Une semaine après avoir dévoilé les nouveaux termes de leur alliance mondiale, Nissan et Renault ont annoncé lundi qu’ils allaient investir 600 millions de dollars (562 millions d’euros) afin de produire six nouveaux modèles de véhicules en Inde, parmi lesquels deux modèles électriques. Dans un communiqué, les deux groupes précisent que leur «vision à long terme» prévoit de faire de leur usine de Chennai «un hub d’exportation international» neutre en carbone, avec à la clé la création de 2.000 emplois.
Les deux constructeurs détiendraient chacun 15% des droits de vote de l'autre. Le groupe français placerait par ailleurs 28,4% du capital de Nissan via une fiducie.
L'entrée du géant saoudien du pétrole dans une coentreprise du constructeur français se précise alors que l'évolution de l'alliance avec Nissan serait en bonne voie.
L’hypothèse d’une clarification officielle vers la fin janvier des nouveaux contours de l’alliance Renault-Nissan tient de nouveau la corde. Cette échéance de la fin du mois, dévoilée mi-décembre dans L’Agefi, a gagné ces derniers jours en densité après les initiatives de la présidence française pour assurer le camp nippon du soutien de l’exécutif français au plan de Luca de Meo. Emmanuel Macron a évoqué les relations Renault-Nissan lundi à l’occasion de la visite du Premier ministre japonais, Fumio Kishida, à Paris. Selon les Echos, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire aurait adressé un courrier à son homologue nippon pour détailler les engagements. Bercy ne commente pas.
Outre un contrat d'énergies renouvelables avec Voltalia, le constructeur lance un projet géothermique avec Engie et un autre dans la biomasse avec Dalkia.