Les fonds spéculatifs ont augmenté en août leurs paris «short vol» à un niveau inédit depuis septembre 2022. De telles positions à découvert, nettes vendeuses, contre le VIX peuvent sembler agressives, mais viennent en fait contrecarrer les importantes attentes de hausse de la volatilité des investisseurs retail.
Les nouvelles mesures prévoient que les «tariffs» ne s’appliqueront qu’à la part de cuivre correspondant aux produits semi-finis. Un moindre intérêt pour le minerai et le métal raffiné déjà importés en anticipation de ces taxes a annulé les différences de cours entre les contrats à terme sur le Comex américain et le LME londonien.
La banque américaine prévoit de fermer son unité spécialisée dans la tenue de marché automatisée pour les options sur actions américaines. Elle acte son retrait d’un segment du marché de produits dérivés pourtant en croissance.
En requérant moins de capital, ces nouveaux contrats portant sur la vente ou l’achat de 10 actions au lieu de 100 offrent également un éventail plus large de choix et de nouvelles opportunités de couverture pour des gérants de petite taille.
Une offre de LCH SA existait déjà pour les acteurs du buy-side comme les fonds de pension notamment, mais le contexte budgétaire et le fort développement du marché auprès de tous les acteurs non bancaires va permettre d’ouvrir plus globalement la compensation sur le «repo».
L’inversion du «swap spread», devenue la norme aux Etats-Unis depuis quelques années, tend à se retourner avec l’élection de Donald Trump. Deux influences contraires jouent, la perspective de déficits accrus et la dérégulation bancaire attendue.
Cette nouveauté permettra aux particuliers de se positionner sur les obligations souveraines, depuis longtemps difficiles d’accès en direct pour cette typologie d’investisseurs dans certains pays comme la France.
La Commission européenne confirme une disposition rendue obligatoire par la révision des réglementations Emir cet automne. L’industrie bancaire aurait préféré que l’équivalence sur les chambres de compensation britanniques soit prolongée sans limite au-delà de mi-2025.
Le Conseil de l’Union européenne (UE) a adopté le 19 novembre des révisions de niveau 1 sur la réglementation Emir, qui restent assez peu compréhensibles pour l’industrie concernant le rapatriement dans l’UE de la compensation des dérivés en euros post-Brexit. Le document du régulateur sur les textes de niveau 2 semble déjà plus précis.
Le métal jaune a dépassé pour la première fois les 2.700 dollars l'once vendredi 18 octobre. Les marchés de futures et la plupart des stratégistes l’attendent au-dessus de 2.850 dollars dans les prochains mois. Même si cela entraîne un niveau de volatilité presqu’aussi élevé que pour les actions.
La nouvelle plateforme FMX Futures doit notamment venir défier le CME sur les futures de taux américains. De quoi animer un débat politico-technique puisque la compensation sera effectuée par LCH à Londres.
La volatilité élevée des taux américains devrait perdurer au moins quelques semaines après la première baisse des taux de la Fed, voire au-delà avec les risques politiques.
Euronext s’est lancé sur les marchés dérivés de l’électricité. L’opérateur s’appuiera notamment sur l’expérience de sa filiale Nord Pool spécialisée dans les échanges «physiques». Il espère ainsi améliorer la liquidité globale des deux segments.
Le gouvernement non reconnu qui contrôle l’Est de la Libye va stopper la production de pétrole notamment en raison du conflit né autour de la direction de la banque centrale. La tendance générale plutôt baissière n’est pas forcément stoppée pour autant.
Devant l’absence de problèmes opérationnels majeurs, l’industrie a salué la transition des marchés d’actions et d’obligations américains vers un processus de règlement-livraison des titres à un jour, soit «T+1», au lieu de deux. Les coûts et conséquences à plus long terme restent sous surveillance.
L'Europe pourrait cependant être obligée d’y venir si le Royaume-Uni suit rapidement ce mouvement sur le règlement-livraison visant à déboucler en vingt-quatre heures les transactions boursières.
Les marchés américains raccourciront à «T+1» le rythme de règlement-livraison des titres à partir de mardi 28 mai. Ils risquent ainsi d’imposer cette nouvelle norme au reste du monde malgré les coûts et contraintes supplémentaires pour les investisseurs.