Washington et Bruxelles ont présenté les détails de leur accord-cadre commercial. Le secteur automobile devrait être taxé à hauteur de 15% et non pas 27,5%. Une exemption qui ne concerne pas les vins et spiritueux. L'Europe ouvre ses portes aux produits américains et investira massivement aux Etats-Unis. Un « grand accord », selon Donald Trump.
Le gouvernement a moins emprunté que prévu en juillet pour financer le déficit public. Cette bouffée d’air sera de courte durée pour la ministre des finances britannique Rachel Reeves qui doit trouver plus de 20 milliards de livres d’économies d’ici à octobre.
Les indices PMI confirment la résilience de l’activité dans le secteur privé en août avec une amélioration notable dans le secteur manufacturier. Mais la croissance reste faible.
Quatre grandes banques centrales - soit, par prdre chronologique, la Banque Centrale Européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque d’Angleterre (BoE) et la Banque du Japon (BoJ) - sont appelées du 11 au 19 septembre a rendre leurs décisions , rappelle Sylvain Broyer, Chef économiste EMEA chez S&P Global Ratings.
Le président de la Fed interviendra pour la dernière fois lors de ce forum qui donne souvent le la de la politique monétaire américaine. Les marchés attendent un signal sur leurs anticipations de deux baisses de taux cette année. Le risque est un discours restrictif.
Après avoir présenté les approches diverses des banques centrales concernant l'émission d'une monnaie numérique (MNBC), Hervé Sitruk, président fondateur du France Payments Forum, en tire les enseignements.
Les banques centrales continuent de faire face au risque des tarifs douaniers américains mais avec des dynamiques d’inflation différentes, offrant des marges de manœuvre monétaires à géométrie variable.
Les prix à la consommation ont augmenté en juillet au rythme le plus élevé depuis un an et demi au Royaume-Uni. Cette inflation persistante, notamment dans les services, devrait se poursuivre, réduisant la marge de la Banque d’Angleterre pour baisser ses taux.
Contrairement à Wall Street, les places boursières européennes ne sont pas soutenues par un groupe de valeurs capables de porter l’ensemble du marché. Les Granolas ou autres 7 Merveilles européennes se sont effondrées.
Le rendement de l’emprunt d’Etat allemand à 30 ans a dépassé 3,30%, à un plus haut de 14 ans, entre reconstitution de la prime de terme, relâchement budgétaire et moindre demande des fonds de pension néerlandais.
Attirés par la douceur de vivre transalpine, de nombreux retraités français installés en Italie se retrouvent aujourd’hui dans le viseur du fisc italien. En cause, une divergence d’interprétation de la convention fiscale franco-italienne, qui les expose à une double imposition de leurs pensions.
Donald Trump a promis des garanties de sécurité à l’Ukraine, lors de sa rencontre avec Volodymyr Zelinsky lundi à Washington, tandis qu’une entrevue entre le président ukrainien et Vladimir Poutine pourrait avoir lieu d’ici à deux semaines. Les valeurs de défense ont chuté. A un plus haut de cinq mois en Europe, les marchés se tournent désormais vers la Fed.
Les spreads sur le segment le plus risqué du marché crédit européen ont continué de se resserrer. La forte demande soutient ce marché qui offre moins de potentiel au-delà de son rendement.
L'écart entre les emprunts d’Etat français et italiens est passé sous 10 points de base lundi pour la première fois en 20 ans, reflétant les craintes sur la politique et les finances tricolores. A l'heure où Matignon et Bercy vont devoir mettre en musique les efforts budgétaires, cette convergence des taux est aussi le reflet d'une nouvelle hiérarchie des risques.
Les cours du gaz naturel ont atteint un plus bas de 13 mois avant les réunions qui se tiendront à Washington ce lundi sur l’avenir du conflit russo-ukrainien. Un accord de paix, hypothétique, pourrait permettre un nouvel afflux de gaz sur le marché.
La mise en scène de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine le 15 août en Alaska n’a débouché sur aucune avancée réelle vers la paix. A la veille d’une nouvelle rencontre entre les dirigeants américain, ukrainien et européens, ce lundi à Washington, les investisseurs scrutent la donne géopolitique avec complaisance.
L’indice Vix du S&P 500 est à son plus bas de l’année, à une période où la volatilité est pourtant traditionnellement élevée. Cela rend les stratégies de couverture plus abordables, au moment où le marché montre des signes d’exubérance.
La croissance économique s’est établie à 0,3% au Royaume-Uni, après 0,7% au premier trimestre, grâce en grande partie aux dépenses publiques. De quoi compliquer la tâche de la banque centrale.
Le cartel pétrolier, qui est en train de mettre fin à sa politique de quotas, minimise le choc sur l’équilibre entre l’offre et la demande. L’Agence internationale de l’énergie accroît, elle, son anticipation de barils surnuméraires pour 2025.
Le marché des obligations d’entreprises investment grade comme high yield, dollar comme euro, a atteint des niveaux de valorisation extrêmement serrés. La demande est en soutien mais beaucoup s’interrogent sur l’exubérance de la situation.
Les actions européennes ont prolongé mercredi le rebond de Wall Street, qui a atteint un nouveau record après l’annonce de l’inflation et les anticipations de baisses de taux de la Fed en septembre, certains pariant ou suggérant, comme Scott Bessent, une baisse de 50 points de base.
La poussée plus forte que prévu de l’inflation core en juillet, de 3,1%, à son rythme le plus élevé depuis le début de l’année, n’a pas infléchi les anticipations de baisse de taux de la Fed en septembre. S&P 500 et Nasdaq battent de nouveaux records
Les présidents américain et russe doivent se rencontrer vendredi 15 août sans la présence de Volodymyr Zelensky. La probabilité d’un accord de paix rapide reste faible. Les actifs les plus sensibles au conflit ont rebondi mais restent attentistes tandis que le pétrole a nettement reculé.
Donald Trump a annoncé que le métal jaune ne serait pas taxé, contrairement à ce qu’avait laissé entendre un document des douanes américaines. La tension sur ce marché est retombée.