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Le projet de loi fiscal de Donald Trump comprend une section qui prévoit d’augmenter progressivement la fiscalité des entités de plusieurs pays réalisant des revenus aux Etats-Unis. L’impact pour les investisseurs et pour les entreprises pourrait être massif.
Après une conversation avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président américain a accepté de décaler jusqu’au 8 juillet la mise en œuvre de droits de douane de 50% sur les biens de l’Union européenne.
Alors que plus de 70% des entreprises à l'international anticipent une hausse des coûts et sont confrontées à une baisse de leur chiffre d'affaires en raison de l’évolution des tarifs douaniers et du commerce international, un virage stratégique s’impose. Et si la France semble résister, elle se montre davantage pessimiste quant à l'avenir.
Le président américain souhaite mettre en place des droits de douane de 50% sur les produits importés de l’Union européenne dès le 1er juin prochain. Les actions et les taux réagissent violemment.
White Star Capital, Red River West et Bpifrance soutiennent la jeune pousse tricolore qui entend conquérir le marché nord-américain grâce à sa solution fondée sur la reconnaissance automatique des gestes.
Face à une politique douanière américaine imprévisible, les acheteurs veulent, eux, davantage se débarrasser des risques financiers de la chaîne logistique, selon l’Allianz Trade Global Survey 2025.
Le PIB réel a chuté plus vite que prévu à cause de la consommation et des exportations. Les données et les perspectives liées aux droits de douane américains augmentent les défis pour les décideurs politiques, sur le plan budgétaire et monétaire.
Alors que l’inflation en zone euro ne semble plus un problème pour une grande majorité d’économistes, Isabel Schnabel, la membre la plus influente du directoire de la Banque centrale européenne, a fait un discours à contretemps le 10 mai, appelant à faire attention et à maintenir les taux proches de leur niveau actuel face à ce danger.
Le nombre de limitations des exportations de matières premières critiques a accéléré, selon la dernière étude de l'OCDE. Sept pays y contribuent, dont la Chine.
Malgré l'augmentation des droits de douane, les prix progressent de seulement 2,3% en avril aux Etats-Unis, en rythme annuel. C'est moins que les 2,4% observés en mars, mais l’inflation devrait quand même accélérer dans les mois à venir.
Alors que les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis ne devraient pas aboutir avant la mi-juillet, la future donne commerciale sera également influencée par l'offensive chinoise vers l'Europe, estime Sylvain Broyer, chef économiste EMEA, S&P Global Ratings.
Un moratoire de 90 jours a été conclu à l’issue des négociations commerciales sino-américaines en Suisse afin d’abaisser les barrières douanières des Etats-Unis sur la Chine à 30%, et celles de la Chine sur les Etats-Unis à 10%. Les marchés ont pris cette diminution plus importante que prévu comme un retour à la situation d’avant le nouveau mandat de Donald Trump. Rien n’est moins sûr.
Les deux pays ont annoncé un retour en arrière sur les droits de douane massifs qu’ils se sont infligés ces dernières semaines. Les Bourses et les taux en profitent.
L’accord américain avec le Royaume-Uni jeudi, le premier depuis le Liberation Day du 2 avril, a ravivé l’espoir des marchés autour des droits de douane imposés par les Etats-Unis. A Genève, Washington rencontrait Pékin ce week-end. La Maison-Blanche annonce un «accord», mais n'en donne pas les détails.
La publication de la croissance des Etats-Unis au premier trimestre a affiché un ralentissement plutôt inattendu, un coup de frein surtout lié aux effets d’anticipation sur les importations. Mais il ne présage pas vraiment de la suite, pleine d’incertitudes. Un retour rapide à la situation d’avant février serait certes rationnel, mais semble impossible.