Trois hommes d'affaires, Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari, proposent d'investir 1,1 milliard d'euros. Leur offre s'ajoute à celle de Daniel Kretinsky alors que d'autres distributeurs tournent autour du groupe de Jean-Charles Naouri.
Les émissions de ces dettes subordonnées perpétuelles avaient cessé depuis le 19 mars, date du sauvetage de Credit Suisse dont les porteurs d’AT1 avaient été lésés.
Le groupe de maisons de retraite voit la consultation de ses créanciers et actionnaires sur son plan de restructuration être suspendue. Plusieurs porteurs de dettes, rassemblés dans le «Support Club» réclament une solution différente.
Les réunions qui devaient se tenir le 16 juin prochain sont ajournées dans l'attente d'un délibéré de la cour d'appel de Versailles attendu le 22 juin.
Si le flux de dossiers d'entreprises en restructuration s’étoffe, l’offre de fonds spécialisés sur cette thématique reste limitée. En cause, la difficulté à lever des capitaux, la forte sélectivité des gérants et l’inadéquation entre les actifs à reprendre et les cibles recherchées.
Jamais utilisée dans un grand dossier depuis son entrée en vigueur il y a deux ans, l’application forcée interclasse va être mise en pratique pour la première fois.
L’équipementier suédois Autoliv compte réduire de 11% ses effectifs, tandis que l’électrification de plusieurs constructeurs européens rencontre des accrocs.
Le cabinet d’expertise Ricol & Lasteyrie, sollicité par Concert’O et des créanciers dissidents, récuse les évaluations du rapport d’évaluation financière sur lequel est fondé le plan très dilutif pour les actionnaires et les détenteurs de dette non sécurisée.
Une assemblée générale est convoquée le 16 juin ainsi qu'une série de consultations des créanciers. Actionnaires et créanciers devront se prononcer sur le plan de sauvegarde accélérée.
Parallèlement à cette procédure, qui peut durer jusqu’à cinq mois, le distributeur étend ses partenariats industriels et d’achats avec le groupement Les Mousquetaires. A la clé, un protocole en vue de racheter des points de vente issus du périmètre Casino France.
Le comité chargé de se prononcer sur l’effacement des instruments «additional tier one» (AT1) de la banque a confirmé l’idée qu’ils sont trop subordonnés pour bénéficier des protections de crédit (CDS) standard.
L’heure de la clarification financière approche pour le distributeur. L’ouverture d’une phase de conciliation avec les créanciers est imminente. Les offres concurrentes de Daniel Kretinsky et Teract cherchent un terrain d’entente.
Le représentant de Fimalac démissionne de son mandat alors que le distributeur s'est laissé jusqu'au 23 mai pour consulter ses créanciers avant l'éventuelle ouverture d'une conciliation