
Sauver la face en Europe ou éviter les coups en France ? L’exécutif dans le piège du Mercosur

l'Opinion
La Commission européenne a présenté, mercredi 3 septembre, sa proposition d’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Pour tenter de rallier la France, elle a introduit une nouveauté : la possibilité de déclencher des «clauses de sauvegarde» pour protéger les marchés agricoles au cas où ils seraient trop déstabilisés par les importations.

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Paris - La Bourse de Paris a terminé en légère baisse jeudi, à revers des autres grandes places européennes, le retour du risque politique en France minant l’enthousiasme des investisseurs. L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a perdu 0,27%, soit 20,79 points, pour s'établir à 7.698,92 points. Mercredi, l’indice vedette avait pris 0,84%, à 7.719,71 points. L’attention des investisseurs est rivée sur la situation politique en France, avant le vote de confiance sollicité par le Premier ministre François Bayrou, qui scellera le destin de son gouvernement. Les oppositions, Parti socialiste compris, ont déjà annoncé qu’elles ne voteraient pas la confiance que M. Bayrou a sollicitée pour le 8 septembre sur l’urgence à résorber la dette publique du pays. Le marché «navigue à vue face à la situation française», a relevé Emmanuel Auboyneau, gérant associé d’Amplegest. «Il y a deux épées de Damoclès au-dessus de nos têtes», a-t-il noté: d’une part «l’accélération du calendrier français avec une potentielle situation d’ingouvernabilité», et, d’autre part, «les agences de notation, qui seront plus enclines à baiser la note de la France» si la situation de s’améliore pas d’ici à ce qu’elles donnent leur verdict. Les prochaines révisions de la notation de la qualité du crédit de la France interviendront après le vote de confiance, par l’agence Fitch Ratings le 12 septembre puis par S&P en novembre. La crainte d’un retour de l’instabilité politique en France avait poussé le taux d’intérêt de l’emprunt à échéance 10 ans au-delà des 3,6% mardi, au plus haut depuis mars 2025 et non loin d’un sommet depuis 2011. Jeudi, il évoluait autour des 4,5%. Sanofi voit rouge Le géant pharmaceutique français Sanofi a chuté jeudi à la Bourse de Paris après les résultats d’une étude clinique qui a déçu les investisseurs sur son traitement amlitelimab contre la dermatite atopique. Le titre du groupe a terminé en baisse de 8,31% à 78,96 euros. L'étude visait à évaluer l’intérêt de ce médicament dans les cas de dermatite atopique, pathologie qui donne lieu à une forme d’eczéma. Selon Sanofi, les résultats de l'étude remplissaient «tous les critères d'évaluation». Mais pour les analystes de Jefferies, «la phase 3 de l’essai de l’amitelimab n’a pas reproduit l’efficacité constatée lors de la phase 2 et semble faible par rapport à d’autres médicaments», ont-ils écrit dans une note. Euronext CAC40 © Agence France-Presse -
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