marché en 2022, ils ont été la seule classe d’actifs pour laquelle un nombre accru d’investisseurs a identifié une surperformance (29% contre 15% en 2021). Les performances de 2022, bien qu’elles répondent encore largement aux attentes, se sont affaiblies, avec moins d’investisseurs constatant une surperformance dans leurs portefeuilles, et il faudra suivre la tendance pour voir s’il s’agit d’une baisse de sentiment de courte durée ou du début d’un défi industriel à long terme», commente EY. En 2022, l’alternatif déçoit bien davantage les investisseurs dans son ensemble. En particulier, le crédit liquide et le capital-investissement qui ont vu les pourcentages d’investisseurs insatisfaits de leurs performances passer de 16% à 43% en un an pour le premier et de 6% à 27% en un an pour le second. Côté allocation, c’est principalement sur la dette privée et illiquide que les investisseurs institutionnels questionnés ont l’intention de renforcer leur exposition dans les trois prochaines années (51% des investisseurs). L’immobilier (29%) et le private equity (28%) complètent le podium. Par ailleurs, 78% des investisseurs entendent maintenir le même niveau d’allocation aux hedge funds et au capital-investissement, 71% sur l’infrastructure et les actifs réels sur la période 2022-2025. Les hedge funds, l’immobilier et le crédit liquide sont les trois principales classes d’actifs pour lesquelles les investisseurs sondés envisagent une réduction de leur allocation. Source : EY 2022 Global Alternative Fund SurveyExposition limitée aux cryptos Autre enseignement du sondage, la majorité des investisseurs ayant répondu au sondage (58%) ne demande pas aux gérants alternatifs dans lesquels ils sont investis de limiter leur exposition aux actifs digitaux ou aux cryptos dans des fonds qui ne sont pas dédiés à ces classes d’actifs. Cependant, pour 30% d’investisseurs, une exposition autre que nulle serait inquiétante et pour les 12% restants, la limite d’exposition des fonds à ces classes d’actifs se situe entre 1% et 5%. Les investisseurs auront sans doute revu leur position sur la question suite au séisme FTX qui bouscule le monde des cryptos. Du côté des hedge funds, le nombre d’entre eux étant intéressé ou ayant une exposition aux cryptos est passé de 7% à 23% en un an. Mais l’exposition demeure minuscule, relate EY, qui précise que presque tous les gestionnaires ont répondu avoir une exposition inférieure à 2% aux actifs digitaux dans leurs portefeuilles. «Les hedge funds sont intéressés pour s’exposer davantage aux actifs digitaux à travers les crypto-actifs comme le bitcoin et l’ethereum. Les projets de finance décentralisée suscitent également un grand intérêt, principalement en raison du rendement qui peut être généré par ce type de produits», souligne EY. Le consultant avertit qu’un paysage réglementaire incertain et plusieurs événements récents très médiatisés (faillites, liquidations, crashs de cryptos) pourraient continuer de décourager les gestionnaires traditionnels de déployer du capital en masse sur les actifs digitaux. L’intérêt des investisseurs comme des gérants alternatifs devrait cependant perdurer.
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14/11/2022

Engagements net zéro : les sociétés de gestion face au défi de la décarbonation totale des portefeuilles

Les engagements net zéro ne pourront bientôt plus être de vaines promesses. Pour la gestion d’actifs, un travail va devoir s’engager en interne et avec la clientèle.
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04/11/2022

Fonds monétaires, une reprise sous contraintes

Malgré une nouvelle dynamique de marché, les gérants spécialisés naviguent dans un contexte de hausse de taux et de forte volatilité.
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