
Les cours du cuivre américain s’effondrent après l’allègement des droits de douane
Les nouvelles mesures prévoient que les «tariffs» ne s’appliqueront qu’à la part de cuivre correspondant aux produits semi-finis. Un moindre intérêt pour le minerai et le métal raffiné déjà importés en anticipation de ces taxes a annulé les différences de cours entre les contrats à terme sur le Comex américain et le LME londonien.

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La saga des droits de douane continue
Un jugement fédéral du 29 août a statué en appel que le président Donald Trump n’avait pas le pouvoir d’instaurer une grande partie des taxes douanières mises en place sur les produits importés aux Etats-Unis depuis le mois de janvier. La Cour suprême devra trancher en dernière instance. -
Mâchoires
Sauver la face en Europe ou éviter les coups en France ? L'exécutif dans le piège du Mercosur
La Commission européenne a présenté, mercredi 3 septembre, sa proposition d'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Pour tenter de rallier la France, elle a introduit une nouveauté : la possibilité de déclencher des «clauses de sauvegarde» pour protéger les marchés agricoles au cas où ils seraient trop déstabilisés par les importations. -
Les hedge funds vendent la volatilité, comme si de rien n’était
Les fonds spéculatifs ont augmenté en août leurs paris «short vol» à un niveau inédit depuis septembre 2022. De telles positions à découvert, nettes vendeuses, contre le VIX peuvent sembler agressives, mais viennent en fait contrecarrer les importantes attentes de hausse de la volatilité des investisseurs retail.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
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Thaïlande : le nouveau Premier ministre, Anutin Charnvirakul, un riche conservateur pour sortir de la crise politique
Bangkok - Saxophoniste, pilote amateur et riche héritier, Anutin Charnvirakul a su manoeuvrer pour s’imposer comme une personnalité clé des gouvernements successifs en Thaïlande au fil des tumultueuses dernières années, jusqu'à être désigné vendredi Premier ministre. Il a été un temps banni de toute activité politique par la justice et son parti ne représente que la troisième force du Parlement du royaume mais c’est pourtant sur cet ancien ministre de centre-droit de 58 ans que l’opposition parie pour tenter de sortir de la crise politique actuelle. Le soutien du Parti du peuple, jusqu’alors le principal parti d’opposition, lui permet de succéder à Paetongtarn Shinawatra, destituée la semaine dernière. Comme cette dernière, fille de l’ex-Premier ministre milliardaire Thaksin Shinawatra et membre d’une famille à l’influence considérable en Thaïlande depuis deux décennies, Anutin Charnvirakul s’inscrit lui aussi dans une dynastie d'élites politiques et économiques. Son père a été Premier ministre par intérim lors de la crise politique de 2008, puis ministre de l’Intérieur pendant trois ans. Sa famille a fait fortune dans une entreprise de construction qui s’est assurée de juteux contrats publics pendant des décennies. La société a construit par exemple le principal aéroport de Bangkok et le bâtiment du Parlement, où il a été désigné vendredi à la tête du gouvernement. Réseaux sociaux Après des études d’ingénieur industriel à New York, Anutin est entré en politique alors qu’il avait une trentaine d’années comme conseiller du ministère des Affaires étrangères. Véritable caméléon politique, il est ensuite devenu ministre de la Santé, ministre de l’Intérieur, puis vice-Premier ministre de trois chefs de gouvernements entre 2019 et 2025 - une stabilité rare dans le royaume à la vie politique mouvementée. Surnommé «Noo», qui signifie «souris» en thaïlandais, il cherche à se construire une image d’homme du peuple malgré sa fortune. Sur les réseaux sociaux, il se montre ainsi en train de cuisiner vêtu d’un short et d’un T-shirt, ou interprétant des tubes de pop thaïlandaise au saxophone et au piano. Anutin est un ancien membre du parti de l’ex-Premier ministre Thaksin, dont le camp a longtemps incarné le mouvement réformateur, par opposition aux conservateurs alignés avec le roi et l’armée. Il avait été interdit d’activité politique pendant cinq ans à la suite de la dissolution, en 2007, de la formation pour fraude électorale. Il a alors appris à piloter et s’est constitué une petite flotte d’avions privés pour transporter des malades à l’hôpital et livrer des organes. Cannabis Une fois sa peine purgée, il est revenu en politique en 2012 comme chef du parti de centre-droit Bhumjaithai, qui s’est hissé à la troisième place lors des élections législatives de 2023. Alignant les portefeuilles ministériels au sein des diverses coalitions gouvernementales, il s’est fait connaître à l’international en tant que ministre de la Santé d’un gouvernement mené par les militaires, lorsqu’il a géré la crise du Covid-19. Il avait dû présenter ses excuses après avoir accusé les Occidentaux de propager le virus, dans ce royaume dépendant du tourisme. A ce même poste, Anutin a surtout fait les gros titres lorsqu’il a soutenu la dépénalisation du cannabis en 2022. Après les élections de 2023, son parti avait rejoint une coalition avec le parti de Thaksin en refusant de s’allier avec les mêmes progressistes qui l’ont finalement soutenu cette semaine pour évincer le clan du patriarche de la politique thaïlandaise. Mais en juin, le Bhumjaithai avait rompu cette alliance en raison de la gestion par le pouvoir du conflit frontalier avec le Cambodge. Sally JENSEN © Agence France-Presse -
10 septembre : Bruno Retailleau redoute des "actions spectaculaires" de l'extrême gauche
Clermont-Ferrand - Bruno Retailleau a dit vendredi ne pas croire à «des mouvements d’ampleur» mais estimé qu’il pourrait y avoir «des actions spectaculaires», le 10 septembre lors du mouvement «Bloquons tout». «Sur le 10, très clairement, on voit bien que le mouvement s’est gauchisé. M. Mélenchon tente de le récupérer, que c’est la mouvance d’extrême gauche, d’ultra-gauche, aidée par la CGT, qui va être à l'œuvre», a déclaré le ministre de l’Intérieur lors d’un déplacement à Clermont-Ferrand. «Je ne crois pas à des mouvements d’ampleur. En revanche, compte tenu de ces mouvances-là, de leur radicalité, il peut y avoir des actions spectaculaires», a-t-il poursuivi. «Mais j’ai envoyé un télégramme au préfet pour leur demander de faire preuve de la plus grande fermeté. Il n’est pas question que des sites stratégiques, des infrastructures essentielles à la vie du pays puissent être bloqués», a dit le ministre. «Cette consigne de bloquer tout, c’est stupide. Parce qu’aujourd’hui, c’est pire que tout. Bloquer tout, c’est pire que tout. Le pays n’a pas besoin d'être bloqué. Il a, au contraire, besoin d’avancer», a-t-il estimé. Les autorités s’attendent mercredi à des actions diverses sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation, à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques. Les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement «horizontal» et sans chef. «Chacun fait ce qu’il veut» dans un contexte de «grogne et de colère», notait mercredi une source sécuritaire. Si bien que les forces de l’ordre se préparent à toute éventualité. © Agence France-Presse -
Tribune
« La République des irresponsables » – par Franck Leroy, président de la région Grand Est
A trois jours du probable renversement du gouvernement Bayrou, le président (divers droite) de la région Grand Est appelle tous les partis de gouvernement, socialistes compris, à voter la confiance au Premier ministre le 8 septembre