Les premiers traders ont signalé leurs doutes sur la pérennité du fonctionnement de ce système à deux entrées, en valorisant ces nouveaux quotas bien au-dessus de la cible de la Commission européenne.
La publication de la croissance des Etats-Unis au premier trimestre a affiché un ralentissement plutôt inattendu, un coup de frein surtout lié aux effets d’anticipation sur les importations. Mais il ne présage pas vraiment de la suite, pleine d’incertitudes. Un retour rapide à la situation d’avant février serait certes rationnel, mais semble impossible.
L’annonce d’importants droit de douane puis les différentes volte-face du président américain n’ont pas affecté toutes les industries européennes de la même manière.
Jusqu’à mi-février, les styles croissance et value ont fait jeu égal. Mais l’écart s’est ensuite progressivement accru, en faveur de la value, jusqu’à atteindre 10 points, profitant notamment au marché européen.
Les Magnificent seven, le groupe de valeurs constitué par Meta, Microsoft, Apple, Nvidia, Tesla, Amazon, et Alphabet ont subi à la fois les attaques venues de l'IA chinoise et des tarifs douaniers.
Printemps pourri pour les actifs risqués. Ils ont tous ont décroché, notamment le crédit avec un net écartement des spreads high yield. Le pétrole et les matières premières ont également souffert des craintes sur la croissance mondiale.
Les industries sidérurgique, automobile et aéronautique sortent gagnantes de la réduction des surtaxes douanières visant les produits britanniques importés aux Etats-Unis.
La banque centrale estime que la politique commerciale menée par les Etats-Unis pourrait avoir des conséquences négatives sur la croissance britannique.
La banque centrale américaine a conservé ses taux entre 4,25% et 4,5%, dans l'attente d'avoir une meilleure vision de l'impact des droits de douane sur l'inflation.
L’arrivée en tête du candidat d’extrême droite au premier tour de la présidentielle roumaine, avec la crainte d'un nouveau dérapage des finances du pays, a provoqué une fuite de capitaux, une forte dépréciation de la devise et l’intervention de la banque centrale. En attendant le second tour le 18 mai.
Après s'être imposés mutuellement des droits de douane dissuasifs, les deux premières économies de la planète vont initier des discussions qui pourraient mener à une désescalade.
Mis en échec mardi matin, le conservateur a été élu chancelier allemand par les députés dans l’après-midi au cours d’un second tour inédit et historique qui a fait craindre un fiasco. Il devrait pouvoir mettre en application ses plans d’investissement si importants pour son pays et pour l’Europe.
Les obligations sécurisées ont conservé un peu d’avance dans le contexte d’incertitude des dernières semaines. Une normalisation de l’environnement économique pourrait cependant confirmer le retour en grâce des obligations subordonnées Additional Tier 1 (AT1).
L’endettement mondial a atteint au premier trimestre un nouveau record à près de 325.000 milliards de dollars. Et cette accumulation n’est pas près de s’arrêter, notamment outre-Atlantique.
Depuis la mi-mars, le risque de récession américaine a fait son retour. Ce scénario n'est pas le plus probable, mais il faudra attendre le 8 juillet et la fin du moratoire de 90 jours accordé par le président américain sur les droits de douane pour être davantage fixé.
L’opérateur de marchés veut faciliter le financement des entreprises stratégiques pour l’autonomie de l’Europe et compte notamment sur les ETF pour attirer les fonds des investisseurs.
Le chef du parti conservateur n’avait pas réussi à obtenir la majorité absolue au Parlement lors d’un premier vote mardi matin en dépit de l’accord de coalition signé la veille avec le SPD.
Le géant technologique a émis ses premières obligations pour 6,75 milliards d’euros sur un marché primaire euro qui a repris des couleurs. Cette nouvelle transaction d’un émetteur américain prolonge une tendance marquée depuis le début de l’année.
Alors que le président Donald Trump ne cesse de réclamer des baisses de taux, les traders obligataires se sont plutôt rangés du côté de Jerome Powell et d’un discours d’attente face au risque d’inflation.
Le royaume a impulsé un changement à 180 degrés de la stratégie de production de l'Opep+ en l'augmentant fortement. En conséquence, les prix du brut continuent de baisser, ce qui pourrait contrarier les velléités d'expansion de la production aux Etats-Unis.
Les valeurs bancaires continuent d’alimenter la surperformance des marchés européens, après leur récent rebond. Mais ce cycle boursier est inédit, avec une faible contribution des valeurs cycliques traditionnelles.
L’amélioration observée sur les prix du gaz pourrait n’être qu’une embellie conjoncturelle, la sortie de l’hiver s’étant mieux déroulée que prévu avec une météo plus clémente.
Les principaux membres du cartel pétrolier ont annoncé une hausse surprise de leur production en juin prochain. Déjà perturbé par les droits de douane américains, le prix de l’or noir poursuit sa dégringolade.
Les stigmates de la grande crise financière sont encore présents et freinent les avancées de l'Union sur la titrisation. Pourtant, le marché est très loin des excès qui prévalaient en 2008.
Le net écartement des spreads, après le choc des tarifs réciproques, a quelque peu reconstitué des valorisations devenues très tendues sur la classe d’actifs. Mais les gérants de crédit interrogés par L'Agefi restent prudent.
Les gérants actions interrogés par L'Agefi anticipent un recul de 0,4% à 2,2% des Bourses sur les six prochains mois. Sur un an, le Nikkei gagnerait 1%, le S&P 500 prendrait 2%, et les marchés européens 3%.
Les données publiées vendredi avec 177.000 créations d’emplois sont encore bonnes de prime abord. Mais elles devraient se détériorer une fois que les biais statistiques auront fini de les déformer.
Les panélistes de L’Agefi n’ont presque pas touché à leurs prévisions de taux pour les Etats-Unis, faisant fi des tarifs douaniers annoncés en avril, comme si les revirements de l’administration Trump devaient permettre de revenir à la situation initiale.