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Les industries sidérurgique, automobile et aéronautique sortent gagnantes de la réduction des surtaxes douanières visant les produits britanniques importés aux Etats-Unis.
L'électricien a enregistré une croissance de plus de 12% et amélioré sa marge opérationnelle. Face aux droits de douane américains, il prévoit des hausses de prix et des mesures d'économies.
Après s'être imposés mutuellement des droits de douane dissuasifs, les deux premières économies de la planète vont initier des discussions qui pourraient mener à une désescalade.
Le constructeur d'avions a confirmé ses objectifs 2025 après un solide premier trimestre et les dirigeants se montrent encourageants quant à l'impact des droits de douane sur l'activité.
Les résultats du groupe ont été tirés par sa branche d'informatique dématérialisée sur les trois premiers mois de l'année mais ils pourraient chuter au deuxième trimestre alors qu'Amazon apparaît particulièrement vulnérable aux droits de douane américains.
Le ministère du Commerce chinois a indiqué que son pays avait été approché par les Américains en vue de débuter des discussions. Une perspective de désescalade sur le front commercial qui profite aux marchés.
Le fabricant de l'iPhone s'apprête à ouvrir en baisse à Wall Street après la publication de chiffres trimestriels solides. La guerre commerciale pourrait lui couter 900 millions de dollars au deuxième trimestre.
Les publications économiques du premier trimestre ont plutôt agréablement surpris mercredi, bien que montrant une zone euro toujours au ralenti. Les données n'intègrent cependant pas encore les effets directs de la mise en œuvre des futurs droits de douane par l’administration Trump, ni ceux de l’incertitude induite avec ses revirements multiples.
La publication du PIB négatif à -0,3% en rythme trimestriel annualisé a pu surprendre. Mais elle résulte surtout des importations massives par anticipation des droits de douane. Les effets négatifs de la politique de l’administration Trump sur l’inflation et sur l’emploi se verront à bien plus long terme. Ou peut-être pas.
Alors qu'il devrait publier des résultats en hausse au titre du premier trimestre, le groupe à la pomme est mis sous pression par la guerre commerciale lancée par Donald Trump. S'il fait des concessions à l'administration américaine, en matière d'investissements notamment, il envisagerait aussi de fabriquer en Inde la totalité de ses iPhone à destination des Etats-Unis.
Si tous les groupes bancaires qui ont publié leurs résultats ont parlé de la politique commerciale de Donald Trump, HSBC a mis des chiffres sur les mots. L'établissement britannique, au cœur des échanges entre la Chine, l'Europe et les Etats-Unis, anticipe 500 millions de dollars de provisions directement liées à la modification des tarifs douaniers américains si la situation se dégrade.
Même si le niveau moyen des droits de douane américains est le plus élevé depuis 1901, la situation aujourd'hui reste très différente de ce qu'elle était lors de la grande crise de 1929.
Le mot d’ordre «sell-America» est dans toutes les bouches, mais les investisseurs n'ont opéré jusqu’à présent que des réajustements plus ou moins mineurs liés à leur surpondération de longue date sur les actifs américains. Des changements plus structurels seraient plus lents, ne serait-ce que pour des questions de liquidité.
Pour le métal orange, les dynamiques micro et macro évoluent dans des directions opposées, mais pour la même raison liée aux droits de douane à venir sur les importations américaines. Les flux accélérés vers les Etats-Unis par anticipation de ces mesures créent des tensions sur les prix globaux, tandis que les craintes de ralentissement économique devraient calmer la demande à terme.
Les mesures douanières aux Etats-Unis se traduisent pour l'heure par un effet limité pour les participations du capital-investissement. In fine, l'instabilité pourrait bien offrir à l’Europe une opportunité stratégique inédite.
Le président Donald Trump a annoncé coup sur coup qu’il ne renverrait pas le président de la Fed, après avoir laissé entendre le contraire, et qu’il voulait une désescalade sur les droits de douane avec la Chine. Pas suffisant toutefois pour rétablir une pleine confiance internationale vis-à-vis des Etats-Unis et des actifs américains.
En imposant des droits de douane élevés, le nouveau président des Etats-Unis a proposé une politique en rupture avec le passé. De quoi inquiéter les marchés passés en peu de temps d’un sentiment d’«exceptionnalisme américain» à des préoccupations croissantes concernant le risque de récession aux Etats-Unis et un ralentissement notable de la croissance mondiale.
Le cours du baril a plus baissé que la plupart des autres actifs depuis début avril. La faute à l’Opep et aux caractéristiques propres du marché de l’or noir.