Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution du marché monétaire, impact des politiques des banques centrales sur les taux (Euribor, €STR…), les dynamiques à l'œuvre, les principaux acteurs.
Au vu de l'amélioration des conditions financières, il est de plus en plus probable que l’institution avance avant la fin 2024 les non-réinvestissements liés à son programme d’achats d’urgence (PEPP).
Au-delà des arbitrages réglementaires, le défi pour Londres et Paris semble être de retrouver des marges de manœuvre par rapport aux places non européennes.
Après des émissions difficiles sur des échéances à 30 ans cet automne, la conférence US Treasuries de la Fed de New York a permis de faire le point sur la lente avancée des pistes d’amélioration de ce marché qui reste trop dépendant de quelques grandes banques.
Après la hausse des taux annoncée jeudi, les marchés ont plutôt retenu les messages accommodants de la conférence de presse de Christine Lagarde en vue de la réunion de septembre
La normalisation monétaire de la Fed et de la BCE implique aussi, à côté des hausses de taux courts, une diminution de leurs bilans, gonflés durant la crise par les achats d’actifs. Une étude présentée au Forum de Sintra chiffre jusqu’à 90% la baisse des réserves induite. D’autres observateurs estiment que le processus serait rapidement contraint par des risques liés à la stabilité financière et à la liquidité.
Le gendarme des marchés financiers français a présenté sa cartographie des risques 2023, avec peut-être moins de risques «macro», mais toujours des incertitudes autour des valorisations et de la liquidité.