Une proposition de loi vise notamment à réglementer la promotion par les influenceurs des produits financiers et des cryptoactifs, réservée à ceux ayant obtenu un agrément PSAN de l’AMF.
Ce cadre réglementaire transitoire doit permettre de tester l’utilisation des technologies de registre distribué et de faire émerger des standards de tokenisation d’actifs classiques.
Fundpath, fintech qui connecte les acheteurs de fonds et allocataires aux équipes de ventes des sociétés de gestion, a reçu le soutien de Fuel Ventures.
Le gestionnaire immobilier Keys REIM passe un cap. Il vient de recourir à la technologie blockchain développée par Iznes pour distribuer son unité de compte immobilière, Keys Sélection Vie. Iznes, la place de marché pour les investissements en parts de fonds opérée en blockchain assure depuis 2017, la réception et la transmission des ordres des investisseurs, d’une part, et les tâches de centralisation et de tenue de compte pour le compte des sociétés de gestion, d’autre part.
Le groupe financier allemand Deutsche Bank et la société Memento BlockChain, spécialisée dans les services liés à la technologie de blocs (blockchain) ont annoncé, ce mardi, avoir établi un prototype de plateforme numérique de services d’investissements dans des fonds digitalisés. Les deux entités sont parvenues à obtenir une preuve de concept, c’est-à-dire que leur projet a été validé au cours d’un test expérimental avant le développement du produit.
La société de gestion américaine BlackRock est devenue le premier utilisateur du service de calcul en temps réel de valeurs nettes d’inventaire indicatives pour fonds indiciels cotés (ETF) lancé par l’opérateur de marchés américain Tradeweb. Le gestionnaire a adopté cette solution – Tradeweb iNAVs – pour sa gamme d’ETF iShares distribuée en Europe. Concrètement, le service de Tradeweb calcule et publie, toutes les 15 secondes durant les heures de trading, la valeur nette d’inventaire d’un ETF sur la base du cours des titres qui le composent. L’objectif étant de déterminer le prix le plus juste pour l’ETF. Le calcul s’appuie sur des données de la plateforme de Tradeweb sur un outil de pricing automatisé et intelligent développé par l’opérateur de marché.«Le processus est similaire à l'établissement de la VNI de clôture officielle d’un fonds, mais il est effectué en intrajournalier», précise Tradeweb dont le service s’applique aux ETF obligataires, actions, de matières premières et de fonds de fonds. Tradeweb, qui avait signé un partenariat sur plusieurs années avec BlackRock en décembre dernier, assure dans un communiqué avoir constaté une demande grandissante de fournisseurs d’ETF et de clients institutionnels pour un tel service.
La start-up de distribution de fonds de private equity Moonfare vient de terminer sa levée de fonds de série C avec un montant total de plus de 130 millions de dollars. La société allemande accueille notamment le fonds growth luxembourgeois 7 Global Capital parmi ses nouveaux actionnaires. Le tour de table a été marqué par une limitation des tickets à 15 millions de dollars en raison de la forte demande, a précisé Moonfare. L’argent collecté financera ses «objectifs de croissance». La valorisation de l’entreprise est désormais comprise entre 600 et 800 millions de dollars. Les encours intermédiés de Moonfare s'élevaient à 2,3 milliards de dollars à fin décembre 2022, soit une hausse de 60% en un an. Le nombre de clients a lui augmenté de 40% sur la période, à 3.393 personnes. Le nombre de fonds proposés sur sa plateforme est lui passé de 40 à 69. La firme a d’ailleurs ajouté deux nouvelles classes d’actifs à son offre : les titres à impact et la philanthropie.
M&G Wealth, le gestionnaire de fortune de l’assureur britannique M&G, a lancé une application d’investissement digital pour les particuliers, &me, avec le concours du gestionnaire de fortune en ligne Moneyfarm dont il est actionnaire. Les utilisateurs peuvent entre autres investir dans des portefeuilles classiques composés de fonds indiciels cotés (ETF) obligataires et actions ou dans des portefeuilles cibles en fonction de leur profil d’investisseurs, mixant fonds actifs et ETF. Ces portefeuilles incluent des fonds deFederated Hermes, First Sentier, iShares (BlackRock), M&G, Manulife, Pictet, Pimco, Robeco ou encore Wellington et couvrent les actions, obligations et alternatives. Un gérant peut gérer un maximum de 35% des fonds actifs dans les portefeuilles cibles. L’investissement minimum requis est de 500 livres sterling. Les frais de gestion vont de 0,35% à 0,75% en fonction du montant investi. S’y ajoutent des frais liés aux fonds d’investissement de 0,19% pour la gamme de portefeuilles classiques et de 0,42% pour la gamme de portefeuilles cibles.
