Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Le gouvernement britannique a annoncé 40 milliards de livres de hausses d’impôts pour 2025-2026, mais aussi près de 300 milliards d’émissions totales de dette pour l'exercice fiscal en cours, afin de financer l'investissement public. Les marchés ont ajusté à la hausse leurs prévisions de taux.
Alors que l’ancien banquier central a promu le soutien nécessaire au secteur de la titrisation, les analystes de Scope Ratings jugent que des financements complémentaires - notamment pour les PME innovantes - pourraient aussi provenir des «covered bonds».
L’Italie a attiré mardi un record de 200 milliards d’euros de demande sur deux émissions obligataires par syndication à 7 ans et 30 ans, pour seulement 13 milliards proposés. La révision à la hausse de la perspective de Fitch sur sa notation semble avoir aidé.
Entre la baisse des taux et les très importants remboursements susceptibles d’être réinvestis par les investisseurs, le montant de nouvelle dette nette à émettre à moyen et long terme n’est pas insurmontable.
Malgré la désignation du gouvernement Barnier, les investisseurs s’inquiètent de sa capacité à redresser les finances publiques à court terme. Et la situation pourrait se compliquer avec des emprunts nets records attendus l’an prochain.
La nouvelle plateforme FMX Futures doit notamment venir défier le CME sur les futures de taux américains. De quoi animer un débat politico-technique puisque la compensation sera effectuée par LCH à Londres.
Rome devrait pouvoir respecter son objectif de déficit 2024. La tâche s’annonce plus ardue pour 2025, dont le budget doit être présenté cette semaine, et les progrès restent flous concernant sa réponse à la procédure de déficit excessif à Bruxelles.
Fitch Ratings estime que les pays européens en déficit pourraient prendre en compte les effets multiplicateurs pour leurs futurs choix budgétaires. Or, l'approche connaît ses limites, notamment au-delà d’un certain horizon de temps.
Les marchés ont trouvé un peu de soulagement dans la nomination de Michel Barnier comme premier ministre. Les spreads obligataires ne se sont pas tellement resserrés pour autant.
Le parti d’extrême droite AfD est arrivé premier en Thuringe et deuxième en Saxe. Cette percée historique ne semble pas induire de changements politiques majeurs à court terme.
Les émissions de longue maturité, indexées sur l'inflation et les OAT vertes, ont rencontré un vif succès en 2023 chez les investisseurs français et étrangers.
Pour la première fois depuis le deuxième tour des législatives, l’Agence France Trésor a pu emprunter 11,5 milliards d’euros dans des conditions qui continuent à être bonnes malgré le contexte politique.
L’accord sur le budget 2025 comprend un nouveau «paquet croissance», qui paraît cependant encore limité. C'est le plus petit dénominateur commun à une coalition qui cherche à tenir jusqu’aux prochaines élections, à l'automne 2025.
Le prochain gouvernement aura du mal à réduire ses dépenses et sera tenté d'en adopter de nouvelles. Avec le risque d’être plus rapidement sanctionné par les marchés et les agences de notation que par la Commission européenne.
Jeudi, l’Agence France Trésor a pu émettre les 10,5 milliards d’euros d’OAT qu’elle visait, dans des conditions tout à fait correctes vu le contexte politique et électoral.
Si le Rassemblement national (RN) devait prendre le pouvoir sans majorité absolue, il ne pourrait probablement pas faire passer des budgets complètement déraisonnables. Revue des outils constitutionnels qui permettraient d'éviter un blocage des institutions.