Le S&P 500 n’a jamais semblé aussi cher. Certains ratios de valorisation s’approchent de ceux observés avant le krach de mars 2000. Ce risque s’ajoute aux inquiétudes géopolitiques ou macroéconomiques. Cependant, la majorité des investisseurs relativise ce prix élevé des actions au regard des bénéfices réalisés et du potentiel de l’IA.
Les indices PMI manufacturiers définitifs d’août montrent que le secteur industriel de la zone euro semble se maintenir jusqu’à présent au troisième trimestre. La croissance pourrait cependant fléchir à mesure que l’année avance, sous l’effet des droits de douane pas encore pleinement matérialisés.
L’inflation américaine est restée stable et conforme aux attentes en juillet. Les données sur la progression des dépenses et des revenus des ménages restent étonnamment élevées, même si elles ne modifient pas les prévisions des marchés selon lesquelles la Fed procèdera à une baisse de taux le 10 septembre.
Une cour d’appel fédérale a invalidé une grande partie des droits de douane instaurés par le président américain. Ils seront maintenus jusqu’au 14 octobre en vue d’une saisine de la Cour suprême.
Contrairement aux entreprises européennes, moins avantagées par l’effet dollar et la technologie, les bénéfices des entreprises américaines ont encore rebondi au deuxième trimestre. Les marges résistent et les tarifs douaniers n’ont eu que peu de conséquences jusqu’à présent.
Les publications de vendredi ont confirmé une hausse du modérée du PIB au deuxième trimestre, mais aussi un ralentissement de la consommation en juillet et de l’inflation en août.
Les législateurs nationaux ont perdu la quasi-totalité de leurs pouvoirs normatifs réels dans le secteur de la banque, de la finance et par extension de la fintech. La mise en place de l'Aurorité européenne contre le blanchiment le 1er juillet 2025 en est un nouvel exemple.
Si le volume de prêts total s’est maintenu stable en juillet, les flux de crédit aux entreprises ont reculé sur le mois. L’environnement de crédit dans la zone euro restera quoi qu'il en soit atone compte tenu du niveau élevé d'incertitude économique.
La décision sans précédent du président Donald Trump de vouloir destituer la gouverneure Lisa Cook accroît les craintes de voir la banque centrale baisser ses taux courts pour des raisons politiques au détriment de l’inflation future. Mais les analystes conseillent aussi de parier contre le billet vert, et même contre les taux longs.
Théoriquement orienté sur le thème du marché du travail, le Symposium 2025 organisé par la Fed à Kansas City a finalement surtout abordé les sujets de dominance fiscale et d’indépendance de banque centrale.
Les constructeurs remettent en cause l’échéance de 2035 qui interdira la commercialisation de voitures neuves à moteur thermique au sein de l'Union européenne.
Le président américain avait décidé début août de doubler les taxes douanières sur les produits indiens afin de sanctionner le pays pour ses achats de pétrole russe. New Delhi n’a pas fléchi face à cette menace, et tend même à renforcer ses relations avec Moscou et Pékin.
Les actions et les obligations françaises ont baissé mardi devant le risque d’un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre. La volatilité revient sur les marchés.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a tenu un discours assez restrictif, qui a pu surprendre ou contenter les investisseurs selon qu’ils croient ou non en un retour de l’inflation au Japon. Les pénuries de main-d'œuvre pourraient être un facteur de stabilisation des hausses de salaires et de prix.
La lettre envoyée à Lisa Cook en vue de sa destitution pour falsification de documents a relancé le débat sur l’indépendance de la banque centrale. Le président des Etats-Unis y verrait une occasion d’obtenir quatre membres sur sept favorables à ses idées plus accommodantes au sein du Board de la Fed.
Après la fièvre de début août, sous la menace de voir plusieurs formats du métal jaune frappés de droits de douane, l’or avait consolidé sous ses plus hauts. Mais le choix de la Maison Blanche d’écarter de Lisa Cook de la Réserve fédérale alimente nourrit ls craintes sur l’indépendance de l’institution.
Les actions et les obligations françaises ont chuté mardi face à un probable renversement du gouvernement Bayrou après sa convocation d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.
La nouvelle stratégie de long terme de la banque centrale américaine présentée par Jerome Powell le 22 août à Jackson Hole devrait être plus simple, et peut-être plus lisible ou prévisible. Elle pourrait aussi être un peu plus restrictive, davantage ciblée sur la stabilité des prix et un peu moins sur l’emploi.
Le Premier ministre a annoncé qu’il allait engager la responsabilité du gouvernement le 8 septembre pour décider de l’urgence à redresser la trajectoire de la dette française.
La PBOC a injecté 600 milliards de yuans nets, l’équivalent de 84 milliards de dollars, en août via sa facilité de prêt à moyen terme à un an et des prises en pension inversées. Le montant le plus élevé depuis janvier, notamment afin de garantir le bon déroulement des émissions de dette souveraine.
Les places boursières européennes sont stables après un début d’année en fanfare et ont quasiment effacé leur surperformance face à Wall Street. La dynamique de croissance n’est plus en leur faveur. Le risque est même légèrement baissier.
Le président de la Fed a indiqué dans son dernier discours à Jackson Hole, consacré à l’emploi et à l’inflation, qu’une baisse en septembre était désormais possible. Une déclaration très attendue et vivement saluée par le marché.
La Banque centrale européenne (BCE) a actualisé le 30 juin dernier sa stratégie monétaire redéfinie en 2021, en souhaitant la rendre plus «énergétique» et «agile» pour réagir face aux chocs d’inflation. Probablement pas plus «accommodante». Critiques et interprétations.
Les taux longs japonais continuent d’être sous pression après l’inflation de juillet et l’échec du parti au pouvoir aux élections estivales à la Chambre haute. La baisse de la demande internationale pèse aussi sur ces obligations.
Le PIB a reculé de 0,3% en rythme trimestriel entre avril et juin, en raison notamment de la forte baisse de la production industrielle. Les économistes doutent du rebond de l’économie allemande cette année.
Les achats d’option pour se couvrir contre le risque extrême d’une chute de ces valeurs (disaster put) ont fortement augmenté. Même les investisseurs particuliers sont moins enthousiastes.