Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
A l’approche du premier débat Trump-Biden ce 27 juin, les analyses se recentrent sur les programmes économiques. La perspective d’une majorité relative pourrait limiter la marge de manœuvre du prochain hôte de la Maison-Blanche.
Le Bureau en charge du budget américain a publié mardi des projections économiques et budgétaires à dix ans remises à jour. L’inquiétude et les débats portent avant tout sur 2024.
Jeudi l’Agence France Trésor a pu émettre quasiment les 10,5 milliards d’euros d'OAT à moyen terme qu’elle voulait lever, et dans des conditions correctes.
L'incertitude politique en France remet un coup de projecteur sur l’écartement des taux et le risque de fragmentation de l’Union monétaire. L’Eurosystème semble néanmoins plus apte à intervenir sur les taux italiens que sur les taux français dans la configuration de 2024.
La hausse des «spreads» français et italiens survient en plein milieu d’une période intense en volumes d'émissions nettes de dettes souveraines. Et ce, alors que la Banque centrale européenne (BCE) réduit son soutien aux Etats.
Le fournisseur d’indices estime que les investisseurs sont encore divisés sur le statut «souverain» de l’Union européenne, considérée aujourd'hui comme un émetteur supranational. Il les sondera à nouveau en 2025.
Votée par le Parlement européen le 23 avril dernier, la réforme devrait aider à responsabiliser les Etats membres sur leurs dépenses budgétaires, tout en leur permettant de maintenir des investissements structurels.
MSCI et ICE ont entamé des consultations pour une éventuelle inclusion de ces titres dans la catégorie «souveraine», et non plus «supranationale». ce qui a déjà suffi à améliorer leur performance.
Les récentes données économiques sur les Etats-Unis ont éloigné la perspective de la première baisse des taux, sans pour autant la remettre en cause. Dès lors, le risque de baisse des prix pèserait plus sur les Treasuries à 10 ans que sur les maturités à 2 ans et à 5 ans.
Selon le Haut Conseil des finances publiques, le chef de l'Etat a trop tardé pour réduire vraiment les déficits. Résultat, il se retrouve face à un mur qui va peser sur l'activité économique. Sa trajectoire budgétaire, avec une croissance optimiste, «manque donc de cohérence».
L'Italie, qui voit ses prévisions de déficit et de dette déraper, connaîtra le 19 avril le verdict de l'agence S&P sur sa note. La fin des achats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE) et l’appétit pour le risque ont toutefois ramené les investisseurs vers les obligations italiennes.
Il reste au gouvernement 10 milliards d’euros d’économies à trouver pour assurer la trajectoire budgétaire qu’il présentera à Bruxelles. La taxe sur les rachats d’actions refait surface.
L’ampleur du déficit public français en 2023 (5,5% du PIB) promet de faire des remous jusqu’à Bruxelles, où le Pacte de stabilité européen est en passe d’être réactivé, dans une version réformée. A quel traitement doit s’attendre l’Hexagone, lui qui fait désormais partie du groupe restreint des très mauvais élèves en Europe ?
Le vote de samedi au Sénat a permis d’éviter la paralysie des services publics («shutdown») qui s'exposaient à ne plus être financés. Le pays est à nouveau «tranquille» jusqu’au 30 septembre.
Les acteurs non bancaires, dont les traders haute fréquence, estiment que la «Dealer Rule», qui les oblige à s’enregistrer en tant que négociants auprès des autorités de marché américaines est arbitraire.
La Chambre des représentants a voté six lois budgétaires sur les douze nécessaires. Le Sénat devrait suivre pour éviter une fermeture administrative («shutdown»). Reste à voter sur les six autres avant le 22 mars.