Le panel Actions table sur un léger recul du Nikkei et sur une stabilité du S&P 500 à un horizon de six mois. Les indices européens gagneraient moins de 4% sur la période, loin de rattraper leur retard.
Les actifs risqués pèsent toujours 51% des allocations du Panel, même si un tiers des gestions ont renforcé leur poids, pour un quart d'entre elles qui l’ont allégé.
Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont continué à ralentir en août, affectant l'ensemble du marché du travail. Avec des révisions annuelles encore attendues la semaine prochaine, cela pourrait finalement soutenir l’idée d’une baisse des taux des Fed funds encore plus marquée, peut-être dès septembre.
Les investisseurs n’ont cependant pas modifié leurs anticipations de politique monétaire pour l’automne. Ils restent davantage préoccupés par un possible renversement de Shigeru Ishiba au sein du Parti libéral-démocrate.
Les obligations souveraines à long terme ont subi une nouvelle correction violente début septembre. Les facteurs fondamentaux comme les facteurs techniques ne permettent pas d’envisager un changement de la tendance.
Un jugement fédéral du 29 août a statué en appel que le président Donald Trump n’avait pas le pouvoir d’instaurer une grande partie des taxes douanières mises en place sur les produits importés aux Etats-Unis depuis le mois de janvier. La Cour suprême devra trancher en dernière instance.
Nvidia, Alphabet, Meta et Microsoft continuent de tirer le secteur tech. Les performances d'Apple, Amazon et surtout Tesla sont plus mitigées. Pour toutes ces valeurs, les niveaux de valorisation inquiètent à nouveau.
Les places boursières ont retrouvé leurs sommets, avec les anticipations de baisses des taux de la Fed. Si des opportunités existent, comme sur les valeurs moyennes, de nouveaux risques incitent les investisseurs à la prudence, sur des marchés bien valorisés.
La sœur de Javier Milei est impliquée dans une affaire de corruption, alors que des élections ont lieu ce dimanche à Buenos Aires avant le scrutin de mi-mandat en octobre. Les investisseurs, qui ont fait de l’Argentine l’un de leurs principaux paris dans les émergents, se montrent prudents.
Dans une tribune collective, des experts de tous horizons expliquent que l'économie de la fonctionnalité est l'une des solutions les plus efficaces pour adapter notre économie aux limites planétaires. Les banques auraient tout à gagner à la soutenir et à la financer.
La hausse des permis de construire et des mises en chantier témoigne d’un frémissement d’activité du côté des acteurs. La demande ne suivant toujours pas, les ventes continuent de s’effondrer.
Les investisseurs ont continué à soutenir les obligations françaises avant le vote de confiance attendu lundi : pour la première adjudication depuis l’annonce de François Bayrou, l’Agence France Trésor a pu emprunter 11 milliards d’euros dans d’assez bonnes conditions malgré un taux de sursoucription bien au-dessous de la moyenne des derniers mois.
La Commission européenne a présenté, mercredi 3 septembre, sa proposition d'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Pour tenter de rallier la France, elle a introduit une nouveauté : la possibilité de déclencher des «clauses de sauvegarde» pour protéger les marchés agricoles au cas où ils seraient trop déstabilisés par les importations.
Les fonds spéculatifs ont augmenté en août leurs paris «short vol» à un niveau inédit depuis septembre 2022. De telles positions à découvert, nettes vendeuses, contre le VIX peuvent sembler agressives, mais viennent en fait contrecarrer les importantes attentes de hausse de la volatilité des investisseurs retail.
Les émissions de dette ont atteint un nouveau record quotidien sur le marché primaire de la zone euro, avec notamment deux transactions réalisées par l’Italie et le Royaume-Uni malgré les tensions sur les marchés de taux.
Depuis 2005, les Etats-Unis profitent de la manne du pétrole de schiste. La croissance insolente de la production américaine pourrait cependant s'étioler en fonction de la politique de l'Opep, des contraintes financières ou géopolitiques.
L’or a atteint un nouveau record mardi, dépassant pour la première fois les 3.500 dollars l’once au comptant. L’argent est à un plus haut de quatorze ans. Tous deux bénéficient de la recherche d’actifs refuges face aux risques géopolitiques et politiques et à l’incertitude économique.
Des analystes se sont alarmés de spreads trop serrés sur les dettes Additional Tier 1, à des niveaux historiquement bas, estimant que les investisseurs en quête de rendement via ces obligations Cocos sous-estimaient les risques en cas de crise. Des alertes à nuancer selon certains professionnels.
La reprise des ventes dans l’ancien marque déjà le pas, plombée par une remontée des taux et des prix qui paralysent les secundo accédants. L’instabilité politique risque de dégrader encore davantage les conditions de marché. Meilleurs Agents estime que le marché pourrait atterrir autour de 925.000 ventes d’ici la fin de l’année.
Le rendement des Gilts à 30 ans se tend à 5,7%, un plus haut depuis 1998, dans un contexte mondial de craintes sur les dettes publiques. Les investisseurs s'interrogent sur la capacité de la ministre des Finances britannique à tenir ses engagements budgétaires.
Cela ne devait pas modifier l’approche désormais attentiste du Conseil de la Banque centrale européenne, qui tiendra sa réunion monétaire le 11 septembre.
Si les transactions dans l'ancien reprennent timidement, le segment du logement neuf est encalminé, sans réelles perspectives d'amélioration, estime José Bardaji, directeur études et prospective du groupe BPCE.
Stellantis, Pernod Ricard et Nokia quitteront l'indice phare européen le 22 septembre prochain. Il seront remplacés pas la banque allemande Deutsche Bank, la biotech belge Argenx et l'équipementier Siemens Energy.
Le marché primaire obligataire corporate euro a démarré en trombe, dominé par les entreprises tricolores. Les bonnes conditions de financement et la perspective d’une nouvelle impasse politique en France les incitent à accélérer leurs transactions.
La perspective d’une Fed plus accommodante a soutenu les places boursières, notamment Wall Street. Mais les interrogations sur l’indépendance de la Fed et l’imbroglio politique en France ont pesé sur les marchés de taux.
Le S&P 500 n’a jamais semblé aussi cher. Certains ratios de valorisation s’approchent de ceux observés avant le krach de mars 2000. Ce risque s’ajoute aux inquiétudes géopolitiques ou macroéconomiques. Cependant, la majorité des investisseurs relativise ce prix élevé des actions au regard des bénéfices réalisés et du potentiel de l’IA.
Les indices PMI manufacturiers définitifs d’août montrent que le secteur industriel de la zone euro semble se maintenir jusqu’à présent au troisième trimestre. La croissance pourrait cependant fléchir à mesure que l’année avance, sous l’effet des droits de douane pas encore pleinement matérialisés.
L’inflation américaine est restée stable et conforme aux attentes en juillet. Les données sur la progression des dépenses et des revenus des ménages restent étonnamment élevées, même si elles ne modifient pas les prévisions des marchés selon lesquelles la Fed procèdera à une baisse de taux le 10 septembre.