L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale allemande a annoncé la mise à zéro du taux de rémunération des dépôts du gouvernement, provoquant un ajustement des taux courts et un regain des craintes sur le collatéral.
Le prêt de titres par les fonds indiciels cotés (ETF) aux vendeurs à découvert a limité l’efficacité d’un pan de la stratégie d’assouplissement quantitatif de la Banque du Japon.
Les économistes de la BCE en font le constat dans un article publié sur le site de l’institution. Le marché continue, malgré tout, d’anticiper de nouvelles hausses de taux.
La devise britannique, qui a été l’une des plus performantes cette année face au dollar, commence à s’ajuster à la baisse, d’autant que la Banque d’Angleterre semble moins offensive.
Grâce aux dernières données d’inflation et d’emploi au Royaume-Uni, l’institution devrait revenir à une hausse des taux de 25 points de base après celle surprenante de 50 points de base en juin.
L’annonce surprise devrait faire revenir une partie des investisseurs japonais vers leurs obligations domestiques. Au détriment de certaines stratégies de carry trade.
Après la hausse des taux annoncée jeudi, les marchés ont plutôt retenu les messages accommodants de la conférence de presse de Christine Lagarde en vue de la réunion de septembre
La Réserve fédérale américaine a monté son principal taux directeur de 25 points de base, le faisant passer de 5,25% à 5,5%. Un plus haut depuis 22 ans.
Un nouveau rapport tire les enseignements de ses diverses expérimentations de MNBC wholesale qui faciliteraient le règlement des échanges de titres financiers, ainsi que les paiements transfrontaliers.
Malgré la prudence nouvelle de certains gouverneurs, l’institution portera le taux de dépôt à 3,75% jeudi. Et probablement à 4% deux mois plus tard, à en croire les économistes.