La transparence consiste à dire les choses.Yomoni ne se cache pas en annonçant «une année noire pour la gestion d’actifs dans son ensemble» qui l’a amené à une performance de moins 17% pour les profils dynamiques. Mais l’essentiel est sauf puisque «le rendement à long terme, soit depuis le lancement de Yomoni en 2015, est de 6% net de frais, souligne Sébastien D’Ornano, président de Yomoni. C’est mieux que 49% de nos concurrents en 2022 et sur le long terme, nos portefeuilles surperforment 95% des fonds concurrents à risque équivalent.» Cette «année compliquée» aura été celle de l’accompagnement des clients par des appels, des webinaires, des vidéos, des e-mailings… pour apaiser l’inquiétude et affermir la confiance. C’est aussi une année charnière. «Nous avons passé un cap, résume Sébastien D’Ornano. Le marché est plus mature, la gestion passive est mieux connue et nous avons désormais un track record de huit ans. De plus, nous avons recruté plus de 25 personnes notamment pour accueillir les nouveaux clients et établir un contact très rapide en cas de besoin.» Ainsi, Yomoni a enregistré 40% de mandats supplémentaires comme en 2021, pour un total de plus de 50.000 mandats. La collecte nette a atteint 250 millions d’euros, un peu moins que les 285 millions enregistrés en 2021, mais les encours totaux arrivent à près de 900 millions d’euros. Les nouveaux clients sont un peu plus jeunes et un peu plus avertis, tandis que les horizons de placement s’allongent. Une tendance qui confirme l’intérêt croissant des nouvelles générations pour une offre diversifiée mais claire, avec un tarif ajusté à 1% maximum. Private equity Outre l’assurance-vie et le PER (plan épargne retraite), Yomoni a ajouté à sa gamme le private equity avec Altaroc pour partenaire, une offre accessible à partir de 100.000 euros qui a séduit une frange très patrimoniale de la clientèle. Elle sera mise à la disposition d’un public plus large avec un ticket plus petit dès cette année. Par ailleurs, Yomoni propose désormais aux indépendants de placer la trésorerie de leur entreprise, via des partenariats avec Qonto ou Shine. Une clientèle différente mais intéressante. Enfin, vu le succès des fonds ISR choisis par 36% des clients assurance-vie, Yomoni souhaite labelliser ISR davantage de ses fonds et obtenir le label B-Corp.
Allianz Global Investors vient d’annoncer le lancement d’une plateforme digitale dénommée Digital Wealth Factory (DWF) pour la gestion discrétionnaire du portefeuille et les services de conseil. Cette plateforme doit permettre aux banques, aux prestataires de services financiers et aux assureurs de développer une gamme des services associés à des solutions d’investissement. La plateforme digitale comprend des services d’analyse de portefeuille, de simulation et d’optimisation de portefeuille, de scoring de portefeuille, des solutions de gestion discrétionnaire, d’analyse du contenu et de la durabilité des investissements, des outils de gestion des risques, de suivi et de rééquilibrage. AllianzGI s’est alliée avec Aixigo, une plateforme digitale pour les services de la gestion d’actifs, pour développer cet outil digital en architecture ouverte logée dans le cloud.
Indosuez Wealth Management (Indosuez WM) a annoncé, ce jeudi, l’acquisition de 70% de la fintech britannique Wealth Dynamix. Etablie en 2012, cette fintech vend des solutions de gestion d’investissement bâties en fonction du cycle de vie des clients, aux banques privées, gérants de fortune et d’actifs. Indosuez WM indique que cette prise de participation majoritaire prolonge la collaboration initiée en 2019 entre Indosuez, sa filiale Azqore, spécialisée dans l’externalisation de systèmes d’Information et dans le traitement d’opérations bancaires pour les acteurs de la banque privée et de la gestion de fortune, et Wealth Dynamix. La firme estime que cette acquisition va renforcer la position d’Azqore sur le marché des services bancaires externalisés et lui permettra à d’aller sur de nouveaux segments de clients comme les acteurs de petite et de moyenne tailles.
