L’indice DXY est repassé sous les 100 points et a perdu plus de 10% depuis l’investiture de Donald Trump, dont 2% sur la semaine écoulée ! Outre les craintes accrues sur la croissance américaine, le sentiment de défiance s’accélère à l’égard des actifs américains, et donc du billet vert.
Les ETF actifs redéfinissent les codes de la gestion d’actifs en combinant les avantages des ETF et une approche plus dynamique de l’investissement. Toutefois, la diversité des stratégies proposées impose aux investisseurs d’affiner leurs critères de sélection pour tirer pleinement parti de ces outils innovants.
Le métal jaune a repris sa hausse, dépassant ce nouveau seuil à un nouveau record de plus de 3.220 dollars face à l’instabilité provoquée par la politique commerciale de Donald Trump.
L’indice publié jeudi par le département américain du Travail est meilleur qu’attendu, mais ne tient pas encore compte des effets à venir des droits de douane augmentés depuis le 2 avril.
Le président américain a rétropédalé, à la marge, sur les tarifs douaniers réciproques, pour éviter le pire sur le marché des taux. L’envolée de Wall Street, qui rebaissait jeudi, a été exacerbée par les rachats de positions vendeuses.
La suspension pendant 90 jours des tarifs douaniers réciproques, hors Chine, ne modifie pas le taux moyen de la taxation désormais appliquée par les Etats-Unis. Le risque de récession se réduit, mais existe toujours. La hausse à 145% des droits de douane pour la Chine ne change pas la donne.
La banque d’investissement américaine Goldman Sachs a notamment diminué jeudi ses prévisions de croissance pour 2025 et 2026, après que le président Donald Trump a porté à 145% les tarifs douaniers sur les importations en provenance de Chine. Pékin a avancé des pistes pour y remédier, mais ne semble pas près de reculer sur les droits de douane.
Pour Pékin, les pertes de débouchés vers les Etats-Unis pourraient représenter environ 2,7% de son PIB, relève Julien Marcilly. Avec près de la moitié de cet effet concentré sur deux secteurs seulement, les machines et équipements électriques et les ordinateurs portables.
La chute des US Treasuries s’intensifie, les investisseurs délaissant les obligations à long terme. Les étrangers ont beaucoup moins de levier que par le passé sur la dette américaine, mais semblent essayer de l’utiliser dans la guerre commerciale. La recherche de liquidité des hegde funds commence aussi à inquiéter.
En mobilisant les armes douanières et monétaires, Pékin a montré les muscles. Mais ses marges de manœuvre restent limitées. Mercredi, Donald Trump a encore augmenté les «tariffs» envers la Chine à 125%, tout en accordant un moratoire de 90 jours pour les pays n'ayant pas exercé de représailles sur les Etats-Unis.
Le président américain a annoncé mercredi soir un moratoire de 90 jours sur les tarifs douaniers de ses principaux partenaires, hors Chine. La défiance vis-à-vis des Treasuries et l’effondrement de près de 20% de la Bourse, essentielle à la confiance et à la consommation des ménages américains, ont sans doute pesé dans la balance.
Lors de la réunion des ministres des finances européens qui se tiendra en fin de semaine, l’accent sera mis, outre un point sur la situation géopolitique actuelle, sur l’attractivité de l’Europe.
Banque de France, BCE, Banque d'Angleterre : les autorités de supervision sont montées au créneau mercredi pour défendre la résilience du secteur financier dans la tempête boursière. Les hedge funds avaient réduit leurs risques avant le choc Trump du 2 avril.
Les Bourses européennes accroissent leurs pertes mercredi alors que Pékin a annoncé une nouvelle salve de tarifs douaniers de 84% contre les Etats-Unis. La correction touche les actions, le pétrole et, de manière plus notable encore, la dette américaine.
Malgré la baisse observée depuis les annonces de droits de douane par Donald Trump, la correction est loin d’avoir atteint les niveaux des précédents épisodes récessionaires.
La forte remontée des taux américains depuis le début de la semaine, soutenue mardi par l'éventualité de négociations sur les droits de douane, laissait penser à des prises de profit plutôt qu’à des besoins de liquidité. Mais le mouvement de vente des Treasuries se poursuit.
Si les pertes ont été massives, et quelque peu réduites grâce au rebond de mardi, il n’y a pas eu de rotation sectorielle sur les marchés après l’annonce des tarifs réciproques, sauf pour l’énergie en forte baisse désormais.
Les dettes Additional Tier 1 des banques européennes ont chuté entre vendredi 4 et lundi 7 avril. Mais, sauf grave récession, leur valorisation pourraient aussi remonter davantage que les autres titres du crédit.
Exepté aux Etats-Unis, où la chute des marchés s'est poursuivie, les autres places mondiales ont repris temporairement des couleurs après un plongeon boursier de l’ordre de 10%. L’environnement reste hautement incertain.
Les places boursières ont de nouveau décroché lundi, dans un climat de forte volatilité. Les investisseurs craignent de plus en plus la récession, pas encore dans les prix, et anticipent cinq baisses des taux américains cette année.
Les spreads se sont fortement écartés la semaine passée et ce lundi, mais les obligations d’entreprises restent encore loin de leurs niveaux observés lors de récessions. L’ensemble des segments du marché souffre.
En dehors du Mexique et du Canada, dont le sort n'est pas scellé, les économies d’Asie, d’Allemagne et d’Italie semblent celles qui se révèlent les plus à risques après la hausse des tarifs douaniers décidée par Donald Trump.
Les prix des obligations souveraines peu risquées bondissent depuis le déclenchement de la guerre commerciale par Donald Trump. Quelques devises ont aussi profité de la fuite vers la qualité.
La mise sous coupe réglée de la banque centrale américaine constitue la suite logique du grand plan de l'administration Trump. Au risque de saper son rôle de stabilisation du système financier mondial par temps de crise. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vif lundi après le plongeon des marchés asiatiques. Les marchés américains se montrent particulièrement volatils.
La riposte de la Chine aux tarifs douaniers réciproques de Donald Trump a exacerbé le risque d'escalade et de récession, plongeant les marchés financiers encore davantage dans la tourmente. Wall Street accuse sa pire chute depuis la crise Covid. L'Europe efface ses gains de 2025. Les investisseurs fuient vers les emprunts d'Etat.