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Si aucun accord n’était trouvé, les «tariffs» annoncés lors du «Liberation Day» pourraient ne s’appliquer qu'à partir du 1er août, et non plus le 9 juillet. Mais l’incertitude prolongée finira par coûter aux Etats-Unis et au commerce mondial.
L’architecture de l’accord prévoit des exonérations pour les exportateurs qui s’engagent sur des prix minimums. Rémy Cointreau, Pernod Ricard et LVMH sont concernés.
L’Union européenne est la première destination citée pour 80% des chefs d’entreprise interrogés. La proximité géographique étant synonyme de fluidité des échanges et de stabilité du cadre réglementaire.
Les Etats-Unis et la Chine se sont entendus sur la levée de certaines restrictions alors que l’Union européenne a reçu les propositions américaines en matière de droits de douane. La date butoir du 8 juillet pourrait en outre être repoussée.
Entre hausse de production, chute du dollar et rééquilibrage des flux commerciaux, il n’est pas sûr que les produits agricoles souffrent énormément des tarifs douaniers réciproques imposés par les Etats-Unis et la Chine.
L’incertitude reste très élevée, mais avec des chiffres d’inflation encore bons et des risques pas encore évacués sur la croissance, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) devrait avoir du mal à formuler ses projections économiques et de taux mercredi.
Les tensions géopolitiques et commerciales perturbent la remontée des cadences industrielles des avionneurs occidentaux, alors que la concurrence chinoise se précise.
La revenge tax apparue dans le projet de loi budgétaire de l’administration Trump pour sanctionner les pays non coopératifs pourrait avoir des répercussions importantes sur les flux financiers vers les Etats-Unis, et remettre en question les conventions fiscales bilatérales. Mais un grand flou demeure sur le champ d’application exact de ce texte. Des incertitudes qui devront nécessairement être précisées avant le vote au Sénat.
L’emploi et les autres statistiques américaines de plus en plus compliquées à lire valident l’idée d’une croissance très molle, avec tout de même le risque d’une inflation en hausse.
A la faveur de la troisième estimation publiée vendredi par Eurostat, la croissance de la zone euro ressort à +0,6% en rythme trimestriel, après +0,3% au quatrième trimestre 2024.
Au terme de la trêve de 90 jours, qui s’achèvera le 9 juillet, Donald Trump peut tout à fait décider de maintenir ou pas les droits de douane de 145% qu'il a annoncés pour les produits importés depuis la Chine. Comme pour les autres géants de la tech, il exige d'Apple qu'il rapatrie la fabrication de ses produits destinés au marché américain aux Etats-Unis. Cela impliquerait que le constructeur de l'iPhone bouleverse l’ensemble de son écosystème, bâti depuis 20 ans.
La banque centrale a diminué son taux directeur de 2,25% à 2% jeudi. Mais la présidente Christine Lagarde a délivré un message qui, au-delà de sa cohérence avec les projections macroéconomiques de ses équipes, a pu apparaître plutôt «hawkish» dans le contexte d’incertitude exceptionnelle. Au moins pour les marchés.
Les décideurs monétaires de la BoC ont maintenu le taux de financement au jour le jour à 2,75%, et la possibilité d’une nouvelle baisse dans le futur «si nécessaire».
Le groupe minier français devra remédier à l’interdiction d’exporter du manganèse brut du Gabon à partir de 2029. Ce minerai est indispensable à la production d’acier.
Le tribunal de commerce de Manhattan a jugé que les décisions d’augmenter les tarifs douaniers prises le 2 avril n’étaient pas conformes à la Constitution. En urgence, une cour d'appel a suspendu la décision de première instance, rétablissant temporairement les droits de douane.