
CGP : comment bien communiquer sur les réseaux sociaux ?
Etre un bon CGP c’est bien, le faire savoir c’est encore mieux. C’est sur ce crédo que Paul Hag et Simon Cavailles se sont associés. Avec leur cabinet Com des CGP, ils accompagnent les conseillères et conseillers en gestion de patrimoine dans leurs stratégies de communication et marketing.
Dans le dernier Patrimoine Online, l'émission de l’Agefi pour les CGP, Paul Hag a échangé avec Gaétan Pierret sur les bonnes et les mauvaises pratiques.
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Soigner son profil LinkedIn
Avant de faire de la communication, peaufiner son identité numérique : un profil LinkedIn propre, complet, avec une photo de profil et une bannière. «Le profil LinkedIn est très bien référencé. C’est très souvent ce qui ressort en premier quand on tape le nom du CGP sur Internet», souligne Paul Hag.
Si le réseau social est devenu un incontournable, le site Internet n’est plus forcément indispensable, d’après Paul Hag, qui estime qu’il peut arriver dans un deuxième temps, une fois les bases de l’identité numérique déjà établies.
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«Toujours répondre aux avis Google !»
Attention aux avis Google ! D’un côté, ils sont pratiques : «On peut cibler les clients à qui les demander », appuie Paul Hag. De l’autre, ils ne sont pas toujours vérifiés et sont parfois négatifs. Que faire dans ce cas ? «Il faut toujours répondre !», conseille Paul Hag. Il recommande également de ne pas se laisser faire en cas de mauvaise foi : «Si une personne avec laquelle vous n’avez jamais été en contact dépose un commentaire négatif, et que vous pouvez le prouver, vous pouvez contacter Google et leur demander de supprimer son avis», informe-t-il.
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Quelles erreurs éviter ?
Au-delà d’ignorer les bases d’une bonne identité digitale, Paul Hag préconise de distinguer communication et marketing. Adopter un ton trop commercial peut vite sembler agressif et ne vous donnerait pas une bonne image. «Il vaut mieux adopter une ligne éditoriale cohérente, personnelle en misant sur son expertise. Attention toutefois à dupliquer du contenu existant. On voit beaucoup de CGP de réseaux repartager uniquement le contenu de leur réseau. On peut le faire de temps en temps, mais il ne faut pas que ce soit le seul type de publications que l’on propose à ses abonnés», prévient-il.
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Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse