Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Les investisseurs ont continué à soutenir les obligations françaises avant le vote de confiance attendu lundi : pour la première adjudication depuis l’annonce de François Bayrou, l’Agence France Trésor a pu emprunter 11 milliards d’euros dans d’assez bonnes conditions malgré un taux de sursoucription bien au-dessous de la moyenne des derniers mois.
Les actions et les obligations françaises ont baissé mardi devant le risque d’un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre. La volatilité revient sur les marchés.
La lettre envoyée à Lisa Cook en vue de sa destitution pour falsification de documents a relancé le débat sur l’indépendance de la banque centrale. Le président des Etats-Unis y verrait une occasion d’obtenir quatre membres sur sept favorables à ses idées plus accommodantes au sein du Board de la Fed.
Les actions et les obligations françaises ont chuté mardi face à un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.
La PBOC a injecté 600 milliards de yuans nets, l’équivalent de 84 milliards de dollars, en août via sa facilité de prêt à moyen terme à un an et des prises en pension inversées. Le montant le plus élevé depuis janvier, notamment afin de garantir le bon déroulement des émissions de dette souveraine.
Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a confirmé mercredi que les Etats-Unis émettront plus de bons du Trésor à court terme dans les prochains mois. De façon «marginale», a-t-il précisé pour ne pas effrayer davantage les investisseurs.
Les politiques budgétaires et l’offre de papier croissante ont renforcé les primes de terme sur les obligations souveraines de maturités plus longues. Existe-t-il un niveau de taux plafond à partir duquel les investisseurs reviennent volontiers soutenir les émetteurs souverains ? La réponse n’est pas évidente.
Entre une croissance faible et les pressions du parti travailliste pour ne pas réduire les dépenses sociales, la chancelière de l’Echiquier Rachel Reeves peine à faire respecter outre-Manche les règles budgétaires importantes pour les marchés financiers.
Le premier ministre japonais Shigeru Ishiba a subi une défaite relative aux élections sénatoriales de dimanche. Mais rares sont ceux qui envisagent une démission du gouvernement en pleines négociations commerciales sur les droits de douane avec les Etats-Unis.
Selon Bercy, supprimer deux jours fériés pourrait rapporter 4,2 milliards d’euros par an. Un total qui pourrait refléter, d’après des économistes, le gain de production à long terme, mais pas à court terme. Les recettes correspondantes dépendront surtout des contreparties demandées aux entreprises.
Statut écorné, investisseurs plus vigilants, moindre demande : l'annonce d'un train de 44 milliards d'euros de mesures de redressement intervient à un moment charnière pour la France sur les marchés obligataires.
La promulgation si rapide du «One Big Beautiful Bill» de Donald Trump marque une rupture avec le contrôle budgétaire habituel des républicains. Ce texte accentuerait les déficits de plus de 5.000 milliards de dollars sur dix ans dans le pire des cas.
Le secrétaire au Trésor américain a annoncé un accord afin d’exclure les multinationales américaines de l'impôt minimum mondial de 15% négocié par 140 pays de l’OCDE en 2021. Un détricotage en règle de la seule vraie mesure applicable de cette convention fiscale.
Le conseil d’administration de la banque centrale américaine a voté mercredi, à cinq voix contre deux, sa proposition pour réduire l’exigence de levier «renforcée» (eSLR) spécifique aux banques systémiques. Elle serait ramenée de 5% à une fourchette de 3,5%-4,5%. L’idée ? Que cette exigence continue à servir de «filet de sécurité» en complément de l’exigence de fonds propres fondée sur les risques, sans être bloquante pour l’intermédiation du marché des bons du Trésor.
La revenge tax apparue dans le projet de loi budgétaire de l’administration Trump pour sanctionner les pays non coopératifs pourrait avoir des répercussions importantes sur les flux financiers vers les Etats-Unis, et remettre en question les conventions fiscales bilatérales. Mais un grand flou demeure sur le champ d’application exact de ce texte. Des incertitudes qui devront nécessairement être précisées avant le vote au Sénat.
Après l’adoption du «grand beau projet de loi» républicain à la Chambre des représentants le 22 mai, le vote au Sénat pourrait faire évoluer le texte sur le niveau de certaines aides fiscales. Pas de quoi atténuer les craintes liées au déficit budgétaire des Etats-Unis.
Donald Trump a relancé la semaine passée l'idée de privatiser les agences semi-publiques de garanties hypothécaires américaines Fannie Mae et Freddie Mac qui avaient été nationalisées après la crise de 2008. Une telle opération ne semble pas pourtant d’actualité au regard de leur déficit de fonds propres et du renchérissement que leur privatisation engendrerait sur les prêts hypothécaires.
La Chambre des représentants a voté jeudi matin la loi budgétaire pluriannuelle nommée par Donald Trump «One Big Beautiful Bill Act» (OBBBA). Les marchés anticipent qu’elle passera bientôt au Sénat, avec le risque inquiétant d’augmenter le déficit de 3.800 milliards de dollars sur dix ans.