La Banque centrale européenne a annoncé la diminution de ses taux de 0,25 point de pourcentage. Le taux de rémunération des dépôts passera notamment de 2,5% à 2,25%.
Jerome Powell a déclaré que la banque centrale américaine n’était pas pressée d’agir tout en avertissant du risque de stagflation. Toutefois, le marché semble entrevoir un espoir du côté des négociations commerciales entre les Etats-Unis et le Japon.
Les parties prenantes ont jusqu'au 10 juin pour répondre au nouveau questionnaire de la Commission européenne sur les barrières à l'union de l'épargne et des investissement en Europe.
En imposant des tarifs commerciaux élevés, Trump montre une fois de plus son mépris pour le système de libre-échange basé sur des règles de l’après-guerre. L’objectif est clair : tirer le meilleur parti de la domination américaine en matière de défense, de commerce et de technologie. Dans la politique baptisée « America First », le droit du plus fort s’applique. Mais si d’autres pays collaborent, cela se traduit par un « America Alone ».
En parallèle des données finales d’Eurostat sur l’inflation, l’enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne (BCE) indique que les banques de la zone euro restreignent l’accès au crédit aux entreprises en raison de la hausse des risques économiques. De quoi donner un coup de pouce aux gouverneurs accommodants qui voudront baisser davantage les taux.
Outre-Rhin, l'attente pour un accord de gouvernement aura finalement été de courte durée. Les partis signataires, conservateurs CDU-CSU et sociaux-démocrates du SPD, ont souligné «les défis historiques» auxquels le pays est confronté. Relancer l’économie par une politique budgétaire inhabituellement expansionniste, et ainsi espérer repousser la montée de l’extrême droite.
L’inflation a diminué au Royaume-Uni, contre toute attente, en mars, à 2,6% sur un an, au plus bas depuis trois mois. Même si elle devrait rebondir, la banque d'Angleterre devrait baisser ses taux lors de sa prochaine réunion en mai.
Le métal jaune continue de bénéficier de son statut de valeur refuge, et de la baisse du dollar, dans le contexte d’incertitude actuel. Il a bondi de 11% en dix jours.
La CDC a entamé son programme de financement 2025 avec trois émissions obligataires publiques réussies, en dollars, euros et francs suisses. Sa stratégie de financement suit au plus près l’évolution de la demande.
Le marché du crédit s’est légèrement repris avec l’ensemble des actifs risqués, mais après une nette correction qui accroît le coût de financement des entreprises. Ce mouvement s’est accompagné de rachats massifs dans les fonds spécialisés, une première cette année.
Composé de dérivés de dette d'entreprises sous LBO, le marché des CLO met actuellement à l'épreuve les mécanismes de liquidité qui ont cimenté son expansion jusqu'à 1.400 milliards de dollars d'encours.
Le cours du baril a plus baissé que la plupart des autres actifs depuis début avril. La faute à l’Opep et aux caractéristiques propres du marché de l’or noir.
Le marché du travail britannique accuse le coup avant la hausse des cotisations sociales en avril. Et même si les salaires continuent de progresser en rythme annuel, la Banque d’Angleterre devrait baisser ses taux en mai.
L'indice ZEW subit une baisse importante en avril. L’économie allemande est prise entre deux feux, les droits de douanes américains et le ralentissement chinois.
Les gouverneurs et analystes les plus restrictifs estiment qu’il n’y a pas d’urgence à aller plus vite ou à anticiper la suite. D’autres sont convaincus que le ralentissement économique amènera cet automne l'institution de Francfort sous le taux neutre estimé à 2%.
Le marché primaire obligataire «corporate» en euros a marqué un net ralentissement depuis le 2 avril. Si le segment «investment grade» reste ouvert pour les émetteurs de qualité, mais avec davantage de prime, le «high yield» est à l’arrêt.
La banque centrale argentine a annoncé la fin de l’ancrage de la devise et le passage à un taux de change plus flexible. Le pays a reçu une nouvelle aide du FMI et le soutien de Washington. Le peso, qui est surévalué, chute, mais les investisseurs apprécient.
Le groupe compte transférer en septembre 2026 le règlement-livraison des transactions sur ses plateformes actions d’Amsterdam, Bruxelles et Paris vers le CSD Euronext Securities de Milan. Dans une logique de «meilleure intégration» du post-marché européen.
L'emballement et les outrances de la Maison -Blanche sur le billet vert perturbent les marchés. Mais, en toutes fins, même si le dollar gardera une place significative dans les portefeuilles, il verra son profil déprécié et grevé d’une prime de risque conséquente, explique Vivien Levy-Garboua, professeur à Sciences Po.
Le président américain a exempté de droits de douane plusieurs produits clés importés de Chine, dont les ordinateurs et les smartphones. Les Bourses rebondissent.
La saison des résultats du premier trimestre s’ouvre dans un contexte politique, économique et de marché très incertain et risqué. Malgré la correction récente, les actions restent bien valorisées, d’autant plus si les prévisions de bénéfices sont revues en baisse.