Economiste et professeur affilié Ensae, François Meunier expose ses réserves sur cette solution de financement, source d'opacité dans les comptes et défavorable aux fournisseurs.
Les volumes sont tirés par les renouvellements de lignes non tirées et une certaine reprise des financements d’acquisitions de taille moyenne, selon une analyse du marché par Crédit Agricole CIB.
Le marché primaire de la dette corporate est resté ouvert mais les émetteurs ont dû concéder des primes d’émissions. Vendredi les spreads s’écartaient vivement sur les marchés dérivés.
Les ateliers d’Universwiftnet 2024 ont mis en lumière cet outil, proposé par les banques et les fintechs, pour tracer et réconcilier les flux de paiement.
Le marché du haut rendement européen bat les obligations en dollar, avec un univers d’émetteurs de meilleure qualité et malgré une augmentation des dossiers en restructuration.
La masse monétaire est revenue à un niveau plus neutre en rythme annuel, mais la dynamique du crédit s’est quelque peu affaiblie en avril, après deux mois consécutifs d’amélioration.
Selon une enquête du cabinet RSM et de l’IFOP, les dirigeants et responsables financiers se montrent peu enclins à utiliser cette nouvelle technologie.
Les spreads atteignent des plus bas historiques, notamment sur le haut rendement. Un rétrécissement qui divise les investisseurs. Pour certains, ils peuvent aller plus bas, du fait des évolutions structurelles du marché. Pour d’autres, cette prime doit rester suffisante pour compenser le risque.
Marion Houdu, avocate senior, et Jordan Le Gallo, avocat du cabinet De Gaulle Fleurance, commentent un arrêt de la Cour de cassation de janvier dernier qui éclaire d'un nouveau jour la présomption de solidarité en matière commerciale.