Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Le groupe breton publie un résultat net en baisse de 4%. La remontée brutale des taux et la forte sinistralité climatique ont fait chuter les revenus de Suravenir.
Pour la première fois depuis le sauvetage de Fortis, la Belgique n'est plus le premier actionnaire de la banque française après la vente de 2,7% du capital.
Les dividendes mondiaux ont atteint un nouveau record l’an dernier à 1.560 milliards de dollars, selon Janus Henderson qui anticipe un ralentissement cette année.
La banque convoque ses actionnaires le 16 mai pour repousser à 75 ans la limite d'âge statutaire et renouveler le mandat de celui qui forme avec Jean-Laurent Bonnafé un duo efficace.
L'ONG brésilienne Comissão Pastoral da Terra et l'association française Notre Affaire À Tous ont déposé une plainte devant le tribunal judiciaire de Paris.
En ajoutant le LDDS, les versements ont dépassé 11 milliards d’euros en janvier, leur troisième plus haut niveau historique après octobre 2012 et janvier 2009, qui avaient bénéficié de circonstances particulières.
Le 10ème Baromètre de la confiance des Français dans le numérique, réalisé pour l’Acsel par Toluna Harris Interactive auprès de 1.247 personnes âgées de 15 ans ou plus, montre un fort clivage : 46% disent avoir confiance dans le numérique, en hausse de trois points par rapport à 2021, mais 47% n’ont pas confiance, ce qui se traduit par un recul de la fréquence des achats en e-commerce. Moins de la moitié des personnes interrogées (49%) s’estiment bien protégées contre le piratage de leurs données bancaires. Toutefois, 68% considèrent l’authentification forte comme une protection adéquate, mais seulement 56% (5 points de moins qu’en 2021) jugent l’authentification par reconnaissance faciale ou empreinte digitale comme efficaces. Le plus grand facteur de confiance (15% des réponses) est la certitude que leur banque les rembourserait en cas de piratage de leurs données bancaires. Si les cryptomonnaies suscitent la défiance de 74% des Français, les 15-24 ans se montrent plus favorables avec 43% prêts à en acquérir.
Avec une conquête de clients record de 1,5 million en brut et 1.4 million en net, Boursorama Banque est la banque qui a recruté le plus de clients particuliers en France en 2022. La filiale de la Société Générale compte désormais 4,7 millions de clients, précise un communiqué publié vendredi. Un trentenaire sur 10 est client de Boursorama Banque avec une moyenne d’âge de 35 ans. Plus de 51 % d’entre eux l’utilisent comme banque principale avec un encours moyen de plus de 15.000 euros. En moyenne, par mois, ils se connectent 15 fois à leurs comptes et réalisent 16 opérations par carte.
Le 10ème Baromètre de la confiance des Français dans le numérique, réalisé pour l’Acsel par Toluna Harris Interactive auprès de 1.247 personnes âgées de 15 ans ou plus, montre un fort clivage : 46% disent avoir confiance dans le numérique, en hausse de trois points par rapport à 2021, mais 47% n’ont pas confiance. Ce qui se traduit d’ailleurs par un recul de la fréquence des achats en e-commerce puisque les internautes qui réalisaient au moins un achat en ligne par semaine sont passés de 23% l’an dernier à 18% cette année. En cause, les escroqueries en ligne dont 71% des Français considèrent qu’elles sont en augmentation (+7 points par rapport à 2021) et 45% disent en avoir déjà été victimes.
Délicat. Depuis 2018, l’Autorité des marchés financiers (AMF) réfléchit aux défauts de commercialisation lors de la vente de produits financiers aux personnes âgées qui peuvent devenir vulnérables sans que ce soit complètement évident. Cette réflexion a débouché sur un rapport académique financé avec l’Union européenne et intitulé Pratiques commerciales et populations vieillissantes, qui formule plusieurs recommandations à l’intention des établissements financiers. Parmi elles, le rapport préconise de prendre le temps d’expliquer les produits et leurs implications aux personnes âgées, de préserver la relation de long terme avec ces personnes et la connaissance de ces clients en traitant leurs dossiers de façon spécifique ou en leur réservant des créneaux, d’offrir des alternatives humaines aux outils digitaux. En outre, les établissements doivent être capables de repérer si les personnes âgées qui délèguent la gestion de leurs avoirs à des proches (« déprise ») peuvent être abusées.
Les Big Tech en tête Dans le classement Brand Finance Global 500 de 2023, le quatuor de tête – Amazon, Apple, Google, Microsoft – ne change pas, même si le rang de chacun évolue d’une année sur l’autre. Les Big Tech restent en haut du classement et, plus largement, les entreprises technologiques pèsent pour 15 % du total des 500 premières marques, soit près de 1.200 milliards de dollars, sur un montant total tous secteurs confondus de plus de 8.000 milliards de dollars. Et pourtant, Amazon et Apple ont tout de même perdu 15 % et 16 % de leur valeur par rapport à l’année dernière, tandis que Google gagne 7 % et Microsoft 4 %. D’autres marques technologiques occupent le top 10, comme Samsung, Verizon, Tesla et TikTok.
Garantie. A partir de 2024, les banques soumises à la supervision de la Banque centrale européenne (BCE) seront libérées de leur obligation de contribuer au Fonds de résolution unique (FRU). Les montants versés – près de 15 milliards d’euros en 2022 – ont affecté leur rentabilité au cours des huit dernières années, et continueront de peser sur les résultats cette année, en particulier pour la Société Générale (voir graphe). Le FRU, piloté par le Conseil de résolution unique (CRU) depuis 2016, sera doté d’environ 80 milliards d’euros à la fin de l’année afin de respecter le niveau cible de 1 % des dépôts garantis des établissements de crédit de l’Union européenne (UE). Sa création a été décidée après la crise de la zone euro de 2011 et 2012, pour garantir un soutien financier aux établissements bancaires en difficulté. Au cours des trois dernières années, les banques françaises ont multiplié les recours contre la BCE, s’estimant lésées par le mode de calcul retenu. Avec 34 % du total, elles sont en effet les principales contributrices du FRU, suivies des banques allemandes (25 %) et italiennes (10 %), selon les calculs d’Exane.