Un an environ après s'être associés dans le cadre d’un partenariat commercial sur les notations de controverse pour les PME et ETI cotées, Ethifinance et Sesamm étendent leur accord. L’agence de notation et d’informations extra-financières et la fintech ont annoncé la création d’une solution quasi-équivalente sur les PME et ETI non cotées, soit des milliers de sociétés à travers le monde. «Sesamm nous fournit des millions d’informations sur les entreprises qui ont une certaine surface en scrutant, via l’intelligence artificielle et le machine learning, tous les articles de presse, les réseaux sociaux, les forums ou les blogs où peuvent apparaitre une information négative. De notre côté, nous évaluons ensuite ces informations négatives et la célérité d’une controverse et la notons de 0 à 3, le niveau 3 étant le niveau le plus grave», explique Xavier Leroy, directeur du pôle conseil d’EthiFinance. L’outil, baptisé EthiMonitor, permet alors d’identifier le nombre de controverses qui touchent une entreprise, d’en identifier les thèmes (conditions de travail, évasion fiscale, non respect de la protection des données, etc). Ces controverses sont ensuite rangées par pilier E, S ou G des critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance, et l’outil indique si elles enfreignent par exemple les principes du Pacte mondial des Nations-Unies ou les lignes directrices de l’OCDE. Les notes sont mises à jour chaque trimestre. " En tant qu’agence ESG nous ne travaillons pas majoritairement en temps réel. Dans le coté, il peut y avoir des informations de marché qui méritent d'être traitées sur l’instant et des informations qui nécessitent une analyse plus longue. C’est plutôt ce dernier cas qui prévaut dans le non coté. Nos clients intéressés par cette solution sont dans le temps long d’une relation avec une PME. Notre rôle en tant qu’agence est de leur donner des données fiables et homogènes dans le temps pour qu’ils puissent se forger une opinion ", précise Xavier Leroy. L’outil est destiné aux banques qui financent les PME et ETI, mais aussi aux compagnies d’assurance et aux investisseurs. Il diffère de celui concernant le monde du coté par différents aspects. La notation va jusqu'à 3 contre 5 pour les entreprises cotées. Et Ethifinance ne fait pas un travail de relations avec l’entreprise comme par exemple regarder ses parties prenantes, discuter avec la PME pour obtenir des explications ou agir aux assemblées générales. Ce sera au client d’engager un dialogue avec l’entreprise concernée s’il le souhaite.
La fintech américaine Clarity AI, spécialisée dans l’élaboration de rapports sur la durabilité via le machine learning et les données, a annoncé, ce mardi, un partenariat avec Refinitiv, fournisseur de données du London Stock Exchange Group. A travers ce partenariat, les deux entités vont développer la solution SFDR Reporting Professional, dédiée à la production de rapports conformes au règlement européen sur la publication d’informations sur la durabilité dans le secteur financier (SFDR). Les données seront accessibles via une interface de programmation et la solution donnera la possibilité aux utilisateurs d’agréger les données au niveau du portefeuille ou de au niveau d’un instrument financier spécifique. Une vingtaine d’indicateurs seront analysés dont 16 obligatoires parmi les principales incidences négatives qui doivent faire l’objet d’un rapport par les fonds SFDR 8 et 9.
Un groupe de cinq banques incluant JPMorgan, Citi et BNP Paribas, figure parmi les investisseurs ayant participé au tour de table qui a permis au spécialiste du contrôle des risques Acin de lever 24 millions de dollars (22,6 millions d’euros). Cet investissement, auquel ont contribué également Barclays et Lloyds Banking Group, entre dans le cadre de la stratégie des établissements bancaires visant à accroître leur expertise en matière de contrôle des risques. Acin aide les institutions financières dans leur analyse des risques financiers et extra-financiers grâce à une base de données approfondie.Les banques font face à des pressions réglementaires accrues concernant leur stratégie d’allocation de capital ainsi que leur exposition au risque climatique et se tournent de plus en plus vers les Fintech pour nouer des alliances stratégiques et renforcer leur base de données sur les risques. Acin, qui a été fondé en 2017 par Paul Ford, ancien directeur des opérations chez Barclays Wealth and Investment Management, a levé 12 millions de dollars en 2020 lors d’un tour de table mené par le fonds d’investissement Notion Capital avec entre autres investisseurs Fitch Ventures. Notion Capital et Fitch Ventures ont également participé à la dernière levée de fonds.Avec ce financement, la société entend accélérer le développement de produits en partenariat avec les investisseurs et ses clients existants.
