Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution du marché monétaire, impact des politiques des banques centrales sur les taux (Euribor, €STR…), les dynamiques à l'œuvre, les principaux acteurs.
Si le volume de prêts total s’est maintenu stable en juillet, les flux de crédit aux entreprises ont reculé sur le mois. L’environnement de crédit dans la zone euro restera quoi qu'il en soit atone compte tenu du niveau élevé d'incertitude économique.
La PBOC a injecté 600 milliards de yuans nets, l’équivalent de 84 milliards de dollars, en août via sa facilité de prêt à moyen terme à un an et des prises en pension inversées. Le montant le plus élevé depuis janvier, notamment afin de garantir le bon déroulement des émissions de dette souveraine.
La Banque centrale européenne (BCE) a actualisé le 30 juin dernier sa stratégie monétaire redéfinie en 2021, en souhaitant la rendre plus «énergétique» et «agile» pour réagir face aux chocs d’inflation. Probablement pas plus «accommodante». Critiques et interprétations.
La banque centrale introduira à partir de mi-2026 un facteur visant à protéger l’Eurosystème contre une baisse de la valeur des actifs qu'elle prend en garantie, en cas de chocs défavorables liés au climat.
Les données sur le crédit restent acceptables par rapport aux normes récentes, mais sont mitigées. La croissance annuelle des prêts aux entreprises a légèrement reculé, celle des prêts aux ménages a ralenti.
La Banque des règlements internationaux a expliqué, arguments à l’appui, pourquoi le stablecoin ne répond pas aux critères qui pourraient en faire une véritable monnaie. En revanche, l’institution admet que les jetons numériques sur les dépôts, sur les réserves de banques centrales et sur les emprunts d’Etat pourraient amener des changements profonds du système financier.
La banque centrale américaine a gardé son taux directeur dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,5%. Les gouverneurs anticipent toujours au moins deux baisses d'ici à la fin de l'année.
Il s’agit à ce jour de la plus importante émission de certificats de trésorerie reposant sur la technologie des registres distribués (DLT) qui fait du Luxembourg un pionnier en la matière.
La BNS confirme que le pays est l’un des plus exposés à la guerre commerciale avec les Etats-Unis en raison de la taille réduite et de l’ouverture de son économie. Mais le franc suisse s’est beaucoup apprécié, ce qui fait pression pour baisser encore les taux, potentiellement jusqu’en territoire négatif.
La chute des US Treasuries s’intensifie, les investisseurs délaissant les obligations à long terme. Les étrangers ont beaucoup moins de levier que par le passé sur la dette américaine, mais semblent essayer de l’utiliser dans la guerre commerciale. La recherche de liquidité des hegde funds commence aussi à inquiéter.
La forte remontée des taux américains depuis le début de la semaine, soutenue mardi par l'éventualité de négociations sur les droits de douane, laissait penser à des prises de profit plutôt qu’à des besoins de liquidité. Mais le mouvement de vente des Treasuries se poursuit.
Les données monétaires et de crédit publiées jeudi par la Banque centrale européenne restent positives, tant pour les prêts aux entreprises que pour les prêts immobiliers. De quoi confirmer des perspectives économiques un peu plus favorables pour la région.
Cette économiste spécialiste du secteur bancaire chez BNP Paribas a produit la semaine dernière une note très complète sur la deuxième opération de réduction du bilan de la Fed (QT) et tous les facteurs à prendre en compte pour avoir une vue globale des risques.
La banque centrale américaine a décidé de réduire son bilan à un rythme plus lent à partir d’avril, abaissant de 25 à 5 milliards de dollars le montant des obligations d’Etat qu’elle ne réinvestit plus chaque mois. Au-delà du débat sur les raisons de cette mesure, notamment liées aux perturbations du blocage du plafond de la dette américaine, la Fed cherche le bon tempo.
Malgré les premières baisses de taux de la BCE, les fonds monétaires ont pu proposer en 2024 des rendements presque aussi bons qu’en 2023. Les besoins de financement à court terme restent importants. Au point que les opérations de prise en pension (reverse repo) apportent de la diversification dans les placements courts, en plus d’une petite prime sur les prêts interbancaires non garantis.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais presque uniquement sur des maturités inférieures à un an plutôt utiles pour gérer des problèmes de trésorerie. La remontée des prêts aux ménages permet globalement d’accroître à nouveau la masse monétaire.