Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les indices PMI préliminaires pour avril montrent une reprise du secteur privé, grâce aux services qui bénéficient de la hausse du pouvoir d’achat des ménages, malgré la faiblesse persistante du secteur manufacturier.
Les inquiétudes des investisseurs remontent encore un peu face aux besoins d’émissions évoqués. Mais les spreads ont plutôt tendance à se resserrer depuis novembre.
L'Italie, qui voit ses prévisions de déficit et de dette déraper, connaîtra le 19 avril le verdict de l'agence S&P sur sa note. La fin des achats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE) et l’appétit pour le risque ont toutefois ramené les investisseurs vers les obligations italiennes.
Avec un message plutôt accommodant, l’institution de Francfort rend possible une divergence monétaire avec la banque centrale américaine, que les données d’inflation empêchent d’agir trop vite.
Consensus et marchés assurent que la première baisse de taux en zone euro devrait intervenir le 6 juin. Mais rien ne certifie que l’institution pourrait confirmer ce scénario jeudi.
Le responsable de la recherche en économie bancaire de BNP Paribas se montre dubitatif face à l’argument avancé par la Banque centrale européenne pour justifier d’une monnaie numérique.
Les chiffres publiés par Eurostat sont globalement plutôt rassurants, mais l’inflation dans les services, qui reste la clé pour la Banque centrale européenne, reste élevée.
Les indices PMI du secteur manufacturier définitifs publiés mardi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB) se sont quand même contractés un peu moins qu’estimé initialement.
Le différentiel de coût lié aux dettes obligataires est redevenu avantageux face aux solutions de financement bancaire. Du moins tant que la courbe des taux reste inversée.
La croissance annuelle de 3,1% des salaires fin décembre reste au-dessus du niveau nécessaire pour ramener l’inflation à 2%. La BCE voudra attendre d’avoir un maximum de données sur le premier trimestre.
Les services se redressent bien en zone euro et ralentissent moins en Allemagne, mais pas en France. A l'inverse, l’indice PMI manufacturier recule partout, bien plus qu’attendu.