Iznes a annoncé ce 9 novembre avoir choisi Hyperledger Fabric comme nouvelle technologie blockchain pour toutes ses solutions de registre distribué (DLT). «Nous avons décidé que nous avions besoin d’une blockchain privée, permissionnée, plus robuste et de standard international pour soutenir l’activité en forte croissante de notre place de marché", a déclaré Christophe Lepitre, président d’Iznes, dans un communiqué. Hyperledger Fabric est un outil en source ouverte de fabrication de contrats intelligents, sur la base de la technologie blockchain. Il a été créé en 2015 par la Linux Foundation. La place de marché de fonds opérée en blockchain fonctionnait auparavant sur une version sous licence d’une blockchain fermée. «La migration vers Hyperledger Fabric, open-source, donne à Iznes une plus grande flexibilité pour créer ses propres smart contrats pour son offre actuelle et future ; elle permet à Iznes de conserver le contrôle et la propriété totale de la blockchain et de l’architecture logicielle», a expliqué Jean-Robert Hervy, le directeur général et chef de produit. La transition, opérée il y a quelques semaines, s’est déroulée sans heurts et de manière transparente, a assuré Bhavesh Senedhun, directeur technique et superviseur de la migration. Le service Amazon Managed Blockchain a été choisi pour héberger et maintenir sa DLT, tandis que TechMahindra a assisté l'équipe technique dans la migration.
L’agence d’analyse et de notation d’impact impak Ratings a annoncé, ce vendredi, l’acquisition d’Exerica, fintech londonienne basée sur l’intelligence artificielle et spécialisée dans l’extraction de données financières et extra-financières. Cette opération vise à accélérer l’automatisation des processus d’analyse et de notation d’impact d’impak Ratings. La fintech a récemment dévoilé une version gratuite de sa plateforme comprenant des rapports d’alignements des fonds aux 17 objectifs de développement durable des Nations Unies et à la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR).
En amont de la parution du livre blanc de l’Association française de la gestion financière (AFG) dédié aux innovations technologiques, Jean-Pierre Grimaud, membre du comité stratégique de l’AFG et directeur général du Groupe OFI, a évoqué pour L’Agefi les enjeux liés à la digitalisation des sociétés de gestion.
Les professionnels de la finance célèbrent désormais le potentiel de la tokenisation et attendent l’émergence d’une monnaie digitale de banque centrale. Le bitcoin passe aux oubliettes.
L'Agefi organisait sa nouvelle édition annuelle des AM Tech Day Awards le 4 octobre à l'occasion d'une grande journée consacrée aux fintech de l'asset management.
Le groupe financier Nomura a lancé un nouveau business axé sur des actifs digitaux dénommé Laser Digital Holdings en Suisse. Cette nouvelle activité, annoncée une première fois en mai dernier, visera trois domaines: le trading secondaire des actifs cryptos, le capital-risque et la création de produits d’investissement. Le premier produit de cette nouvelle entreprise digitale sera Laser Venture Capital. Il investira dans des entreprises dans l’écosystème digitale, notamment engagées dans les milieux de Decentralised Finance (DeFi), Centralised Finance (CeFi), Web3 et l’infrastructure blockchain. Nomura a nommé Steven Ashley, jusqu’ici directeur de la division wholesale, comme président. Jez Mohideen, jusqu’ici chief digital officer, a été nommé au rang de directeur général de cette nouvelle entité. Le groupe financier japonais dit avoir choisi la Suisse parce que ce pays est devenu une destination connue pour les actifs digitaux avec une régulation avancée et une disponibilité des talents dans ces domaines. A travers ce lancement, Nomura souhaite rester à la tête de l’innovation numérique, qui est une priorité essentielle pour le groupe japonais, a précisé Kentaro Okuda, président et directeur général du groupe chez Nomura Holdings, dans un communiqué de presse. La création de cette nouvelle entité suisse a déclenché plusieurs changements chez Nomura. Christopher Willcox, jusqu’ici directeur général et président de Nomura Holding America et Nomura Securities International, remplacera Steven Ashley comme directeur de la division wholesale. Satoshi Kawamura reprendra les responsabilités de Christopher Willcox comme directeur général et président de Nomura Holding America et Nomura Securities International. Vincent Primiano a été nommé co-directeur général et co-président de ces deux entités.
AirFund, plateforme de distribution de fonds de non-coté établie par la fintech française OneWealthPlace, a décidé de s’ouvrir à l’ensemble des distributeurs de la place. Dans un communiqué publié ce lundi, la firme indique que 25 fonds seront proposés à la souscription d’ici la fin de l’année et prévoit une croissance rapide du nombre de distributeurs et de sociétés de gestion. AirFund vise un millier de distributeurs à terme. La plateforme a digitalisé l’intégralité du processus de distribution des fonds dans le non coté : référencement des fonds, marques d’intérêts, gestion des relations avec les distributeurs, KYC & souscription des investisseurs finaux, gestion des appels de fonds et des distributions, reporting pour les distributeurs et investisseurs. En 2023, AirFund prévoit de mettre en place des fonctionnalités de tokenisation (digitalisation) des parts de fonds. Ce développement visera à créer un marché secondaire avec accès simplifié à un plus grand nombre d’investisseurs et de rendre les actifs privés davantage liquides.