Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’indice PMI composite ressort tout juste au-dessus de 50 mais la croissance dans les services freine tandis que le secteur manufacturier plonge. Les perspectives de croissance ne sont guère meilleures d’autant que la chute des marchés risque aussi de peser.
L’indice PMI manufacturier définitif est légèrement plus élevé que l’estimation flash mais le secteur reste à la peine et doit faire face à une faible demande et à une hausse des coûts.
La croissance des prix a été stimulée par l’énergie mais l’inflation dans les services recule légèrement et suffisamment pour que le marché continue de parier sur une baisse de taux en septembre.
La croissance de la zone euro atteint 0,3% au deuxième trimestre. Le dynamisme de l’Espagne, et dans une moindre mesure de la France, compense la contraction de l’Allemagne, selon les premières estimations.
La masse monétaire confirme un retour en zone positive pour toutes ses principales composantes, mais cela reste timide, trop pour relancer l’investissement également nécessaire à la croissance.
Malgré un rebond des services en France à un plus haut de trois mois, les indices PMI européens mettent en évidence une quasi-stagnation de l'activité en juillet.
Les inquiétudes concernant le commerce entre les Etats-Unis et la Chinepourraient amener les entreprises à anticiper les demandes qui font monter les tarifs de transport maritime.
Dans son discours devant les députés européens le 18 juillet dernier, la présidente de la Commission européenne renouvelée dans ses fonctions a promis la création de ce poste ainsi qu’un plan européen du logement abordable.
Le Conseil des gouverneurs a été unanime pour reporter la discussion sur la baisse de taux au 12 septembre, quand il aura davantage de données économiques. Mais la confiance affichée sur l’inflation ouvre clairement une porte pour cette échéance.
La Banque centrale européenne a laissé à 3,75% le taux de sa facilité de dépôt. Alors que l'inflation en zone euro reste supérieure à l'objectif, l'institution continue d'adopter une approche "réunion par réunion".
Deux rapports européens étaient annoncés, l’un d’Enrico Letta et l’autre de Mario Draghi. Le premier est paru. Commandité par le Conseil européen, il est intitulé : Bien plus qu’un marché (1). Le second est attendu pour la seconde quinzaine du mois de juillet. Commandité par la Commission, le sujet est la compétitivité, composante essentielle de la pérennité de l’Europe. Mario Draghi a dévoilé l’essentiel de ses propositions en avril 2024. Il a insisté sur la nécessité de refonder l’Europe car l’Europe ne peut plus agir en étant la seule à appliquer des règles des années 1990 que les grands blocs, Chine et Etats-Unis, ne respectent plus.
Le ministre de l’économie Carlos Cuerpo a détaillé les fondamentaux de l’économie nationale et a commenté les opérations de consolidation en cours, notamment dans le secteur bancaire.
Les services continuent de contribuer fortement à la hausse des prix, suivis par l'alimentation, l'alcool et le tabac, les biens industriels et l'énergie.
L’élection de l’ancien président américain pourrait augmenter fortement l’incertitude sur les droits de douane et peser sur l’économie européenne. L’effet sur l’inflation serait en revanche limité, selon les économistes de Goldman Sachs.
Le Conseil des gouverneurs se réunira jeudi. Malgré des taux encore restrictifs, l’inflation persistante dans les services apparaît comme le principal frein à une nouvelle baisse dès juillet.