L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
L’inflation, notamment dans les services, a surpris à la baisse à la veille de la réunion de la Banque d’Angleterre. La livre sterling poursuit son déclin.
Malgré le ralentissement de l’activité, le marché du travail continue d’envoyer des signaux divergents, que la banque centrale britannique ne pourra ignorer jeudi avec une hausse de taux attendue.
Les liens entre inflation et immobilier alimentent bien des débats. Après la flambée des dernières années, des chercheurs de San Francisco estiment que la baisse des loyers américains devrait ramener l’indice CPI «sous-jacent» très au-dessous de la cible de 2%.
En début de semaine, les investisseurs étudieront également les annonces de la Société Générale, qui organise sa première journée investisseurs depuis la nomination de Slawomir Krupa.
Le Conseil des gouverneurs a opté pour une dixième hausse des taux, peut-être la dernière. Il se ménage encore une marge de manœuvre malgré un communiqué plus accommodant.
La banque centrale estime que l'inflation devrait rester trop forte. Son taux de refinancement passe de 4,25% à 4,5%, mais la BCE suggère qu'il pourrait rester à ce niveau.
L’inflation en août a progressé de 3,7% annuellement et a enregistré la plus forte augmentation depuis juin 2022 en rythme mensuel, de 0,6%. Les marchés restent cependant confiants sur un statu quo de la Fed en septembre.
Le prolongement de sa politique quantitative pourrait permettre à la Fed de prolonger les effets de sa politique restrictive, même en cas d'amorce d'une baisse des taux, estime Michala Marcussen, chef économiste du groupe Société Générale.
Le taux de chômage britannique a grimpé à 4,3%, son niveau le plus élevé depuis septembre 2021, mais les salaires continuent d’accélérer, au-delà de l’inflation.
Andrea Enria, président du conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne, se dit particulièrement attentif aux risques de liquidité et de crédit du secteur bancaire.
La Banque du Japon pourrait avoir assez de données d’ici à décembre pour trancher, a déclaré son gouverneur Kazuo Ueda. Une décision potentiellement lourde de conséquences sur les taux longs mondiaux.