Les obligations à long terme de BP, ExxonMobil, Shell et TotalEnergies affichent des rendements supérieurs à celles d'entreprises notées dans la même catégorie. Le reflet d'interrogations de long terme sur leur modèle, selon ABN Amro.
En complément du plan de 800 milliards d'euros présenté vendredi par Bruxelles, les Vingt-Sept se dirigent-ils vers un emprunt commun pour financer l’industrie de défense ? L’idée, régulièrement évoquée, n’a jamais paru aussi plausible qu’aujourd’hui.
En quelques jours, les investisseurs sur les emprunts d’Etat de la zone euro ont perdu plus que le portage de ces obligations. Un nouveau choc sur les marchés obligataires qui restent très volatils. Les actions et le crédit en profitent, avec l’euro.
Trois gérants ont lancé, ces derniers mois, des ETF investis dans des titrisations de prêts à de grandes entreprises : les CLO. Les régulateurs ont mis des garde-fous, mais la complexité du montage reste un point d’attention majeur.
Les partis du futur gouvernement veulent investir plusieurs centaines de milliards d’euros dans la défense et les infrastructures. Le rendement de l’obligation allemande à 10 ans s’est envolé de 30 points de base avec cette annonce au-dessus des attentes. Peut-être un peu vite cependant.
Après un début d’année marqué par une forte demande, couvrant très largement l’offre abondante de papier, les carnets d’ordres sont désormais plus faibles. Au-delà des effets de marchés, conjoncturels, la dynamique des carnets d’ordres va aussi beaucoup varier selon les opérations.
La remise en cause de la politique commerciale et militaire des Etats-Unis est inextricablement liée à celle du dollar comme monnaie de réserve. Un risque majeur pour les marchés financiers. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les partis du futur gouvernement veulent investir plusieurs centaines de milliards d’euros dans la défense, les infrastructures et l’économie. Le rendement de l’obligation allemande à 10 ans s’envole de près de 26 points de base, à un plus haut depuis juin 2024. Les marchés actions sont à la fête.
Une partie des élus helvétiques dénoncent la taille de la plus grande banque suisse. Ils proposent de recentrer les dettes subordonnées additionnelles sur leur fonction originelle de prévention. Pas évident.
Les marchés parient depuis novembre sur une révision du ratio de levier supplémentaire (SLR) comme en 2020. La mesure n’avait pas été pérennisée. Mais le contexte a également beaucoup changé depuis.
Les places boursières européennes accusent leur plus forte baisse quotidienne cette année, après une nouvelle forte baisse de Wall Street. Les taux longs reculent sur les craintes de récession.
Le marché euro garde un avantage par rapport à son homologue américain en spreads malgré un léger écartement face aux menaces sur les droits de douane.
Les prévisionnistes de L’Agefi ajoutent une baisse de taux à trois mois en zone euro, et une à six mois au Royaume-Uni, tout en diminuant leur prévisions de taux longs sur les Etats-Unis.
L’inversion du «swap spread», devenue la norme aux Etats-Unis depuis quelques années, tend à se retourner avec l’élection de Donald Trump. Deux influences contraires jouent, la perspective de déficits accrus et la dérégulation bancaire attendue.